II-1-4- Les statistiques sur le trafic maritime du port de
Toamasina
Tableau n°5 : Statistique sur le trafic
maritime du port de Toamasina
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Année 2007
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Année 2008
|
Année 2009
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Année 2010
|
Année 2011
|
TOUCHEES DE NAVIRES (Nombre)
|
Long cours
|
350
|
431
|
392
|
394
|
391
|
Caboteurs
|
75
|
45
|
28
|
14
|
11
|
Pétroliers
|
55
|
47
|
53
|
47
|
47
|
Divers
|
12
|
19
|
25
|
21
|
10
|
Bornage et Pêche
|
973
|
928
|
838
|
993
|
1174
|
TOTAL
|
1465
|
1470
|
1336
|
1469
|
1633
|
TRAFIC DE CONTENEURS (EVP)
|
Conteneurs pleins
|
77641
|
93123
|
82980
|
84299
|
93839
|
Conteneurs vides
|
34816
|
50208
|
49300
|
56794
|
52385
|
TOTAL
|
112457
|
143331
|
132280
|
141093
|
146224
|
TRAFIC DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES (Tonnes)
|
Long cours
|
287880
|
377980
|
184640
|
67600
|
108980
|
Caboteurs
|
23210
|
24850
|
18400
|
12050
|
14220
|
Total débarquement
|
311090
|
402830
|
203040
|
79650
|
123200
|
Long cours
|
149230
|
88500
|
89960
|
148630
|
48710
|
Caboteurs
|
38580
|
43720
|
26630
|
18370
|
14410
|
Total embarquemen
|
187810
|
132220
|
116590
|
167000
|
63120
|
TOTAL
|
498900
|
535050
|
319630
|
246650
|
186320
|
TRAFIC DES HYDROCARBURES (Tonnes)
|
Débarquement
|
451444
|
486198
|
486808
|
501413
|
574840
|
Embarquement
|
170479
|
145632
|
129486
|
180092
|
183830
|
TOTAL
|
621923
|
631830
|
616294
|
681505
|
758670
|
Source : Contrôle de
gestion S.P.A.T
Sur la base des données statistiques
présentées ci-dessus, il est constaté que les bateaux de
bornage et de pêche représentent un volume important parmi les
navires faisant escale au port de Toamasina. Il s'agit de petites navigations
côtières qui assurent le ravitaillement, en produits de
première nécessité et en matériaux de construction,
des ports secondaires et des localités côtières difficiles
d'accès par la voie routière. La manutention des marchandises sur
ce type de navigation s'effectue généralement de façon
traditionnelle, à dos d'hommes. De même, l'arrimage de la
cargaison se fait à l'ancienne, directement au fond des cales ou sur le
pont du navire ; la taille du navire et les apparaux de bord ne permettant pas
le chargement/déchargement de conteneurs. Il semble évident par
conséquent que ce type de navigation sort du cadre de notre étude
qui sera axé, pour la suite, aux navires au long cours, principalement
les porte-conteneurs.
41
Outre un pic enregistré dans le courant de
l'année 2008, suivi d'une régression sensible due à la
situation socio politique qui a prévalu dans le pays depuis le
début de l'année 2009, les touchées de navires au long
cours sont pratiquement au même niveau, avec néanmoins un
léger recul de 0,51% en 2010 et de 0,76% en 2011.
Il serait intéressant de noter au passage une tendance
à la baisse quasiment identique et de façon constante au niveau
des trafics maritimes des caboteurs et des marchandises conventionnelles.
En revanche, force est de constater une appréciation
constante du volume de conteneurs manipulés, avec une moyenne variant
entre 5 et 7% par an.
Cette situation constitue un élément
déterminant qui influe substantiellement sur la politique de gestion de
la logistique au sein de la S.P.A.T.
En effet, il est clair que l'avenir de la S.P.A.T. repose
d'une part, sur les navires au long cours et d'autre part, sur le trafic de
conteneurs.
La partie introductive de cette étude nous a pourtant
permis de savoir que le port de Toamasina ne dispose que d'un seul poste
à quai dédié aux porte-conteneurs, le môle C3.
Au point de vue pratique, il faut noter par ailleurs que ce
quai sert à d'autres types de navires tels que les RORO, les bateaux de
croisière et les cargos mixtes lorsque leur tirant d'eau ne permet pas
leur accostage sur un autre quai.
Cela appelle à l'esprit la difficulté pour la
Capitainerie à gérer les entrées/sorties de navires au
long cours au port de Toamasina. C'est un effort constant de gestion minutieuse
de temps, de programmation sérieuse des manoeuvres d'entrée et de
sortie, de suivi rigoureux des opérations d'exploitation à quai
pour éviter les temps d'attente en rade, etc.
Il va sans dire que cette gestion physique des infrastructures
d'accueil va de pair avec une gestion d'information à temps réel
et de façon intégrée, c'est-à-dire assurant la
liaison avec tous les acteurs portuaires. L'important à ce sujet est de
voir ultérieurement les moyens mis en oeuvre à cet effet.
Dans tous les cas, cette étude sommaire permet d'ores
et déjà d'affirmer que la S.P.A.T. reste limitée au niveau
de ses infrastructures d'accueil des navires, que ce soit en nombre de quais
disponibles qu'au point de vue caractéristiques techniques, eu
égard au fait que, le quai C3 ne présente que 10,50 m de tirant
d'eau.
42
Photo n°5 : Situation actuelle du port
de Toamasina
Source : S.P.A.T
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