SIGLES ET ABREVEATIONS
Ass : Assistant
A.P : Aire Protégé
ASBL : Association San But Lucratif
B.M : Banque Mondiale
C.T : Chef des Travaux
ed : Edition
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
FAO : Food and Agriculture Organisation ou Fond des Nations
Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture
ISDR/GL : Institut Supérieur de
Développement Rural des Grands Lacs
Ir : Ingénieur
OGM : Organisme Génétiquement
Modifié
PAC : Politique Agricole Commune
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNUE : Programme des Nations Unies pour
l'Environnement
PNVi : Parc National des Virunga
PAS : Plan d'Aménagement du Sol
SNV : Service National de Vulgarisation
STV : Service Technique de Vulgarisation
SFA : Service de Formation et Animation
TDR : Technicien de Développement Rural
TCCB : Tayna Center of Conservation Biology (Centre de
Conservation Biologique Tayna)
TFC : Travail de Fin de Cycle
% : Pourcentag
O. INTRODUCTION GENERALE
La demande mondiale des produits alimentaires augmente
considérablement sous l'impulsion de la croissance de la population
mondiale, le changement des régimes culturales découlant des
aléas climatiques et environnementaux ; l'agriculture s'est
revêtue d'une nouvelle donne qui est celui de l'agriculture
écologique mise au point pour essayer de pallier aux différents
fléaux qui guettent le monde en vue d'atténuer la famine et
l'amélioration des conditions de vie des populations.
La population mondiale qui a presque doublée au cours
des cinquante dernières années et qui devrait atteindre neuf
milliards d'ici à 2050 (MAFUKO 2011) ; la demande en cultures et en
sols cultivables va presque doublée dans les cinquante dernières
années avenir, l'augmentation de la population est au dessus du taux
d'accroissement des terres agraires qui répondent à la plupart
des besoins nutritionnels, industriels et écologiques. A ce jour, la
réponse à l'augmentation de la population à
été d'une combinaison de la conversion des terres liés
à l'agriculture biologique traditionnelle des pratiques d'agriculture
écologiques pour l'intensification des systèmes agricoles afin de
l'augmentation nécessaire de la production mondiale qui nécessite
une contribution majeure de l'agriculture écologique (Kotschi.j, CTA,
Margrof, Weikershein, 1991).
Les estimations optimistes évaluent à 41
millions de Km2 des terres cultivables, alors que la surface que
dispose chacun pour habiter et satisfaire des besoins primaires qui sont
déjà insuffisantes. Selon des études de la FAO qui
démontrent que plusieurs auteurs concluent que la terre est
déjà trop peuplée pour fournir à tous les hommes un
régime alimentaire riche car déjà en 1971 chaque
être humain ne disposait que de 0,38 Ha des terres cultivables,
célà étant fort insignifiant si l'on sait que la ration
quotidienne d'un Français est estimé à 0,8Ha et que la
production de 3000Kcal nécessiterait à chaque individu 0,6Ha
(MAFUKO 2012).
L'enjeu de l'agriculture écologique pour la RDCongo en
général et du territoire de LUBERO en particulier ; pour le
système de production est sans doute que les agriculteurs pourraient
techniquement et systématiquement introduire des notions d'une
agriculture écologique appropriée aux réalités du
milieu pour une gestion durable des sols et l'accroissement de la production en
vue d'atténuer les divers impacts écologiques et
environnementales car néanmoins dans beaucoup de pays ; le
problème de la rareté des sols et de la diminution de la
production n'est pas un simple problème des techniques agricoles ;
mais celui des aléas climatiques (C.Reijntjes,B.Haverkort et
A.Waters-Bayer.1995).
Il est vrai que le niveau de la production agricole est
limitée en groupement MUSINDI, mais en plus des limites dues aux
facteurs et pratiques agricoles qui créée un disfonctionnement
complexe des agro systèmes qui sont importants de prendre en compte dans
une exploitation agricole (Mathieu-Calame, ed.charles leopold 20007).
C'est pourquoi, penser que l'introduction d'une agriculture
écologique dans la vie du monde du paysan peut résoudre
parfaitement les problèmes environnementaux (désertification,
changements climatiques, famine, épidémies, pauvreté,
pollutions et autres) sans tenir compte des techniques appropriées,
c'est continué à crée un problème d'ordre agraire
purement communautaire car il existe une complexité entre l'agriculture
écologique (Agro systèmes) et la gestion et protection des sols
(DAGADI,2011).
Devant la complexité de la situation et le dilemme
entre la création des agro écosystèmes pour
résoudre un problème de relance de la production et de la
régénération des écosystèmes, on pourrait
envisager quelques pistes de solutions :
§ La formation des compétences locales aux
pratiques agro écologiques en créant un réseau de
vulgarisation des techniques adéquates de gestion durable de
l'environnement ;
§ Former et informer les populations de pays en voie de
développement afin de les permettre d'accroître la production tout
en préservant l'environnement qui est une complémentarité
des écosystèmes ;
§ Améliorer le statut des femmes qui sont
responsables non seulement de la moitié de l'agriculture du continent,
mais aussi de la commercialisation internationale et de la
sécurité alimentaire de cette agriculture.
O.I. Etat de la question
La science ne s'achève pas, au contraire, elle se
complète. Dans le cadre de la recherche scientifique, aucun chercheur ne
peut prétendre connaître tout et faire tout de ses propres
connaissances ; raison pour la quelle ces différents chercheurs
dans leurs recherches scientifiques converges dans leurs réflexions.
Notre sujet de recherche, d'étude et d'analyse à
été abordé aussi par différents chercheurs d'une
façon ou d'une autre avant nous ; il s'agit de :
1. KAKULE MATANDIKO dans sons TFC
intitulé « Analyse des pratiques agro écologiques par
la population de Lubero et son impact sur la production, cité de
Lubero ». Dans ses hypothèses il stipule que les mauvaises
pratiques agricoles, celles conventionnelles qui influencent les agriculteurs
suite à une intense promotion de celui-ci par des ONGs et Associations
agricoles seraient à la base de la baisse de la production agricole dans
la cité de Lubero. A célà s'ajoute le changement
climatique qui influence négativement la production agricole et oblige
les paysans à recourir aux agro systèmes ; mais la
vulgarisation des techniques agricoles durables et surtout agrobiologique
orientée vers le marché seraient une des stratégies pour
relancé la production agricole.
2. KAMBALE SIRIWAYO dans son Travail de Fin
de Cycle intitulé « Le déboisement et ses
conséquences socio-économiques en Territoire de Lubero, cas du
groupement NGULO » où il prouve que la démographie
galopante, la demande accrue des charbons de bois et de feu : la
construction et des planches destinés à la ville de Goma et
Butembo aussi pour la population locale serait les principales causes du
déboisement et de mégestion des terres arables qui affecte la
production agricole de cette population et cela aura comme répercutions
sur le déséquilibre écologique dans le groupement. Il
suggère que le reboisement et l'éducation de l'opinion (Eduction
Environnementale) sur la gestion et exploitation rationnelle des ressources
naturelles par des techniques et pratiques appropriées permettrait la
préservation de l'environnement et l'accroissement de la production par
le maintien de l'équilibre écologique.
3. Messager MWENGE SYALI.K. Dans son travail
intitulé «Etude des causes de la baisse de production agricole dans
la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA » qui dans ses
hypothèses prouve que la baisse de la production agricole est due par
des perturbations saisonnières et l'attaque se la culture de Manioc
par la Mosaïque. Il suppose et stipule que la vulgarisation des techniques
agricoles durables conduirait à la relance de la production agricole et
à la gestion durable des sols en groupement ITALA.
Quant à nous, dans le cadre de ne pas aller à
l'encontre des principes scientifiques stipulants que la transmission des
connaissances se complètent, nous voulons mener des recherches sur
l' « Essai d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et
son impact sur la production agricole en Territoire de Lubero, cas du
groupement MUSINDI » qui est notre milieu d'étude où
nous allons pu tenter trouver des pistes de solution par des orientations, des
renforcements, des améliorations et valorisation des compétences
locales en matières d'agriculture écologique est
célà par une base théorique rentable et surtout soutenue
pour accroître les capacités des vulgarisateurs des
différents institutions tant locales que nationale par une adoption des
techniques et méthodes d'une agriculture durable soutenue pour une
gestion intégrale des terres agricoles pourvoyeurs des ressources
alimentaires et du développement comme le disait MAXILIEN
FURI : « Le labourage et le pastorage son le deux manuel
de la France et le vrai mine du trésor du
Pérou ».
|