3.3.6. La participation publique
L'un des objectifs de la privatisation d'opérations
bancaires est de favoriser la concurrence et l'innovation financière.
L'évaluation prouve que l'augmentation de la participation publique
décourage l'adoption de l'innovation que ce soit en termes de produit ou
même en termes de processus appartenant à l'activité non
traditionnelle (de manière significative à 5%).
En outre, dans leur étude empirique Mabrouk et Mamoghli
(2010) expliquent la non-significativité des capitaux publics sur
l'adoption des services monétiques par le fait que pendant les
dernières années l'Etat Tunisien a suivi un programme
étendu de mise à niveau du système monétique qui
est conduit par la banque centrale. En fait, une présence importante de
l'Etat stimule la banque à financer ses projets qui sont risqués
ou peu lucratifs.
Généralement, la participation publique favorise
l'imitation des innovations de processus (appliquant les systèmes
électroniques de paiements à 1%). En fait, ces dernières
années la Tunisie a connu une importante initiative visant à
moderniser les Systèmes de paiements électroniques. Dans ce cas,
les résultats prouvent qu'une participation publique
élevée stimule l'introduction du système
électronique de compensation imposé par la banque centrale (au
niveau significatif de 1%).
Mesure de la participation publique :
elle est notée PP (Participation Publique) et mesurée
par la moyenne de la participation publique.
Ceci nous permet d'énoncer la sixième
hypothèse :
H6 : La participation publique n'est pas significative
en termes de performance des banques
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