Section III : suggestions
Pour pallier à ces dysfonctionnements cités ci
haut, il serait souhaitable de proposer quelques solutions afin d'interpeller
l'Etat Centrafricain à songer sur la question de la centralisation des
recettes, qui a eu des impacts considérables sur le fonctionnement de
ces institutions publiques. Comme dit les classiques, notamment, la main
invisible d'Adam Smith, l'Etat n'est qu'un simple arbitre et doit laisser le
marché s'autoréguler, l'Etat doit laisser ces institutions
publiques s'autoréguler par rapport aux marchés. Cette
réforme a créé des effets considérables sur le
fonctionnement de ces institutions publiques. C'est ainsi que nous
suggérons à l'Etat centrafricain de restaurer l'autonomie
financière de ces institutions afin de bien assurer leurs
fonctionnements. Même si l'Etat se sent défaillant, il laisse
privatiser ces institutions au lieu de les faires asphyxiés par cette
réforme. Nous prenons le cas de Petroca qu'on la privatisée
jusqu'alors la population n'a pas eu des difficultés concernant les
ruptures temporaires de carburant. Dans le cas contraire, l'Etat centrafricain
crée un organe de contrôle interne et Audit au sein de ces
institutions afin de bien veuillez à l'application des procédures
financières de ces institutions publiques, cet organe à son tour
doit faire des rapports trimestriellement ou mensuellement de ses
activités. Nous interpellons l'Etat centrafricain à songer sur la
question de la centralisation des recettes et doit laisser ces institutions
publiques s'autoréguler par rapport aux conjonctures
socio-économiques de notre pays. Aussi, il faut que l'Etat centrafricain
reconstitue les conseils d'administration de ces institutions à leur
place afin d'éviter la perte de nos institutions publiques, car une
institution publique ne peut pas fonctionner sans un conseil d'administration,
puisque le conseil joue un rôle très important dans la gestion
d'une entreprise. Parce que c'est le conseil qui définit les politiques
générale d'une entreprise et traduit sous forme d'un plan a moyen
et long terme, ensuite établit le budget à base de ce plan afin
d'atteindre les objectifs fixés par ces institutions publiques. En
partant de cela l'organe de contrôle interne et Audit mise en place par
l'Etat pourrait contrôler tout ce cycle en vue d'assurer le bon
fonctionnement de ces institutions publiques. En somme, nous suggérons
à l'Etat centrafricain de regarder derrière voir les effets
causés par cette décision sur ces institutions publiques ainsi
que sur la population. Et essayer de prendre notre suggestion en
considération afin de sauver ces institutions publiques qui sont entrain
d'aller à la faillite.
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