2.1.4. Climat
La localité bénéficie d'un climat de type
soudano-guinéen, marqué par l'alternance de deux saisons : une
courte saison sèche de novembre à mars (5 mois), marquée
par l'harmattan, vent frais et sec, et une saison humide plus longue d'avril
à octobre, annoncée par la mousson, un vent chaud et humide. Deux
principaux facteurs climatiques ont une influence prépondérante
sur le développement des ressources naturelles, ce sont : les
températures et les précipitations.
21
2.1.4.1. Températures
Dans la commune de Mangodara, les températures moyennes
annuelles oscillent entre 17 et 36°C, soit une amplitude thermique de
19°C. Des disparités existent entre les moyennes minimales et les
moyennes maximales au cours d'une même année, et d'une
année à une autre. La période la plus fraiche de
l'année va de décembre à février (18 à
27°), tandis que les mois de mars, avril, mai et juin sont les plus chauds
de l'année (24 à 36°C).
2.1.4.2. Précipitations
Dans la zone d'étude, la saison des pluies s'installe
généralement en mai et dure jusqu'au mois d'octobre. Les mois les
plus pluvieux sont les mois de juillet, août et septembre, avec les
quantités d'eau les plus abondantes en août. Les données
statistiques recueillies au poste pluviométrique de Mangodara de 1995
à 2012 montrent une progression en dents de scies de la
pluviométrie, comme nous l'indique la figure 3 :

1400
1200
1000
400
800
600
200
0
1995
1996
1997
1998
1999
Précipitations Nombre de jours de
pluie
2000
2001
Mangodara
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
40
80
0
60
20
120
100
Figure 3 : Précipitations et nombre de jours de pluie de
la commune de Mangodara de 1995 à 2012 (Source: Service
Départementale de l'Agriculture de Mangodara, 2013)
Mangodara est une commune à pluviométrie
abondante comparativement aux autres localités du Burkina-Faso. La
moyenne pluviométrique annuelle calculée sur les dix huit (18)
dernières années est de 1052,6 mm, pour soixante huit (68) jours
de pluie. Cette moyenne cache des variations importantes d'une année
à l'autre, mais également au cours d'une même année
quant à la répartition des pluies dans le temps et dans l'espace.
Les années à pluviométrie
22
abondante sont 2012, 1999 et 1997 , avec
respectivement des quantités d'eau tombées de 1151,4 mm,
1295 mm et 1 237,3 mm. Pour les mêmes
années considérées, le nombre de jours de pluie a
été respectivement de soixante seize (76), cent un (101)
et soixante dix sept (77) jours. La plus faible
quantité d'eau tombée en une année a
été enregistrée au cours de l'année 2005,
avec 843,5 mm d'eau pour seulement quarante huit (48)
jours de pluie.
Toutes les eaux de pluies qui tombent, soit
s'infiltrent dans le sol pour alimenter la nappe phréatique, ou
sont collectées dans des plans d'eau stagnante, ou
encore ruissellent vers les rigoles, puis les rivières qui
affluent vers le fleuve Comoé qui, à son tour, va se jeter
dans la mer en RCI.
|