B. Fiscalité en cas de rente viagère
La rente viagère est en partie soumise à
l'impôt sur le revenu. La part du
montant imposé est fonction de l'âge auquel
l'assuré à décider de convertir son capital en rente.
Ainsi, si le capital est converti en rente avant 50 ans, 70 %
de la rente annuelle sera imposée. Plus l'assuré retarde la
conversion de son épargne
en rente, moins grande sera la part de rente imposée.
Elle atteint son minima lorsque l'assuré converti son
capital après l'âge de 70 ans ; à ce moment-là, seul
30 % de sa rente annuelle sera imposée.
C. Comment choisir entre les deux ?
Entre des rachats partiels et une rente viagère, il
n'est pas réellement question de choix.
En effet, d'un point de vue fiscal, qu'il s'agisse de
l'assiette d'imposition comme du taux d'imposition, la fiscalité de la
rente viagère est considérablement plus désavantageuse que
celle des rachats partiels.
La fiscalité n'est donc jamais un critère de
choix de la rente viagère, si c'en était un, aucune rente ne
serait quasiment jamais souscrite.
Le seul critère de choix de la rente est technique : on
choisit la rente parce qu'on a envie d'être protégé en
termes de ressources. Le client accepte alors l'aliénation du capital
(donc le renoncement à tout avantage des bénéficiaires en
cas de décès) et le surcoût fiscal.
2ND PARTIE - QUELS AVANTAGES LES VARIABLE ANNUITIES APPORTENT-ILS
AUX ASSURES ?
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LES VARIABLE ANNUITIES SONT-ILS L'AVENIR DES RETRAITES
COMPLEMENTAIRES ?
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