INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
Certes, le problème de "Gestion
Académique" dans l'administration des universités, des
instituts supérieurs et des grandes écoles reste le plus
saillant, voire préoccupant des problèmes, auquel les dirigeants
responsables et prévoyants cherchent à tout prix à trouver
des solutions les plus adéquates possibles afin d'assurer l'organisation
et la structuration des divers postes de travail, la fiabilité dans le
traitement, la diffusion et la recherche des informations dans le but
d'éviter la lourdeur et l'encombrement dans l'environnement de travail.
Car, gérer une entité de l'entreprise, c'est la pourvoir avec
minutie de toutes les ressources nécessaires, d'une bonne politique et
d'une bonne stratégie de gestion ainsi que des outils
spécifiquement adaptés afin d'atteindre les objectifs
assignés par celle-ci.
Dans le temps actuel, l'intégration dans un
Système d'Information de Gestion Académique, et surtout dans
celui de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, d'un
Système Informatique est le choix le plus rationnel tenant compte de
l'évolution technologique, de l'organisation des activités de
l'entreprise et de l'immensité des opérations ainsi que des
effectifs croissants des étudiants. En outre, ce choix serait une
décision la plus rationnelle en vue de sauvegarder aussi la santé
voire la vie du personnel scientifique - académique - administratif
dudit institut afin d'éviter ou d'atténuer les travaux
harassants, stressants et répétitifs dans le sillage de circuit
de circulation des informations. Comme le confirment également
Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, "l'informatique s'est
glissée imperceptiblement dans la quasi-totalité de nos
activités quotidiennes" (1). Ainsi, l'ordinateur est l'outil le
mieux adapté dans tous les domaines de la vie micro-économique et
macro-économique où l'information a besoin d'être
traitée avec fiabilité et efficience.
Cependant, l'implantation ou l'intégration de cet outil
dans une entité comme celle du "Système d'Information de Gestion
Académique" requiert beaucoup plus de précautions si l'on veut
satisfaire les besoins des utilisateurs et atteindre dans un temps record les
objectifs poursuivis par le Système de Pilotage de l'organisation. Et
celle-ci ne doit pas se faire empiriquement : des dispositions techniques,
scientifiquement mesurées et préalablement étudiées
doivent être prises en compte pour la modélisation du
système d'information à automatiser.
(1) Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER,
Modélisation objet avec UML , 2ème tirage
2001, Editions
EYROLLES, Paris 2000, p. 5.
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Cela étant, le choix d'une méthode de
modélisation doit être le soubassement d'une bonne organisation de
cette informatisation. Car, une méthode d'analyse et de conception est
la voûte ou la clé pour la réussite du projet. Elle conduit
et cadre le projet ; et elle permet de visualiser toutes les perspectives des
propriétés et des divers comportements du domaine d'études
: les vues statiques et dynamiques du système d'information à
informatiser.
En guise d'une méthode de modélisation, la
conclusion des études menées dans le système existant doit
éclairer les dirigeants afin de déceler les failles ou les
avantages d'un traitement manuel dans la Gestion Académique.
Étant donné que les opérations des inscriptions, de
contrôle de scolarité et surtout les données
stratégiques de délibération des résultats des
étudiants doivent être traitées avec
sérénité, rapidité et fiabilité afin de
sauvegarder la notoriété de l'organisation et garantir le respect
du calendrier académique.
C'est dans cette profondeur qu'il nous a été
inspiré de se préoccuper de la Méthode Merise
et du projet de « Gestion Académique
». Et cela nous a amené à formuler et prendre
pour sujet d'études « Conception d'un Système
d'Information de Gestion Académique » en faisant des
investigations analytiques et objectives tout en considérant les
réelles activités de l'Institut Supérieur de Commerce de
Kinshasa.
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