BIBLIOGRAPHIE
Boyé S., et al (2009), Guide de la
microfinance, Éd. Eyrolles.
Cerise-IRAM(2005), Guide opérationnel
d'analyse de la gouvernance d'une institution de microfinance.
Ganesh T.,(n.d), Sustainability and Governance of
Microfinance Institutions: Recent Experiences and Some Lessons for Southeast
Asia, Asian Journal of Agriculture and Development, Vol.
4, No. 1.
Labie M., (1999), la microfinance en question
limites et choix organisationnels,
Lapenue C., (2002). La gouvernance en microfinance
: grille d'analyse et
Perspectives de recherche. Revue
Tiers Monde, tome XLIII, n°172, pp 847 - 865.
Lelart M., (2006), De la finance informelle
à la microfinance, agence universitaire de la
francophonie.
Mori N., and Randøy T., (2011),
Determinants of Board Structure in Microfinance Institutions:
Evidence from East Africa.
Mori N., (2010), Roles of Stakeholders In
Strategic Decision-Making Of Microfinance Organizations,
International Business & Economics Research Journal - July 2010 Volume 9,
Number 7.
Périlleux A.,(2008), Les
coopératives d'épargne et de crédit en microfinance face
aux problématiques de gouvernance et de croissance,
working paper : 2008/7 centre de recherche warocqué.
Pierret D., et Doligez F., (2005), La gouvernance,
noeud gordien de la microfinance ?, ADA Dialogue, N°35,
décembre 2005.
ANNEXES
Annexe 1 PPPCR au Burkina Faso
Salué de 1988 à 1996 comme une success story de
la microfinance sahélienne, le PPPCR est entré en crise en 1997,
crise qui a débouché sur sa fermeture en 1999. Le projet a
achoppé principalement sur des dysfonctionnements de la gouvernance. La
défaillance des systèmes techniques a permis à la crise de
se développer : les systèmes d'information, de
comptabilité, mis en place dans la phase initiale, se sont
avérés inadaptés face à la croissance du projet ;
la mise en oeuvre du système de contrôle a été
tardive et rendue difficile par l'éclatement du dispositif (quatre
provinces sahéliennes) et la nature même du système
d'intermédiation adopté (crédit à caution
solidaire). Ne serait-ce que de faire respecter la loi et les règles
consignées dans la Convention signée avec le gouvernement. Si une
caisse (et le village qui est derrière) ne se conforme pas aux
règles, l'association peut (et doit, selon la convention) la mettre sous
tutelle et finalement l'exclure.
Mais, au-delà des difficultés techniques, c'est
le montage institutionnel du PPPCR qui a été au coeur des
dysfonctionnements de la gouvernance : un mandat d'opérateur
confié à une ONG burkinabé, créée de toutes
pièces, sans expérience dans la microfinance et à qui on
n'a pas donné les moyens d'acquérir les compétences
nécessaires ; des responsabilités mal définies entre
l'opérateur, l'institution d'appui technique, le maître d'ouvrage
et le bailleur de fonds : le manque de clarté dans les
responsabilités fut sujet d'incertitudes, d'approximations et de
tensions, entraînant une grande difficulté à prendre
rapidement des décisions, surtout en période de crise.
Cette crise résulte aussi des difficultés
d'atteindre rapidement l'équilibre financier avec le modèle
Grameen Bank transposé en Afrique.
Les problèmes liés à la formation ont
largement contribué à l'échec du projet : niveau de
recrutement initial et formation des cadres et des agents trop faible, absence
de formation de l'ONG opérateur, absence de formation des femmes
bénéficiaires du projet...
D'une manière générale, c'est le manque
de flexibilité par rapport au choix initial qui peut être
questionné. Au Burkina, l'expérimentation a été
réalisée au plus près possible du modèle initial de
la Grameen Bank. Des options plus ouvertes ont été prises
à la même époque en Guinée (zones économiques
diversifiées, crédits ouverts à l'ensemble des demandeurs,
hommes et femmes, à l'exception des catégories «
favorisées », gestion du crédit et de l'épargne par
des salariés de niveau universitaire). Ces options ont sans doute permis
de construire par la suite des solutions originales, avec la recherche d'un
équilibre de pouvoir entre responsables élus et techniciens de
bon niveau.
Source : CERISE -IRAM(2005)
Annexe 2 CRG en Guinée
Fruit d'une large concertation entre les acteurs
concernés, la composition de l'actionnariat et du conseil
d'administration du Crédit rural de Guinée vise à traduire
dans les structures le fonctionnement de la « gestion en commun »
propre au réseau. Deux collèges qui représentent les
principaux acteurs à la base du réseau constituent les «
piliers » de la gouvernance et doivent s'entendre autour des principales
orientations stratégiques du réseau.
Le collège des caisses locales, représentant
les emprunteurs-associés, détient 40 % du capital et propose cinq
candidats au Conseil d'administration. Statutairement, le Président du
CRG-SA est élu au sein de ce groupe d'administrateurs. Le collège
des salariés détient 35 % du capital et propose quatre candidats
au Conseil d'administration.
Les deux collèges qui représentent les
principaux intéressés par le développement du CRG, doivent
donc déboucher sur une vision commune autour des orientations
stratégiques. Pour faciliter l'émergence de compromis entre leurs
intérêts parfois contradictoires, le troisième
collège est constitué de partenaires extérieurs
minoritaires amenés à apporter une expertise technique et
financière, ainsi qu'une certaine capacité de médiation.
Il est composé de l'ancien opérateur du projet (l'IRAM), d'un
investisseur éthique (la SIDI) et de l'État guinéen qui
porte les engagements de futurs actionnaires privés nationaux, banques
commerciales ou organisations professionnelles intéressées au
développement des services du réseau (fédération de
producteurs agricoles, coopératives de pêcheurs, etc.).
Source : CERISE-IRAM (2005)
Annexe 3 COOPERATIVE D'EPARGNE ET DE CREDIT AMITIE
SALUTISTE
La COOPECAS est coopérative d'épargne et de
crédit créée le 20 mai 2000 par les anciens
élèves des écoles de l'Armée du Salut
réunies au sein de l'Association « ASSENEAS. »
Sa mission est de collecter l'épargne de ses membres et
leur octroyer du crédit. Sa cible ce sont les personnes démunies,
qui adhèrent en tant que membres, exclues du système bancaire
classique.
Sa vision est celle de s'installer dans toute la
République pour offrir ses services. Son objectif principal est de
maximiser l'avantage coopératif de ses membres en faisant fructifier au
mieux leur épargne.
Les produits que la COOPECAS offre sont : l'épargne
à vue, l'épargne à terme, l'épargne scolaire,
l'épargne à la carte, le crédit à la consommation
et à la production. La structure organisationnelle de cette Institution
en termes d'organes et de départements se présentent comme
suit : une Assemblée générale; un Conseil
d'administration; un Conseil de surveillance et un Comité de
crédit.
Source : l'auteur
Annexe 4 COODEFI
La COODEFI est une coopérative financière
initiée par la population de Butombo (Nord Kivu) en 1981 dans le but
de mettre ensemble leurs revenus afin de résoudre leurs
problèmes. En 1984 elle devient COOFIZA-Butembo (coopérative
financière pour le développement au Zaïre, c'est depuis
1991, elle a prit le nom de la COODEFI, elle est agréée par
depuis le 3 mars par l'arrêté Réf. : Gouv./D143/N ?
00295 du gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Elle a ouvert ses portes
à Kinshasa en juillet 2008 avec son agence de la commune de Kinshasa. Il
y a eu une forte adhésion des membres avec une concentration d'un grand
nombre dans la commune de la Gombe. Sur cette base, les membres ont
recommandé l'ouverture d'une seconde agence dans la commune de la Gombe.
Cette agence est devenue le siège de la COODEFI Kinshasa. Actuellement
COODEFI a deux agences à Kinshasa, le siège à Gombe aux
nouvelles galeries présidentielles local 1M9 et l'agence de la commune
de Kinshasa au bâtiment SOCAPI sur l'avenue Kibati n°57.
Source : l'auteur
Annexe 5 IMF LIFE VEST
LIFE VEST est une institution de microfinance qui a
été créée en 2004 et agréée en 2006.
Cet agrément se matérialisa par la lettre numéro2
Gouv/D.143/000923 de la Banque Centrale du Congo ainsi que par l'Ordonnance
Présidentielle n° 10/038 du 28 mai 2010. À ce jour, elle
compte deux agences, toutes localisées à Kinshasa : dans la
Commune de Gombe et dans celle de Ngaliema.
Mission
LIFE VEST lutte contre la pauvreté en offrant des
services financiers de
Proximité adaptés aux agents économiques
(micro-entrepreneurs) vulnérables mais crédibles, pour leur
permettre de développer des activités génératrices
des revenus.
Vision : LIFE VEST vise à devenir une grande
institution professionnelle au service de ses clients.
Valeurs : Honnêteté, travail et discipline.
Organes de gestion : L'organisation a mis en place une
structure organisationnelle qui reprend les organes de gestion ci-après
: l'Assemblée Générale le Conseil d'Administration le
Conseil de Surveillance le Comité de Gestion.
Source : l'auteur
Annexe 6 IMF APE
L'IMF APE fonctionne comme une IMF depuis 2008, elle a obtenu
l'agreement de la Banque Centrale du Congo comme entreprise de
microcrédit de deuxième catégorie le 22 mars 2010, sous
la forme de Société de Personnes à Responsabilités
Limitées (SPRL). L'IMF APE est située N/9 de l'avenue Pasteur
Baruti Q/Maman Mobutu C/Mont-Ngafula.
La mission de l'IMF APE en tant qu'une IMF de deuxième
catégorie, est d'appuyer les activités
génératrices des revenues installée dans la ville
province de Kinshasa, et de lutté contre la pauvreté par
l'octroi des microcrédits, et la formation de ses clients ;
Sa vision est d'être une entreprise microcrédit
fiable, viable, professionnelle et pérenne rendant des services
financiers de qualité à ses clients.
Produits offert l'IMF offre des services financiers et
non financier à ses clients ,il s'agit de microcrédit ,Micro
leasing, Crédit Éclaire ( Express), Crédit solidaire, et
Crédit individuel, pour le produits non financiers la formation aux
clients sur la culture du crédit dans le développement de la
PME, l'entreprenariat collectif, coopératif ou associatif, la
comptabilité et la gestion d'une PME, les techniques de vente, la
technologie appropriée dans la fabrication de certains produits, etc.
Source : L'auteur
|