2. Le droit à la
protection des intérêts économiques
Sous cette rubrique, les acheteurs des biens et les
utilisateurs de services doivent être protégés contre les
abus de pouvoir de la part des vendeurs. Ce droit implique également une
amélioration de la gamme et de la qualité des services rendus aux
consommateurs.
A travers ce droit, le consommateur doit être en face de
plusieurs produits ou services, afin de lui permettre d'avoir sur le
marché et par conséquent, de préférer tel bien ou
tel service au lieu de l'autre.
Malheureusement, la naïveté et
l'inexpérience du consommateur, la naïveté des produits et
services, la publicité tapageuse faite autour d'eux, a rendu difficile
et arbitraire les intérêts économiques du consommateur.
Mais dans le cas d'espèce, le consommateur des produits
ou des biens se trouve confronter en face d'un contrôleur qui est
l'Office Congolais de Contrôle jouissant d'un monopole sur le
marché quant aux contrôle de ce service, et par voie de
conséquence, plusieurs lors se constante à l'occasion de la
consommation.
Alors qu'en réalité le consommateur pour mieux
protéger son droit devrait faire un choix libre et comparer les prix et
la qualité des services. C'est ainsi que le consommateur a aussi droit
à l'information et à l'éducation.
3. Le droit à
l'information et à l'éducation
Ici l'acquéreur des biens ou utilisateurs de services
doit disposer d'une information suffisante qui lui permet d'avoir des
connaissances quant des produits ou services rendus, mais aussi d'effectuer un
choix rationnel entre les produits et les services concurrent, d'utiliser en
toute sécurité ledit produit et de revendiquer la
réparation des dommages éventuels.
L'information des consommateurs, élément
essentiel de leur protection doit absolument s'accompagner, voire être
précédé d'une véritable éducation,
c'est-à-dire d'une meilleure formation des consommateurs, afin qu'ils
soient en mesure d'utiliser convenablement leurs connaissances en
matière de consommation.
Par conséquent, si l'information demeure utile, en
améliorer le sort des consommateurs, d'éducation de ces derniers
s'avère indispensable. En effet, face à la multitude des produits
offert à son choix, face à la prolifération des
informations, contradictions face aux tentatives de manipulation dont il peut
être l'objet, le consommateur a besoin d'apprendre à
réfléchir, à ces questions à exercer son esprit
critique, et il peut le faire très tôt et très
concrètement sur les exemples de la vie quotidienne.
En somme, le consommateur éduqué est celui qui
compte devant tant sur lui-même, qui agit en responsable, et qui prend
conscience du rôle que la société attend de lui devant le
développement rapide des techniques et les abus commis par les
commerçants peu à peu scrupuleux. L'information qui
éclaire et conduit le consommateur à choisir et à se
prononcer en fonction du rapport qualité et prix apparait comme une
étape décisive vers la formation des consommateurs.
Dès lorsqu'elle est objective, l'information compte les
consommateurs dans leur position face à des partenaires plus
expérimentés. Pour l'instant, il importe de rechercher dans
quelle mesure l'information peut contribuer à l'éducation des
consommateurs. Certainement dans la mesure où elle les amènerait
à comparer les produits qui leur est offert, à choisir et
s'engager en plein connaissance de cause. L'information objective exercerait
dans ce cas une influence « bénéfique » sur
les consommateurs et favorisait leur éducation.
Ainsi donc, l'Office Congolais de Contrôle devrait
organiser des séminaires et des colloques en vue d'informer les
consommateurs et de les éduquer quant à la qualité de leur
services et leur prix.
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