II.7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Nous avons eu des difficultés à obtenir les
autorisations des responsables des hôpitaux dans lesquels nous devrions
collecter les données.
La lourdeur de l'administration de l'HBMM a fait que
jusqu'à ce jour nous n'avons obtenue même pas une réponse
négative.
Avec la défaveur de la période électorale
et des troubles qui s'en ont suivi, nous n'avons pas pu facilement rencontrer
les autorités favorables à notre recherche. Ceci a fait que nous
avons commencé la collecte des données avec retard. Aussi dans ce
contexte, beaucoup de malade ayant probablement peur de la suite de la
situation politique, ont préféré resté chez eux, ce
qui a entrainé une certaine baisse de la fréquentation dans ces
grandes institutions.
L'HGRPK, ne nous a pas laissé accéder aux
services des urgences de différents départements selon les
instructions reçues du ministre de la santé. Ceci à cause
des troubles dus à la situation politique qui prévalait. Ainsi,
nous avons décidé d'exclure l'HGRK de la liste des
hôpitaux où l'enquête devrait se dérouler,
malgré une autorisation un tardive de collecter seulement aux urgences
du département de pédiatrie.
Limites de l'étude
Pour avoir une aperçue globale de la situation des
patients consultants aux services des urgences à Kinshasa, il aurait
fallu une étude multicentrique avec des sites représentatifs de
tous les types des structures sanitaires. La CB est une structure privée
mais dont la création repose sur les vertus catholiques. Ceci explique
que ses coûts des soins soient assez bas, selon ses dirigeants. Les CUK
sont une structure publique. Cependant elles sont aussi un établissement
hospitalo-universitaire. Ainsi tout ne se passe pas comme dans les autres
hôpitaux publics.
En ce qui concerne les cas suivis, nous n'avons pas
interrogé systématiquement tous les malades qui s'étaient
présenté aux urgences. Notre équipe a travaillé au
maximum pendant 12 heures, alors que les urgences reçoivent 24 heures
sur 24 et les enquêteurs étaient absents des urgences certains
jours pour raison d'insécurité. Ils étaient en blouse
blanche, ce qui risque d'avoir entrainé le biais d'acquiescement (17).
L'absence d'un score de sévérité de
l'état des patients arrivant aux urgences ne nous a pas permis de
comparer nos résultats à ceux des autres sur cet aspect.
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