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La problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate

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par Abdoulaye Sène
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2010
  

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III-IV- impacts de la gestion participative

La CR de Ndiaffate a établi sur le plan local de développement en Novembre (2007).

Les instituions mises en place par la Convention Locale établie en 2004 sont en léthargie selon le PLD (2007).

La raison évoquée est l'absence de termes de références appropriées et de visibilité associée au faible niveau d'instruction des personnes qui les composent.

Avec la nouvelle dynamique, il est à espérer un regain d'intérêt pour la gestion et la réhabilitation

- des ressources hydriques, des sols et de la végétation

Surtout dans un contexte de renforcement des moyens des collectivités locales qui ont toujours dit que la décentralisation leur a transféré des compétences sans leur transférer les moyens pour les exercer. Il est de plus en plus demandé que l'Etat donne aux structures mises en place par les populations elles mêmes, les moyens de fonctionner.

Conclusion partielle

La gestion des ressources naturelles au niveau local découle des institutions nationales mises en place au niveau central et des outils élaborés de l'indépendance à nos jours.

La Commission Consultative de la Protection de la Nature et de la Conservation des Ressources Naturelles, la Commission Nationale de l'Environnement, le Secrétariat d'Etat à la Protection de la Nature fut institué, rattaché à la Primature, incluant la Direction des Eaux et Forêts et la Direction des Parcs Nationaux, le Ministère du Développement industriel et de l'Environnement et un Bureau de coordination, la Direction de l'Environnement ont été tour à tour les institutions en charge de la gestion des ressources naturelles au niveau étatique.

Cette instabilité institutionnelle sera porteuse de plusieurs entraves dont les plus graves sont l'absence de coordinateur des actions en matière de gestion des ressources naturelles, la prolifération des initiatives et l'absence d'appropriation des politiques par les élus locaux. C'est ce diagnostic qui justifie la création du Conseil Supérieur de l'Environnement et des Ressources naturelles. (CONSERE, 1993)

Le Consére. Il est créé par le décret n° 93-885 du 04 Avril 1993. Sa mission est d'assurer la planification, la coordination et le suivi des actions de gestion des ressources naturelles et de l'environnement dans la perspective du développement durable au niveau national.

Au niveau local c'est véritablement le conseil rural qui gère les ressources naturelles.

La Communauté Rurale est une collectivité locale dotée d'une assemblée élue au suffrage universel, il bénéficie de l'autonomie financière.

De par la promulgation de la loi n° 96-97 du 22 Mars 1996 partout transfert des compétences et relative à la décentralisation, le Conseil Rural est devenu le principal acteur administratif en matière de réhabilitation et de conservation des ressources naturelles en milieu rural.

En effet, le décret d'application n° 96-1134 du 24 Décembre 1996 stipule en son article 3 : « Les collectivités locales gèrent les ressources naturelles et l'environnement dans la limite des compétences qui leur sont transférées. Elles exercent ces compétences en sus de ces compétences dans ces mêmes domaines. Les collectivités locales veillent à la protection et à la gestion rationnelle des ressources naturelles et de l'environnement. Elles suscitent la participation de tous les acteurs dans le strict respect des principes, des orientations politiques, ces options techniques et de la réglementation en vigueur ».

Cependant les chefs de village sont incontournables pour la réussite de toute action de gestion ou de restauration durale des ressources naturelles, car le consensus est réel autour de leur personne.

Les premiers outils de planification environnementale élaborés au Sénégal sont des instruments de politiques sectoriels. Le dispositif est complété par les ONG et autres partenaires au développement

Les stratégies de gestion et de réhabilitation sont du fait de l'Etat des paysans ou des partenaires au développement.

.L' impacts de ces stratégies de gestion et de réhabilitation est faible. Ce sont aujourd'hui les paysans qui développent des actions fondées sur les savoirs traditionnels, mais des programmes d'envergures de formations et d'encadrement sont nécessaires pour faire face à la situation actuelle de dégradation de l'environnement. Ces programmes devraient s'accompagner d'un outillage approprié vu l'état obsolescence de l'existant.

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