Annexe I. Évaluations individuelles.
Annexe II. Contrôle des données.
Annexe III. Procès-verbal de la séance
d'ouverture des propositions financières.
Annexe IV. Exemplaire de la Demande de
propositions.
Annexe V. Annexes diverses, selon les besoins.
Il convient par ailleurs de faire ressortir la nature
des relations entre le consultant et le Maître d'ouvrage au-delà
de l'aspect financier qui est souvent vite perçu par le public une fois
que le contrat est signé entre le Maître d'ouvrage et ce
dernier.
En effet, nous avons constaté que dans le cadre
de la réalisation de certaines prestations du projet, le consultant est
perçu sous le prisme d'un opérateur économique qui a
réalisé une affaire financièrement rentable. Sans vouloir
nier le l'apport ou le gain qu'un tel contrat peut procurer à un
consultant, ce qu'il conviendrait d' avoir présent à l'esprit
serait que, le consultant est un expert au service du Maître d'ouvrage
qui s'engage pour aider ce dernier à atteindre le résultat qu'il
s'est fixé dans le cadre de son projet. Vu dans ce sens, le Maître
d'ouvrage se doit de mettre à sa disposition les moyens matériels
et financiers nécessaires à l'accomplissement de sa mission. Nous
relevons cet aspect parce qu'il nous a été donné de
constater au cours de nos investigations que, les personnels qui accompagnent
la réalisation des activités pour le compte du Maitre d'ouvrage,
l'équipe projet pour la nommer ne voit pas toujours le consultant comme
un collaborateur, mais comme un prestataire dont il faut se méfier.
C'est ainsi par exemple qu'au niveau des SCA, les critères de
sélection touchent parfois le matériel de la mission au risque de
défavoriser celui-qui n'a pas apporté la preuve de le
détenir, alors même que c'est au Maître d'ouvrage de lui en
fournir.
![](Gouvernance39.png)
38
SECTION 2 : LES SOURCES DE FINANCEMENT DU PROJET
Les sources de financement du projet sont diverses. On
y trouve en dehors de la Banque mondiale et la Banque africaine de
développement (BAD), la contribution de la CEMAC, des Etats et du
secteur privé en guise de fonds de contrepartie qui servent à
régler les questions liées à l'indemnisation des
populations touchées par les travaux, ou à payer les taxes
financières générées dans le cadre des
marchés conclus.
Malgré cette diversité de sources de
financement, notre étude se penche particulièrement sur l'apport
en crédit et en don de la Banque mondiale (I), avant d'analyser les
enjeux qui peuvent sous-tendre un tel financement (II).
I- L'APPORT FINANCIER DE LA BANQUE MONDIALE
Parlant du financement consenti par la Banque mondiale
dans les trois pays sous formes de prêts remboursables ou de don non
remboursable (A), il convient de relever au passage les conditionnalités
y afférentes (B).
A - L'APPORT A CHAQUE ETAT
Pour accompagner les pays de la zone CEMAC à
réaliser son intégration, la Banque mondiale a conclut plusieurs
accords de crédits avec les Etats pilotes du projet.
Au Cameroun on peut citer :
- L'accord de crédit n° 4337-CM d'un
montant de 97.200.000 DTS soit environ 73,5 milliards de FCFA signé le
15 Novembre 2007 à Yaoundé entre le Gouvernement de la
République du Cameroun et l'IDA destiné à financer une
partie du Projet.
- L'accord de crédit n° 4987-CM
(2nd financement additionnel), d'un montant de 70 700 000 DTS soit
environ 51,9 milliards de FCFA signé le 27 Octobre 2011 à Maroua
entre le Gouvernement de la République du Cameroun et l'IDA.
En Centrafrique nous avons :
- L'accord de don H 314 signé le 14 septembre
2007 pour un montant de 16 000 000 DTS, soit environ 24 millions USD et
entré en vigueur le 04 septembre 2007.
![](Gouvernance40.png)
39
- L'accord de don H522 CF signé le 11
décembre 2009 pour un montant de 42 800 000 DTS, soit environ 67
millions de dollars équivalents à 31,5 milliards de FCFA
entré en vigueur le 05 février 2010.
Au Tchad,
- la Banque mondiale a fait un don d'un montant de 30
millions $US en 2007.50
Ce qu'il convient de noter est que la Banque mondiale
supporte plus de 28% du taux global de financement du projet qui
s'élève à 409,32millions d'UC.
Le tableau ci-dessous donne une illustration du taux
de financement de l'ensemble du
projet.
Tableau1 : illustration des sources de financement du
projet51.
Source
|
Devises
|
Monnaie locale
|
Total en Millions d'UC
|
%
|
Prêt FAD
|
43,10
|
4,90
|
48,00
|
11,73 %
|
DON FAD
|
53,50
|
7,30
|
60,80
|
14,85%
|
IDA
|
94,09
|
21,03
|
115,12
|
28,12%
|
CEMAC
|
-
|
1,62
|
1,62
|
0,39%
|
Cameroun
|
-
|
8,08
|
8,08
|
1,97%
|
Centrafrique
|
-
|
3,49
|
3,49
|
0,85%
|
Tchad
|
-
|
2,95
|
2,95
|
0,72%
|
CEMAC
|
-
|
1,62
|
1,62
|
0,39 %
|
Privé
|
-
|
4,12
|
4,12
|
1,01%
|
TOTAL
|
323,52
|
85,80
|
409,32
|
100%
|
50 Rapport
N°118/CEMAC/C/DIDD du 28/03/202, p 10.
51 Rapport
d'évaluation du Programme BAD, cité dans le troisième
Rapport annuel de la CEMAC relatif à la mise en oeuvre du
PFTT.
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40
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