O.II. PROBLEMATIQUE
L'homme moderne, Homo sapiens est, apparu tardivement sur la
terre ; les premiers hommes peu nombreux et dépourvu des moyens
techniques ont vécu pendant longtemps en harmonie avec leur milieu comme
les autres animaux. Il a profondément changé avec la
première révolution industrielle et agricole au
néolithique, qui a favorisé des nombreux dangers et destruction
de la structure et texture du milieu vital comme la déforestation, le
changement climatique, les émissions des gag à effet de serre, la
régression des végétations naturelles, l'extinction des
certains mammifères et espèces phares voir même
endémiques (MAFUKO 2012 op.cit). L'homme par sa vocation cherche
à améliorer ses conditions de vie pour qu'il soit heureux par
l'exploitation de son environnement, mais les problèmes que pose ce
dernier son du fait qu'elle n'est pas extensible.
Tant que les hommes sont restés peu nombreux et leurs
moyens techniques rudimentaires, leurs impacts sur la nature a
été limité et localisé. Aujourd'hui il y a plus de
six milliards d'hommes sur la terre, et certaines régions sont
surpeuplées (Microsoft Encarta 2009). Les besoins en terres cultivables,
en matière première et en énergie croissent constamment et
les moyens techniques permettent de modifier ou même de détruire
le milieu à une puissance considérable dans la production des
biens vitaux pour notre survie. En autre, les hommes se concentrent dans des
milieux urbains et péri urbains qui sont considère comme pool de
développement et constituent une main d'oeuvre non productifs (MUZAMA
2010) et ils perdent ainsi contact avec la nature, ce qui pousse une
introduction de l'agriculture écologique dans la vie du paysan pour
essayer d'augmenté le rendement en préservant l'environnement.
L'espace cultural étant très réduit
suite à des multiples travaux de l'homme pour sa survie et son bien
être fait à ce que ce dernier recours à la création
d'une dualité des systèmes pour des pratiques agro
écologiques qui est un système de production agricole crée
par l'agriculteur dans le but d'améliorer voir même
augmenté la production en préservant l'environnement (DAGADI 2011
op.cit).
Une nouvelle source de tension potentielle se fait
aujourd'hui sentir : les inquiétudes à propos des
changements climatiques et aux émissions des gaz à effet de serre
posent de plus en plus des nations à s'intéresser à la
conversion des terres alluvionnaires et de vocation agricole à des
terres des pratiques des associations d'essences ligneuses et principalement
les graminées sylvicole et même forestiers avec des cultures
vivrières, pérennes et de rentes.
L'agriculture étant l'ensemble d'activités
concernant la domestication des plantes et des animaux destinés à
tirer de la terre des produits utiles à l'homme, notamment sur le plan
alimentaire (Microsoft Encarta 2009 op.cit), elle reste l'unique source de
revenu des sociétés et paysans du monde si seulement elle est
bien pratiquée ; bien que l'agriculture et le surpâturage
soient les facteurs favorisant la dégradation des ressources naturelles
et des émissions des gag à effet de serre qui entraîne un
réchauffement planétaire ; ceci pour le
développement économique des plusieurs pays du monde et du tiers
monde (MAFUKO 2012 Op.cit).
L'arbre ayant un intérêt écologique et
économique dans une dualité de système indéniable,
mais en raison d'une exploitation agraire, pour pallier aux problèmes de
réchauffement climatique et de la demande croissant en denrées
alimentaire ; la production agricole biologique ne répond plus aux
besoins croissant de l'humanité, vu la rareté des terres
cultivables qui s'est vu accentué ; il faut donc permettre aux
agriculteurs d'évoluer vers un état d'agriculture durable en
contrôlant la complémentarité et la complexité ou
l'exclusion de l'association des ligneux graminées vers des ligneux
légumineuses pour une bonne régénération et
l'enrichissement du sol.
Si des nombreux Etats ont reconnus depuis longtemps comme
nécessaire la préservation des terres arables, ces principes
d'une utilisation respectueuse et rationnelle des terres cultivables ont biens
souvent été ignorés, conduisant parfois à des
véritables catastrophes : en Asie, dans le Nord de la chine et dans
la région du Tigre et de l'Euphrate, des nombreux accidents comme
l'assèchement des rivières, l'infertilité des sols ont
été causés par les pratiques agro écologiques
d'association des graminées et des mauvaises pratiques agricoles.
Des dégâts similaires ont également
été observés dans la plupart des régions du monde
nouvellement développe, parfois du fait de l'introduction d'essence
inadéquates dans un nouvel environnement agricole (Mathieu -Calame, ed
Charles leopold ;Maayen 2007.op.cit.).
En République démocratique du Congo, la
pratique de l'agriculture durable biologique est contredis par celle
conventionnelle consistant au recours à l'association des essences
ligneux et des engrais chimiques pour des objectifs purement paysannes enfin de
satisfaire aux besoins primaires des ménages agricoles comme le bois de
chauffe, de construction, l'accroissement de la production en courte
période (IFDC, CATALIST RDC 2009).
Sachant que la RDCongo présente des fortes
potentialités agricoles, il a donc cette vocation ; ainsi cette
agriculture généralement traditionnelle peut pallier par un fait
fortuit à un problème duel qui est d'un cadre économique
et écologique.
Le groupement MUSINDI se situe dans le territoire de Lubero,
l'un des groupements productifs de la province en produits vivriers, de
rente ; la pratique agricole du groupement ne nécessite pas une
association des essences ligneux non légumineuses car le Nord Kivu est
la réserve de l'engrais organique du pays et possède une terre
à vocation agricole en climat idyllique.
Le Nord Kivu, région montagneuse, jadis le grenier du
pays en produit vivriers comme le haricot, la pomme de terre, le manioc, le
mais, la patate douce ; sa productivité s'est vue redressée
progressivement jusqu'aujourd'hui du fait d'une mauvaise gestion et des
mauvaise pratique des techniques et méthodes culturales est surtout par
une sylviculture inappropriée, des cultures itinérantes sur
brûlis, la non pratique de la jachère, la monoculture, la non
formation et vulgarisation des techniques durables, le
déséquilibre du marché agricole,....
L'agriculture du Nord Kivu étant
généralement du traditionnelle, c'est- dire que c'est la houe qui
reste l'outil principale de la production même si le gouvernement central
à doté la province des engins agricoles pour la
mécanisation et de la modernisation de l'agriculture, le territoire de
Lubero, notre milieu d'étude d'une façon élargie, mais
particulièrement le groupement MUSINDI connaît des
problèmes graves qui est de la rareté des terres cultivables
suite à une mauvaise gestion des terres cultivables par une sylviculture
d'essences du type Eucalyptus (E.Maidemia,E ;tereticomis, E.grandis et
saligna) qui ont un impact très négatif sur la gestion, la
durabilité des terres agricoles et l'augmentation de la pratique
agricole tels que la monoculture, la culture sur brûlis, la non pratique
de la jachère, les maladies cryptogamiques,.....
Malgré les efforts de la population paysannes du
groupement MUSINDI qui quitte chaque jours matin la houe à
l'épaule pour le champ, suite à une mauvaise gestion des terres
alluvionnaires, des zones maraîchers, des adrets et ubacs par un
reboisement ; aujourd'hui, ils parcours des dizaines et vingtaines des
kilomètres pour les pratiques agricoles, mais la production par des
moyens et techniques rudimentaires reste moins inférieurs à cause
des mauvaises pratiques des techniques culturales, de la réduction et
même l'exclusion de la jachère, les changement climatique ,
l'accroissement de la population, une sylviculture motivée par les ONGs
et Associations qui sont exigeantes .....
L'espoir, puis la conviction d'un paysan pilote qui est de
rendre service et d'orienter les idées de nos populations rurales, il ne
serait pas scientifique cet édit travail sans qu'on puisse
consulté des nombreux ouvrages dont certains chercheurs qui ont essayer
d'abordé certaines questions ayant trains à l'agriculture
écologique, dont leurs conclusions se sont généralement
axées sur l'apport des engrais organiques et une vulgarisation des
intrants agricoles (OGM ;semences) pour l'amélioration des
conditions de vie des familles paysannes en relançant la production
agricole ; quant a nous, analysant sur « Essai d'analyse des
pratiques agro écologiques et son impact sur la production agricole en
territoire de Lubero ; cas du groupement MUSINDI », tout au long
de notre étude, nous tacherons de répondre aux questions
suivantes qui seront le fil conducteur, d'analyse et de raisonnement de ce
travail :
1. pourquoi la productivité du groupement MUSINDI reste
totalement insignifiante malgré les efforts consentis dans la
praticabilité de l'agriculture écologique ?
2. Quels sont les facteurs motivationnelles des pratiques agro
écologiques vis-à-vis de celle traditionnelles
biologiques ?
3. Quelles sont les stratégies à adoptés
pour faciliter une adoption d'une agriculture écologique
appropriée en vue d'une augmentation, amélioration et gestion de
la qualité des sols ?
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