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La problématique du paludisme et la réponse du pouvoir public face à  la gestion des fléaux sociaux et protection sanitaire; cas de la lutte menée au bas-Congo de 2007 à  2012

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par Didier NGOMA MABIALA
Université catholique du CEPROMAD/UNIC-MATADI - Licence en management et sciences économiques, Option;gestion des ressources humaines 2012
  

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1.5.3. ECOLES DES PENSEES EN MANAGEMENT

Plusieurs écoles des pensées du management ont existé et continuent à être pratiquées par les organisations.

Dans le cadre de notre travail, nous avons retenu deux classifications : l'une de Bernard TURGEON, l'autre de Georges TERRY et Stephen FRANKLIN.

Notons qu'à ces différentes classifications nous ajouterons l'école de l'excellence de Thomas J.PETERS et Robert WATERMAN. Ces différentes écoles nous donnent une vision globale du management.

1.1.1.5. CLASSIFICATION DES ECOLES SELON BERNARD TURGEON

Reconnaissons qu'à travers l'histoire spécialisée en management, plusieurs théoriciens nous ont légué un riche héritage inhérent au comportement et surtout aux rôles joués par les gestionnaires (13(*)).

Bernard TURGEON nous les présente en termes d'approches. Il s'agit de :

- L'approche du management scientifique ;

- L'approche des relations humaines ;

- L'approche des principes universels ;

- L'approche systémique ;

- L'approche du management situationnel ;

- L'approche d'Amae (14(*)).

1.1.1.5.1. Ecole du management scientifique

Fréderic Winslow TAYLOR (1856-1915) de nationalité Américaine a été qualifié de père de cette école. Il pensait que la gestion et non la main d'oeuvre constituait un problème à l'industrie.

De sa part TAYLOR observait que les travailleurs croyaient que l'exécution rapide de leurs taches supprimait leur emploi.

Il appelait à une révolution mentale qui fusionne les intérêts des dirigeants et ceux des travailleurs en un tout gratifiant pour les deux parties.

TAYLOR avait demandé aux dirigeants et leurs collaborateurs d'avoir une compréhension sur la quantité et la qualité du travail à réaliser au cours d'une journée honnête de travail.

Il a ainsi considéré qu'il n'y a qu'une façon efficace d'accomplir chacune des fonctions placées sous l'égide d'un gestionnaire car celui-ci doit :

- Déterminer les méthodes de travail les plus efficaces.

- S'assurer que les travailleurs ont accepté les procédures retenues

Cette école, qui historiquement est associée à des considérations économiques telles que les coûts, l'utilisation du temps et l'efficience n'a pas manqué de récolter des sévères critiques autour du travail en chaîne et la satisfaction attendue par l'employé qui sans doute serait restreinte.

Cette école figure également dans la classification de TERRY et FRANKLIN.

1.1.1.5.2. Ecole des relations humaines

Cette école qui privilégie les relations humaines est aussi appelée l'école de comportement dans la typologie de G.TERRY et FRANKLIN.

Le père de cette école est Elton MAYO et cette école est née des réactions au mouvement de management scientifique.

Elton MAYO et Fritz ROETHLISBERGER ont mené des célèbres études à l'usine de Hawthome Works of the western Electric Co en 1924. Ces recherches consistaient à déterminer les effets des facteurs environnementaux sur la productivité de la main d'oeuvre.

L'essentiel des résultats est que l'on ne découvrit aucune relation systématique.

Elton MAYO et ses collaborateurs sont appelés à étudier ce phénomène et ont tenté d'introduire des innovations entre autres : période de pause, dîners collectifs, semaine de travail raccourcie. Contrairement à leur attente, ces innovations n'ont pas produit des effets négatifs sur la productivité plutôt que positifs.

La publication de ces résultats en 1939 salua une ère nouvelle appelée l'Ecole des relations humaines dans laquelle les conclusions suivantes ont été tirées :

- Le travail est une activité à la fois sociale et physique ;

- L'organisation informelle dans le milieu de travail crée et renforce ses propres normes et codes de comportement.

1.1.1.5.3. Ecole des principes universels

Le père de cette école est le français Henri FAYOL (1845-1925), un des rares Européens à avoir étudié les organisations formelles lors du courant des pensées du management scientifique.

Dans son ouvrage intitulé  « Administration générale et industrielle » publié en 1916, ce grand responsable d'une entreprise de charbon définit l'administration comme l'activité consistant à diriger des individus dans des contextes variés et ses principes.

Il subdivise les activités en six catégories dont : activités techniques, commerciales, financières, administratives, de sécurité et de comptabilité.

C'est dans les activités administratives qu'il va parler de cinq fonctions du management définies par cinq infinitifs qui sont :

- Prévoir : pour pouvoir le préparer par un programme d'action.

- Organiser : construire une structure avec une définition claire des responsabilités et l'unité de commandement.

- Commander : assurer le fonctionnement de l'organisation.

- Coordonner : tous les actes de l'entreprise.

- Contrôler : pour vérifier si tout est conforme au programme, aux ordres, aux principes.

Les principes définis par FAYOL gardent encore leur valeur scientifique dans le management actuel.

1.1.1.5.4. Ecole systémique

Cette approche place l'accent sur les interdépendances des éléments constitutifs du système et entre les autres systèmes en interaction dans un environnement donné.

Une organisation comme l'entreprise existe en soi mais pour bien en comprendre le fonctionnement, il faut comprendre les éléments extérieurs qui l'affectent comme : la concurrence, les lois, les fournisseurs, les clients d'une part et d'autre part les éléments intérieurs comme des groupes qui la constituent, les diverses taches du gestionnaire et de chacun.

Dans ce contexte, l'analyse s'intéressera à :

- Définir l'organisation en tant que système ;

- Identifier des systèmes plus vastes ;

- Créer des sous systèmes organisés ;

- Etablir des communications entre les sous systèmes ;

- Intégrer les éléments du système.

Cette approche est également abordée par G.TERRY et S.FRANKLIN

1.1.1.5.5. Ecole situationnelle

Elle est appelée école de contingence. L'apologiste reconnu de cette approche est R.P.LAWRENCE. Le terme contingence est perçu dans le sens de la dépendance.

Cette école part de la théorie systémique qui reconnait l'interdépendance des éléments constitutifs d'un système et cherche à saisir quel élément est sujet à quel facteur de l'influence dans l'organisation.

Lawrence invite les gestionnaires à utiliser des techniques et la philosophie du management qui correspondent aux circonstances comme il n'ya pas deux systèmes identiques mais au moins semblables.

Cette école s'inscrit en faux contre la jurisprudence qui se réfère aux jugements rendus par d'autres cours et tribunaux. Les adeptes de cette école affirment que la suprématie du leader dépend de trois facteurs à savoir :

- Les relations entre le leader et les membres ;

- La structure des taches (objectifs clairs) ;

- La force et la position du leader.

De ces trois facteurs dépendent l'efficacité et le style de direction.

Cette approche est la plus acceptée et la plus répandue comme une des méthodes du management.

1.1.1.5.6. Ecole d'AMAE

La paternité de cette école est attribuée à William OUCHI qui s'est inspiré des théories de X et Y de DOUGLASS, Mc GREGOR pour en faire la théorie Z.

L'accent est mis ici sur la structure sociale puisque le mot AMAE désigne une tradition profondément ancrée dans la société japonaise et impliquant des rapports hiérarchiques dans la famille et dans la communauté sans exclure l'entreprise.

OUCHI affirme que les gestionnaires et autres dirigeants des entreprises japonaises reçoivent une formation en management au delà de leur carrière et continuent à suivre la formation pendant la carrière.

Il va sans dire que l'implication, la coopération, la confiance, l'amour, la motivation remarquée au sein de l'entreprise japonaise découlent selon lui de l'existence des conditions reprises ci- dessous :

- Emploi garanti à vie ;

- Système de promotion très lent ;

- Carrière généralisée ;

- Contrôle explicite peu nombreux ;

- Décision et responsabilité des groupes ;

- Intérêt à l'égard de la personne employée.

En guise de confirmation de la performance enregistrée dans cette approche, James HIGGINS nous offre sept éléments caractéristiques du management japonais :

- Le style participatif ;

- L'analyse et la spécification de l'emploi ;

- Le recours aux méthodes quantitatives ;

- La recherche de l'efficacité et l'efficience ;

- La participation du groupe à la prise des décisions ;

- La considération humaine des travailleurs ;

- La recherche de la coopération et l'harmonie dans le milieu de travail.

1.1.1.6. CLASSIFICATION DES ECOLES SELON G.TERRY ET S.FRANKLIN

Au cours de la présente classification, six écoles vont faire l'objet de notre étude.

1.1.1.6.1. Ecole Sociale

Cette approche s'intéresse à la gestion d'un système d'interrelations culturelles. Elle vise à identifier les différents groupes sociaux oeuvrant dans une organisation et à les adapter avec leurs relations culturelles dans le système social complet.

Cette école s'apparente à l'école des comportements ou des relations humaines qui ont tiré leur source dans l'application des sciences du comportement.

La recherche des solutions consiste à utiliser chaque fois une unité sociale où d'une façon idéale les membres communiquent et participent efficacement et s'engagent à contribuer à l'aboutissement vers un objectif commun.

Cette approche met l'accent sur les éléments suivants :

- L'interaction et l'intégration entre les membres d'une unité sociale ;

- Les comportements organisationnels rationnels et non irrationnels ;

- Des recherches empiriques comme fondements scientifiques.

Max WEBER, le père de la bureaucratie, Durkheim et Wilfredo PARETO sont les piliers de cette école.

1.1.1.6.2. Ecole fondée sur décisions

Cette école de pensée managériale comprend plusieurs partisans dont les principaux sont les suivants : Hebert SIMON, Luther GULICK et Lyndall URWICK.

Cette approche managériale concerne plus les dirigeants dans la prise des décisions, étant donné leur apanage en cette matière.

La prise des décisions est un processus dans lequel le dirigeant se heurte devant un défi de décider ce qu'il faut faire et la façon de le faire.

La stratégie reste celle d'identifier les problèmes, les risques et les résultats prévisibles pour chaque possibilité. Il est accepté par tous que les aspects de l'activité humaine relèvent de la prise des décisions. Les tenants de cette théorie s'attaquent essentiellement à des décisions liées au diagnostic et aux prescriptions relatives à l'amélioration des communications, des incitations et des réactions des membres dans un groupe donné.

Cette école s'intéresse plus à l'étude de toute l'entreprise à travers l'examen des décisions au lieu de se concentrer uniquement à la prise des décisions.

La conceptualisation contemporaine des décisions concerne tous les domaines de la vie. Ainsi la préoccupation importante dans un cas quelconque consiste à appréhender la base de la prise de décision qui comprend l'ensemble des aspects.

D'importants individus pensent qu'une décision managériale porte non seulement sur ce qu'il faut faire mais également sur la manière et le moment raisonnable de le faire.

1.1.1.6.3. Ecole de mesure quantitative

L'approche quantitative n'est pas différente de l'approche scientifique. Elle s'intéresse essentiellement à la prise de décision qui constitue la source d'inspiration des techniques à utiliser. Nous citons à titre d'exemple la théorie de simulation et la programmation linéaire.

Cette approche permet au manager de recourir aux méthodes quantitatives spécialement à la recherche opérationnelle pour résoudre les problèmes de gestion.

L'approche quantitative est caractérisée entre autres par :

- L'optimisation ou la minimisation des moyens de production engagée par rapport au produit ;

- L'utilisation des modèles mathématiques pour la résolution des problèmes ;

- L'utilisation des ordinateurs dans la prise des décisions.

Cette approche managériale était beaucoup utilisée dans le domaine de la planification et celle de la production. Actuellement, elle est d'une utilisation intense dans l'analyse financière, l'étude du marché et la sélection du personnel.

L'approche quantitative aide le manager à minimiser le risque, à multiplier les opportunités et à mieux réaliser la sélection du personnel.

1.1.1.6.4. Ecole du processus de gestion

Cette école est fondée sur les fonctions essentielles du management. Les tenants de cette école considèrent les fonctions fondamentales du management comme étant des sous activités de l'activité managériale proprement dite.

Ces fonctions sont : la planification, l'organisation, l'impulsion et le contrôle. L'école du processus de gestion constitue pour ses adeptes l'épine dorsale du management et un cadre idéal de gestion pour les novices.

La quintessence de chaque fonction se présente de la manière suivante :

- La planification : consiste à définir les objectifs et à déterminer les orientations à suivre ;

- L'organisation : permet la répartition des taches entre membres du groupe, l'identification et la mise en place des relations nécessaires ;

- L'impulsion : c'est l'incitation des membres à la réalisation des objectifs ;

- Le contrôle : vise à suivre la réalisation pour des corrections éventuelles et à vérifier que les activités sont conformes aux plans

1.1.1.6.5. Ecole de processus de gestion modifié ou rénové

Cette école fait une synthèse harmonieuse des toutes les écoles développées antérieurement avec un accent sur les ressources de base symbolisées par « six M » à savoir :

- M : moyens humains ;

- M : matières ;

- M : machines ;

- M : méthodes ;

- M : monnaie ;

- M : marchés

Comme les activités d'un manager ; planifier, organiser, impulser et contrôler sont les activités fondamentale de la gestion. Ainsi l'école du processus de gestion offre un cadre d'excellence non seulement pour le management mais également pour l'intégration des contributions intéressantes découlant d'autres théories des pensées.

A cette recherche s'ajoute même les ressources de base, l'objectif ultime étant de prendre ce qu'il ya de meilleur dans la pensée fondée sur la gestion managériale et de l'adapter à la gestion modifiée ou rénovée.

1.1.1.6.6. Ecole d'excellence

L'approche d'excellence est le fruit du travail de Thomas J.PETER et Robert WATERMAN. Cette approche a été introduite dans le management par la publication en 1982 de l'ouvrage : « In seaech of excellence » ou le prix de l'excellence.

Huit attributs caractérisant l'approche de l'excellence ont été ciblés après une sérieuse étude des entreprises à savoir :

- Elles ont le parti pris de l'action ;

- Elles restent à l'écoute du client ;

- Elles favorisent l'autonomie ;

- Elles favorisent l'esprit novateur ;

- Elles associent la productivité à la motivation du personnel ;

- Elles se mobilisent autour d'une valeur clé ;

- Elles préservent une structure simple et légère ;

- Elles lient la souplesse et la rigueur (15(*)).

* (13 ) Bernard TURGEON, «  La pratique du management »,2è Edition MC GRAW-

HILL Montréal Toronto, Canada 1989

* (14MAMBA NDJILA, Op.cit, Page 14

* (15) MAMBA NDJILA Op.cit, Page 14

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon