Optimisation de la gestion des risque par la notation interne( Télécharger le fichier original )par Ingrid Natacha Sissi EHOOMAN Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny - Côte d'Ivoire - Ingénieur en finance 2013 |
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE DE LA GESTION DE RISQUE DE CONTREPARTIE ET DE NOTATION INTERNESection 1 : notion de gestion de risqueApproche conceptuelle du risque de crédit bancaireD'après Godlewiski C. J « le risque de crédit peut être défini comme une non performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la banque ». Il serait donc judicieux pour nous d'identifier les différents types de risques que courent une banque, de les définir et montrer la différence si besoin y est. 1. Nomenclature de différents types de risque bancaire Dans le domaine bancaire les principaux risques, qu'on peut distinguer sont :
Le risque de contrepartie associé à une contrepartie donnée dépend :
2. Mise en évidence de la différence entre le risque crédit et de risque de contrepartie De manière abusive, il est courant d'employer le terme de risque de contrepartie pour designer exclusivement le risque de crédit. Cependant le risque de crédit résulte de la combinaison de 3 facteurs : le risque de contrepartie, le risque d'exposition et le risque de récupération. Le risque de crédit est défini comme étant le risque de perte auquel la banque est exposée en cas de détérioration ou de défaillance du demandeur. Le risque de contrepartie représente la perte potentielle réalisée par la banque dans l'hypothèse d'une défaillance future de sa contrepartie. Il regroupe deux risques de natures différentes : le risque de livraison et le risque de crédit.
Le risque de livraison concerne toutes les opérations
de marché intégrant un échange simultané de devises
ou de flux d'intérêts. Ainsi, le type d'opération le plus
sensible est-il le change au comptant, mais le change à terme et certain
swap de taux sont également concernés. Le risque de
livraison naît de la non simultanéité dans le temps des
transferts qui concrétisent l'opération. Si le virement de la
contrepartie A précède celui de la contrepartie B, pour des
raisons de fonctionnement interne de back offices ou à cause du
décalage horaire, la contrepartie A court le risque de ne jamais
être créditée en retour.
Le risque de crédit peut être défini comme
la perte totale enregistrée sur une opération suite à la
défaillance de la contrepartie. On l'appelle aussi parfois risque de
signature. * 2 Probability of Default (PD) : une notion orientée "emprunteur". Exprimée en pourcentage, elle correspond à la probabilité qu'une contrepartie soit défaillante sur un horizon de douze mois. * 3 Exposition Au défaut (Exposure At Default : EAD) : correspond à l'exposition en cas de défaillance. La notion d'exposition englobe les encours bilanciels ainsi qu'une quote-part des engagements hors bilan * 4 Loss Given Default (LGD) les pertes étant généralement dépendantes des caractéristiques de financement (caractéristiques de l'emprunteur, caractère subordonné du crédit, garanties reçues, etc...). Exprimée en pourcentage, elle correspond au taux de perte constaté en cas de défaillance. |
|