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L'impact de la centralisation des recettes du secteur parapublic dans le compte unique du trésor en République Centrafricaine

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par Jonadab Morzime Lo Kasse
université de Bangui - Maitrise 2012
  

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1.3 - les raisons de la centralisation des recettes dans le compte unique du trésor public.

L'Etat, pour assurer son intervention dans l'activité économique, s'est fait accompagné par une organisation publique appelée l'entreprise publique. Elle aura comme rôle de concilier les principes d'un organisme d'intérêt public avec une gestion de type privé. Cette forme organisationnelle, considérée comme un instrument de politique économique dans le cadre du modèle Keynésien, trouve son fondement dans l'interventionnisme de l'Etat dans les activités économiques.

L'intervention de l'Etat se justifie pour corriger les défaillances ou les imperfections du marché. Mais, cette intervention de l'Etat, fait souvent l'objet de critique. Pour les uns, l'Etat n'est qu'un simple arbitre et doit laisser le marché s'autoréguler ; c'est le cas des classiques, notamment, la main invisible de Chandler. Une autre tendance soutien l'intervention de l'Etat, pour assurer la restauration de l'équilibre du marché, en cas d'altération de ce dernier. L'existence de l'entreprise publique réside dans sa mission de service public ou la satisfaction de l'intérêt général. En effet, l'Etat cherche par l'intermédiaire de ses entreprises à limiter les faiblesses conjoncturelles de l'investissement privé par des augmentations de la formation brute de capital fixe des entreprises publiques.

C'est ainsi qu'en septembre 2009, au palais de la présidence où le Chef de l'Etat a convoqué une réunion avec les responsables des sociétés d'Etat, offices publics et Agences concernant la gestion des fonds de ces institutions pour leur recommander de faire des efforts dans la gestion de leurs fonds afin de dégager un résultat bénéficiaire à la fin de période. Mais trois(3) ans plus tard la situation reste stagnante, ce qui a poussé le chef de l'Etat à prendre cette grande décision qui pourra avoir des impacts sur nos institutions publiques. Il a pris sa responsabilité de créer un organe spécial dénommé conseil spécial chargé de la surveillance et du redressement des entreprises et offices publics. Cette décision qui à une portée capitale se justifie par trois(3) raisons qui sont :

a)Echec dans les missions confiées par l'Etat ;

b) Le gaspillage de fonds par les dirigeants ;

c)La sécurisation et la transparence dans la gestion des fonds de ces sociétés.

a) Echec dans les missions confiées par l'Etat

Ensemble avec l'Etat nous pouvons confirmer que les institutions publiques ne donnent pas la satisfaction à la population centrafricaine par rapport à la qualité, la quantité de biens et service offert à la population. Juste pour dire que ces institutions échouées dans leurs missions confiées par l'Etat, par exemple, la satisfaction de la population à travers les activités sectorielles que chacune des sociétés d'Etat mènent. Nous pouvons citer le cas de la Société Centrafricaine des Télécommunications(Socatel) et de la Centrafricaine des Palmiers (Centra palm). Personne ne peut dire le contraire, que depuis l'existence de ces institutions, aucune d'entre elles n'arrivent à satisfaire le besoin des centrafricains. Pour la Socatel qui était installée depuis en RCA, n'arrive pas à couvrir tout le territoire centrafricain en mettant à notre disposition les moyens de communication ainsi que le centra palm qui est destiné pour la consommation, mais aussi la population n'arrive pas à la consommer à sa faim. Ces deux(2) exemples phares permettront à tout un chacun d'apprécier l'interventionnisme de l'Etat dans les activités commerciales.

b) Le gaspillage de fonds par les dirigeants

En dépit, de l'échec fait par ces institutions sur le plan sectoriel de leurs activités à mener, elles sont devenues des vaches à lait pour ceux qui sont appelés à les gérer. C'est pour dire que, lorsque ces institutions réalisent des bénéfices, l'investissement ne suit pas encore moins le contrat plan ou le business plan. Le budget élaboré par la société est un budget strictement destiné à la consommation, juste pour liquider les recettes réalisées. A ce niveau, on peut parler de problème de gestion assumée par des dirigeants de ces sociétés. Pourquoi parle- t-on de gestion et des dirigeants ? En réponse, la gestion concerne beaucoup plus les recettes de ces sociétés qui ne respectent pas les procédures édictées dans le statut de ces sociétés, pour les dirigeants cela touche beaucoup plus la nomination de ces derniers à la tête de ces institutions, pour la simple raison, qu'on peut nommer une personne à la tête d'une institution, mais elle ne dispose pas des compétences suffisantes pour assurer la bonne marche de cette institution.

c)La sécurisation et la transparence dans la gestion des fonds de ces sociétés.

La troisième raison est que, fort de ce qui a été évoqué ci-dessus, le gouvernement décide d'opter pour la politique de redressement des sociétés d'Etat, Offices publics et Agences. Cette décision intervient dans le souci de sécurisation et de transparence dans la gestion des fonds. Dorénavant, les sociétés d'Etat, Offices publics et Agences doivent présenter un plan de gestion sur une période de un(1) ou deux(2) mois et c'est l'Etat qui autorise le financement de ce plan de gestion et les responsables ont pour obligation de présenter les pièces justifiant leurs dépenses. Ces trois raisons justifient la grande décision prise par le gouvernement sous la clairvoyance du Président de la République chef de l'Etat.

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