4.1.3.3. Niveau des revenus
des exploitations maraîchères
Le bon fonctionnement des exploitations est tributaire du
revenu tiré des diverses activités pratiquées. C'est lui
qui permet aux maraîchers de s'assurer l'achat d'aliments, d'intrants
agricoles, de biens d'équipement...
Le tableau 10 présente les recettes par campagne
maraichère, celles issues des autres activités et les charges par
campagne et ce, en fonction des villages. Il ressort de ce tableau que ce sont
les producteurs de Doli qui enregistrent les recettes les plus importantes par
campagne maraîchère avec 597 273 Fcfa/exploitants. Ils sont
aussi ceux qui enregistrent les charges les plus élevés (198 000
Fcfa/exploitant). Les producteurs de Toudoun Souya se placent en seconde
position, ceux de Toro où la pratique du maraîchage est la plus
ancienne viennent en troisième position.
Tableau 10: Revenus et
charges moyens par exploitants et par village
Village
|
Revenus (recettes maraichères)
|
Revenus des autres activités
|
Charges maraichères
|
Toro
|
333532
|
117176
|
137202
|
Doli
|
597273
|
261429
|
198000
|
Toudoun Souya
|
376167
|
266000
|
129875
|
Doutchin Fara
|
185364
|
163750
|
106364
|
Vallée
|
Masculin
|
468300
|
206724
|
173320
|
Féminin
|
173677
|
58375
|
86742
|
Total
|
355543
|
174649
|
140185
|
Globalement, au niveau de la vallée de Toro, le
maraîcher moyen de l'échantillon a des recettes moyennes par
campagne maraichère de 355 543 Fcfa, des charges moyennes de
140 185 Fcfa soit un revenu moyen de 215 358 Fcfa (355 543 Fcfa -
140 185 Fcfa). Le revenu moyen pour les autres activités est de
174 649 Fcfa (figure 5). Cependant, des disparités existent entre
les sexes car aussi bien le revenu par campagne que celui provenant des autres
activités des hommes sont trois (3) fois supérieurs à
celui des femmes.
4.1.3.4. Système
d'élevage
Après l'agriculture (agriculture pluviale et
maraîchage), l'élevage est la seconde activité des
exploitants de la vallée de Toro. En effet près de la
moitié de la population de l'échantillon (49,4%) affirme
être en train de pratiquer cette activité.
Les principales espèces élevées sont les
bovins (2,5%), les ovins (32,5%), les caprins (10%), les asins (7,5%) (Figure
6). Ici aussi, des associations d'espèces existent. La volaille est
élevée par tous les exploitants.
Figure 3:
Répartition des exploitations selon les animaux
élevés
Le type d'élevage le plus répandu autour de la
vallée reste essentiellement sédentaire puisqu'il est
pratiqué par 95% des enquêtés contre seulement 5% pour le
type semi-transhumant (tableau 11).
Tableau 11: Les exploitations
selon les systèmes d'élevage
|
Pratique élevage(%)
|
Type élevage (%)
|
Animaux élevés (%)
|
oui
|
non
|
Sédentaire
|
Semi-transhumant
|
Bovin
|
Ovin
|
Caprin
|
Asin
|
Village
|
Toro
|
24,7
|
33,3
|
50,0
|
|
2,5
|
12,5
|
5,0
|
7,5
|
Doli
|
7,4
|
6,2
|
12,5
|
2,5
|
|
2,5
|
2,5
|
|
Toudoun Souya
|
7,4
|
7,4
|
12,5
|
2,5
|
|
10,0
|
2,5
|
|
Doutchin Fara
|
9,9
|
3,7
|
20,0
|
|
|
7,5
|
|
|
Vallée
|
49,4
|
50,6
|
95,0
|
5,0
|
2,5
|
32,5
|
10,0
|
7,5
|
|