Section II : critique du système de la
centralisation
Grâce à notre cours d'Audit Interne qui nous
permet d'analyser les forces et les faiblesses de cette décision,
l'Audit Interne vise en réalité l'amélioration d'un
système et il ne se contente pas de constater les effets au niveau des
informations disponibles, mais il recherche aussi loin qu'il faut dans
l'organisation de l'entreprise les causes profondes des
phénomènes que nous avons observés en s'étendant
à toutes les fonctions de l'entreprise y compris les fonctions
financières. Pendant une longue analyse de notre sujet nous avons pu
ressortir les effets positifs que négatifs de cette décision,
mais notre analyse nous fait ressortir plus des effets négatifs que
positifs. Nous avons pu constater qu'après cette réforme, ces
institutions publiques ont rencontrés des difficultés
énormes dans leur cycle de fonctionnement, or le centre nerveux d'une
institution publique est au sein de son cycle de fonctionnement, c'est à
ce niveau que l'entreprise publique va gagner ou perdre le combat pour la
création de richesse. Les difficultés de ces institutions
publiques sont élargies sur tous les niveaux (social, salarial,
rentabilité, productivité). Vu la dissolution des Conseils
d'Administration qui jouent un rôle très important dans ces
institutions publiques ; on lui attribue la mission de contrôler les
principaux dirigeants de ces institutions. Théoriquement, il doit
s'assurer que les décisions prises par ces derniers servent des
intérêts des actionnaires. Le Conseil Spécial de
Surveillance et de Redressement lui seul ne peut pas jouer le rôle du
Conseil d'Administration de toutes les institutions publiques de la RCA, car le
cumul de l'ensemble des responsabilités favorise les risques d'erreurs,
négligences, les fraudes et les dissimulations. Ce qui fait que ces
institutions publiques ne font qu'éprouver des difficultés dans
leur gestion. Or, en management des organisations on critique le modèle
de la centralisation du pouvoir au niveau hiérarchique, par contre le
meilleur modèle est la décentralisation du pouvoir entre les
différents acteurs permettant à tout un chacun de bien assurer
ses tâches. Puisque, le Gouvernement d'Entreprise est un mécanisme
mise en place dans les sociétés publiques afin de garantir
l'équilibre de pouvoir entre les organes de Direction, de Gestion et de
contrôle de la société. Maintenant, le gouvernement
Centrafricain cherche à adopter la politique de décentralisation,
mais par contre, il a centralisé les recettes de ces institutions
publiques. Nous voyons que le Conseil Spécial de Redressement et de
Surveillance est inefficace ce qui fait que cette décision a eu des
effets sur ces institutions publiques ainsi que sur la population. Nous prenons
le cas de la CNSS qui est une caisse de la sécurité sociale et
que normalement les propriétaires devraient être des employeurs et
employés parce que c'est eux qui versent des cotisations pour le
fonctionnement de cette institution et l'Etat devraient aider cette caisse par
des subventions, malgré tout cela cette structure a des dettes sur
l'Etat et celui-ci ose d'aller centraliser leurs recettes et rend la vie
difficile à ces papa retraités.
En somme, nous pouvons dire que cette décision
fragilise nos institutions et qui à des effets considérables sur
le plan social, financier, productivité. Il nous faut éclairer
sur la vraie raison de cette centralisation. Ce n'est pas un moyen pour l'Etat
de liquider les fonds appartenant à ces institutions publiques afin de
résoudre d'autres problèmes. Par là nous constatons que
l'Etat entend assainir les finances publiques en passant par ces institutions
publiques. Pour valider notre troisième hypothèse, nous avons pu
voir que la solution des problèmes de ces institutions ne demeure pas
dans la centralisation des recettes de ces institutions, contrairement, cette
décision ne fait qu'encore enfoncée de plus ces institutions dans
de grandes difficultés qu'on ne pourra pas mesurer les effets
néfastes.
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