II.2 : Analyse descriptive de l'impact de la
Certification forestière sur l'efficacité
socioéconomique
D'après la présentation des parties prenantes
à la gestion forestière telle que faite en section II.1 du
chapitre précédent, La forêt constitue un centre
d'intérêts économiques à un ensemble de groupes qui
sont influencés d'une manière ou d'une autre à
l'activité l'exploitation, parmi lesquels, les populations, les
employés, et les entreprises elles même. Jusqu'ici, nous avons
construit un cadre qui va des relations théoriques jusqu'à la
classification des données qui nous permettront d'opérer une
validation empirique. Nous nous proposons dans cette sous-section de faire une
analyse descriptive des données collectées. S'il est vrai que
cette analyse reste insuffisante pour la validation des hypothèses
émises, nous ne disconvenons pas qu'elle nous permette de juger de
l'existence ou non d'une présomption des liens de causalité
traduite par hypothèses. Nous nous attarderons certes sur l'aspect
social interne qui a fait l'objet d'enquêtes. Mais nous
ébaucherons au préalable l'aspect externe. Ces deux points sont
réalisés en référence à la théorie de
l'agence évoquée plus haut ; pour terminer avec
l'efficacité économique des entreprises qui quant -à
elle, est en référence avec la relation SCP augmentée de
la certification.
II.2.1 certification forestière et
responsabilité sociale des entreprises
Nous décrirons tout d'abord l'évolution de la
responsabilité externe des entreprises (relations avec les populations),
ensuite, la responsabilité externe. Cette responsabilité sera
présentée au moyen des scénarii. Nous en prévoyons
3. La situation avant l'arrimage à la certification, la situation
après, et enfin, un point de vue critique. Nous garderons un effort
minimum de comparaison.
a) Responsabilité externe des entreprises
o Scénario n°1 : rapports
entreprises-populations avant la certification:
La forêt a longtemps été une base
d'existence et de subsistance pour les populations autochtones et autres
allogènes. Elle est une base d'existence en ce qu'elle leur offre un
habitat, un abri. Elle constitue en elle-même une culture pour ces
populations dont chacun des rites et des activités, lui est
lié(e). Elle est une base de subsistance en ce qu'elle est un gisement
principal des ressources clés (PFNL), des biens et services
récoltés aux moyen de la chasse, de la cueillette, de
l'agriculture. Les populations étant copropriétaires de la
forêt (bien qu'au sens sociologique), son exploitation devait les
cheminer d'une situation d'enclavement et de pauvreté vers un
développement local appréciable.
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