2.1.5. Chasse villageoise
Selon la loi Congolaise 37-2008 du 28 Novembre 2008, portant
gestion de la faune et des aires protégées, en son article 62,
des droits traditionnels de chasse sont reconnus aux populations rurales pour
satisfaire leurs besoins individuels et communautaires, à
l'intérieur de leur terroir ou dans les limites des zones qui sont
ouvertes à la chasse traditionnelle.
2.1.6. Faune
D'après la loi congolaise n°37-2008 du 28 novembre
2008, la Faune est un patrimoine biologique commun de la nation, dont l'Etat
garantit la gestion durable. Elle est constituée par l'ensemble des
animaux sauvages vivant en liberté dans leur milieu naturel ou maintenus
en captivité.
2.1.7. Chasse
La loi congolaise n°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la
faune et les aires protégées définie la chasse comme
étant l'action de poursuivre, filmer, photographier, capturer,
blesser
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ou tuer tout animal sauvage en liberté. Est aussi
réputée comme action de chasse, toute récolte ou
destruction d'oeufs d'oiseaux ou de reptiles.
2.1.8. Chasse durable
La chasse est dite durable lorsque les
prélèvements par les chasseurs ne provoquent ni l'extinction
à l'échelle locale des populations animales, ni une perturbation
du fonctionnement global de l'écosystème. La chasse reste durable
lorsque les prélèvements n'excèdent pas la production
(Robinson, 1992). Au sens de Nasi et al. (2008), pour être durable, la
chasse doit remplir les critères de durabilité sur le triple plan
social, écologique et économique. Selon Bennet et Robinson
(2000), une chasse est dite durable si elle remplit les critères
suivants :
- Elle ne doit pas engendrer une diminution persistante des
populations animales, car cela signifierait que les prélèvements
par la chasse sont supérieurs à la production ;
- Les populations animales chassées ne doivent pas
être réduites à des densités qui les exposent
à une extinction locale ;
- Enfin, pour être durable, la chasse doit
également satisfaire la durabilité socio-économique et les
populations animales ne doivent pas être diminuées à un
niveau à partir duquel elles ne peuvent plus satisfaire les besoins
humains.
2.1.9. Gestion durable
D' après le CARPE (2001a), la gestion durable des
ressources n'est pas, comme on le pense souvent, un ensemble de politiques et
de pratiques qui, lorsqu'elles sont combinées, produisent
simultanément tous les bénéfices tangibles et intangibles
possibles sur chaque zone exploitée. C'est plutôt un ensemble de
politiques et de pratiques qui, chacune prise séparément,
favorisent l'(es) utilisation(s) d'une ressource particulière aux
dépens des autres et qui, lorsqu'elles sont mises en oeuvre ensemble sur
une zone assez large, produisent l'intégralité des
bénéfices désirés aux niveaux
désirés. La gestion durable des ressources forestières
consiste en leur conduite, de sorte à subvenir aux besoins sociaux,
économiques, écologiques, culturels et spirituels des
générations actuelles et futures. Bien que l'agriculture et
l'élevage continuent à être les principales causes de
dégradation et du recul des forêts (CARPE, 2001b), les
préoccupations concernant la gestion durable des forêts sont
surtout orientées sur l'exploitation forestière comme ayant le
plus grand impact sur la forêt.
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