4.1 Les pratiques agro écologiques
Les pratiques agro écologiques sont
des pratiques mises sur pied par l'agriculteur dans le but de maximiser le
rendement agricole en respectant les normes écologiques. Dans
l'optimisation de la production, les pratiques agricoles jouent un rôle
très important car à grande partie c'est à elle que
dépend les chances de réussite que se fixe l'agriculture
écologique car une fois si ils sont mal exercés, les
répercutions où les concurrences peuvent se faire voire.
4.1.1 Les bases scientifiques de l'agriculture
écologique
Les bases scientifiques de l'agriculture
écologique sont fondées sur les observations directes sur le
terrain. L'agriculture écologique parait comme une agriculture empirique
que scientifique car il est difficile de donner des explications scientifiques
à partir des seules données recueillies sur terrain.
Cependant, l'agriculture écologique fait appel tout
comme l'agriculture conventionnelle aux découvertes les plus
récentes dans le domaine de la biologie des sols et de la physiologie
végétale et animale. C'est surtout en matière de nutrition
des plantes, de la biologie des sols et de la lutte anti-parasitaire que
l'agriculture écologique utilise les données de la science d'une
manière qui lui est propre tels que :
· La nutrition des plantes :
l'agriculture écologique qui est pratiqué sous forme
biologique admet que les graminées cultivées en association avec
les légumineuses soient capables d'absorber des acides aminés
excrétés par les racines des légumineuses. Des nombreuses
autres substances peuvent êtres ainsi absorbés par les racines des
plantes. Ce faits montrent l'intérêt qu'ont les agriculteurs de
baser la fertilité sur les apports organiques qui contiennent tous les
oligo-éléments présents dans la matière vivante et
qui nourrissent les micro-organismes capables de synthétisé les
molécules organiques absorbés par la plante.
En agriculture écologique, l'association des essences
écologiquement rentables de la famille des légumineuses qui
livrent au sol des substances qui aident les plantes à pousser où
a résister aux maladies. Ces engrais capter par les nodules et fixer par
les rhizobiums des légumineuses sont pour la plupart une nourriture plus
riche que les engrais minéraux qui favorisent une ionisation et permet
aux micro-organismes de produire suffisamment de nourriture pour les
cultures.
· La biologie des sols : elle joue
un rôle important. les micro-organismes transforment la matière
organique et les minéraux insalubres en substances assimilables par la
plante. Les fixations microbiennes de l'azote de l'air sont une source
essentielle d'azote en agriculture écologique puisque les apports
azotés chimiques sont exclus. Cette fixation est développé
et favorisé par l'activité biologique du sol et de plus par
l'introduction fréquente des légumineuses dans la rotation et
association des cultures.
Il existe pour chaque type de sol, une succession
d'équilibre qui lui est propre de la roche mère en voie
d'altération. Au sens de ces équilibres, les micro-organismes
utilisent 60 à 80% de l'apport énergétique que
présentent les débris végétaux et animaux.
· La lutte anti parasite : selon le
mémento de l'agriculture biologique, en agriculture biologique on
s'efforce de rechercher et de supprimer les causes du parasitisme, la recherche
des moyens de lutte n'étant qu'un palliatif. Il est
démontré par un chercheur du Nom de F.Chabousson que le niveau
des attaques parasitaires sont d'autant plus important que les
végétaux sont riches en substances solubles (sucres ;
substances azotés non protéiques). En agriculture biologique
écologique, on essai de rétablir l'équilibre en assurant
une fertilisation équilibrée par l'implantation des essences
fixatrices d'azote sous formes assimilables en stimulant l'activité
biologique du sol, en supprimant les traitements chimiques. Il en
résulte qu'en l'absence de toute intervention directe contre les
parasites, ceux-ci deviennent moins envahissants (Mathieu, une agriculture pour
le XXIéme siècle. op .cit).
En agriculture écologique, les parasites sont
attaqués par leurs ennemies : insectes prédateurs, oiseaux
insectivores, bactéries, virus,.... L'assimilation des cultures peut
lutter contre l'attaque des cultures par les insectes une foie bien
pratiquée.
· La fertilisation organique : elle
est basée sur les matières organiques et à pour objectif
d'enrichir le sol en humus et de fournir aux plantes des sels minéraux,
de l'azote et une partie des autres éléments dont les plantes ont
besoins. On y utilise du fumier, des engrais verts, du compost, du
paillage,.... Ces produits sont destinés à fournir aux sols du
carbone et ils sont pauvres en azote.
Il y a aussi des fertilités qui fournissent de l'azote
et d'autres éléments aux plantes. Ce sont des matières
organiques pauvres en carbone et riches en azote comme les déchets de
l'abattoir (sang, os broyé, des carnes, des sabots, des plumes, du
purin...).
· La fertilisation minérale :
on emploi en agriculture écologique biologique des produits
naturels n'ayant pas subits des traitements chimiques. Selon le Dictionnaire de
l'agriculture biologique, pour lutter contre l'acidité du sol, on
utilise la matière organique ou le calcaire, ou bien la cendre qui
neutralise et rende inactifs les ions d'hydrogènes. Le lithothamnium est
aussi utilisé en raison de sa teneur en magnésie. l'agriculture
biologique admet l'utilisation des scories de déphosphoration ;
D'autres sources de potasse comme les cendres de bois, les roches siliceuses
sont aussi utilisées.
· La lutte contre les adventices et les
parasites :
Les mauvaises herbes sont contrôlées par des
moyens préventifs. L'amélioration de la structure et de
l'activité biologique du sol ainsi que son enrichissement en humus
conduit à une régression importante des mauvaises herbes
envahissantes en agriculture biologique écologique.
Pour lutter contre les parasitaires, on emploi des
moyens de lutte peu ou pas toxiques pour l'environnement. On utilise des
préparations à base des plantes : décoction, poudrage
des minéraux broyés, insecticides en base des
végétaux (graines de noix, feuilles du papayer, gousses d'ail,
les petits piments,....). Les cendres sont utilisées comme
désinfectants ou insectifuges.
Tableau N° 09 : Quelques plantes
insecticides ou insectifuges
Noms d'espèce
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Organes utilisées
|
Poudres ou application
|
Doses appliquées
|
Caractère
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Mode d'emploi
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Num (azadirachta indica)
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Feuilles, fleurs, fruits
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décoction
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5Kg/ha
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Insecticide ou insectifuge
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Pulvérisation
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Pommier cannelle
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Feuilles graisses
|
décoction
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5kg/ha
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insectifuge
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pulvérisation
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Citronnelle Basilic
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Feuilles sèches
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poudre
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6kg/ha
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Insecticide
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épandage
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Pyrèthre
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Coque de noix et écorce
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décoction
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4kg/ha
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Insecticide et insectifuge
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pulvérisation
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Eucalyptus
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feuilles
|
décoction
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5kg/ha
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insectifuge
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épandage
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Tabac
|
feuilles
|
poudres
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5kg/ha
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insectifuge
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épandage
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Ail
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Feuilles et gousse
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décoction
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4kg/ha
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Insectifuge et insecticide
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Pulvérisation
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Source : Mathieu calame : une
agriculture pour le XXIeme siècle. op .cit.
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