III-IV- impacts de la
gestion participative
La CR de Ndiaffate a établi sur le plan local de
développement en Novembre (2007).
Les instituions mises en place par la Convention Locale
établie en 2004 sont en léthargie selon le PLD (2007).
La raison évoquée est l'absence de termes de
références appropriées et de visibilité
associée au faible niveau d'instruction des personnes qui les
composent.
Avec la nouvelle dynamique, il est à espérer un
regain d'intérêt pour la gestion et la réhabilitation
- des ressources hydriques, des sols et de la
végétation
Surtout dans un contexte de renforcement des moyens des
collectivités locales qui ont toujours dit que la
décentralisation leur a transféré des compétences
sans leur transférer les moyens pour les exercer. Il est de plus en plus
demandé que l'Etat donne aux structures mises en place par les
populations elles mêmes, les moyens de fonctionner.
Conclusion partielle
La gestion des ressources naturelles au niveau local
découle des institutions nationales mises en place au niveau central et
des outils élaborés de l'indépendance à nos
jours.
La Commission Consultative de la Protection de la Nature et de
la Conservation des Ressources Naturelles, la Commission Nationale de
l'Environnement, le Secrétariat d'Etat à la Protection de la
Nature fut institué, rattaché à la Primature, incluant la
Direction des Eaux et Forêts et la Direction des Parcs Nationaux, le
Ministère du Développement industriel et de l'Environnement et un
Bureau de coordination, la Direction de l'Environnement ont été
tour à tour les institutions en charge de la gestion des ressources
naturelles au niveau étatique.
Cette instabilité institutionnelle sera porteuse de
plusieurs entraves dont les plus graves sont l'absence de coordinateur des
actions en matière de gestion des ressources naturelles, la
prolifération des initiatives et l'absence d'appropriation des
politiques par les élus locaux. C'est ce diagnostic qui justifie la
création du Conseil Supérieur de l'Environnement et des
Ressources naturelles. (CONSERE, 1993)
Le Consére. Il est créé par le
décret n° 93-885 du 04 Avril 1993. Sa mission est d'assurer la
planification, la coordination et le suivi des actions de gestion des
ressources naturelles et de l'environnement dans la perspective du
développement durable au niveau national.
Au niveau local c'est véritablement
le conseil rural qui gère les ressources naturelles.
La Communauté Rurale est une collectivité locale
dotée d'une assemblée élue au suffrage universel, il
bénéficie de l'autonomie financière.
De par la promulgation de la loi n° 96-97 du 22 Mars 1996
partout transfert des compétences et relative à la
décentralisation, le Conseil Rural est devenu le principal acteur
administratif en matière de réhabilitation et de conservation des
ressources naturelles en milieu rural.
En effet, le décret d'application n° 96-1134 du 24
Décembre 1996 stipule en son article 3 : « Les
collectivités locales gèrent les ressources naturelles et
l'environnement dans la limite des compétences qui leur sont
transférées. Elles exercent ces compétences en sus de ces
compétences dans ces mêmes domaines. Les collectivités
locales veillent à la protection et à la gestion rationnelle des
ressources naturelles et de l'environnement. Elles suscitent la participation
de tous les acteurs dans le strict respect des principes, des orientations
politiques, ces options techniques et de la réglementation en
vigueur ».
Cependant les chefs de village sont incontournables pour la
réussite de toute action de gestion ou de restauration durale des
ressources naturelles, car le consensus est réel autour de leur
personne.
Les premiers outils de planification environnementale
élaborés au Sénégal sont des instruments de
politiques sectoriels. Le dispositif est complété par les ONG et
autres partenaires au développement
Les stratégies de gestion et de réhabilitation
sont du fait de l'Etat des paysans ou des partenaires au
développement.
.L' impacts de ces stratégies de gestion et de
réhabilitation est faible. Ce sont aujourd'hui les paysans qui
développent des actions fondées sur les savoirs traditionnels,
mais des programmes d'envergures de formations et d'encadrement sont
nécessaires pour faire face à la situation actuelle de
dégradation de l'environnement. Ces programmes devraient s'accompagner
d'un outillage approprié vu l'état obsolescence de l'existant.
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