1.2.4 Interactions
Une interaction, dans le langage courant, est l'action ou
l'influence réciproque qui peut s'établir entre deux objets ou
plus. Une interaction est toujours suivie d'un ou plusieurs effets (exemple de
médecine : effet indésirable d'une interaction
médicamenteuse). Selon MORIN E., (1977) : « une interaction est
un échange entre deux entités sociales. Les interactions sont des
actions réciproques modifiant le comportement ou la nature des
éléments, corps, objets, phénomènes en
présence ou en influence ».
Le terme d'interaction est souvent utilisé comme une
contraction d'interaction sociale. Selon MARC E., et PICARD D., (2006) :
« l'interaction ne fait pas l'objet d'une définition unique,
mais présente au contraire une certaine dispersion sémantique,
elle désigne tantôt un processus, tantôt un objet,
tantôt un point de vue (notamment dans la perspective interactionniste)
pour appréhender des phénomènes relationnels ».
Toujours selon les mêmes auteurs, l'interaction reste l'objet
privilégié de la psychosociologie et de la psychologie sociale.
Les interactions sont « verbales » ou «
non-verbales » (gestes, regard, attitudes...). Elles peuvent
être positives, négatives ou ambivalentes.
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1.2.5 Prise en charge
Un malade est une personne souffrant d'une maladie, lorsqu'il
est pris en charge il devient alors un patient. La drépanocytose est une
affection de longue durée nécessitant une prise en charge
à 100 % à travers un suivi et des soins prolongés (plus de
6 mois) et dont les traitements sont coûteux. Selon TURSZ A. (2003), une
prise en charge requiert des conditions : « La nécessité
d'une prise en charge « de fond » dans un centre
spécialisé, mais la reconnaissance du rôle occasionnel,
voire fréquent, de médecins urgentistes(Services d'urgence
d'hôpitaux de niveaux divers...) et de médecins
généralistes, et donc le besoin en information et formation de
ces professionnels l'importance d'une bonne collaboration entre les services
spécialisés et les services d'urgence à l'intérieur
d'un même hôpital et enfin la valorisation du rôle potentiel
de médecins libéraux et hospitaliers auprès des
médecins scolaires et plus largement du secteur de l'enseignement
».
Ainsi la prise en charge serait donc une relation de
confiance avec son médecin et le sentiment d'être compris et bien
conseillé par lui peuvent apaiser, stimuler et réconforter. Cela
est particulièrement vrai à l'heure d'opter pour un traitement ou
de prendre des décisions dans l'intérêt de sa
santé.
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