3.19 Bénéfices sociaux
Figure 21. Apport social des activités des exploitants
Le graphique ci-dessus montre que tous nos répondants
pensent que leurs activités dans cette forêt favorisent la
création d'emplois.
Les figures 20 et 21, montrent que les activités
d'exploitation de cette forêt ne contribuent pas au mieux être de
la population qui s'y approvisionne. Bien qu'elle y consacre tout son temps.
Les activités menées ne sont pas de nature à
améliorer les conditions de vie des exploitants.
Bien que cette forêt renferme des espèces
ligneuses pouvant servir dans des activités commerciales plus rentables
et qui peuvent générer des revenus appréciables, les
populations du quartier Mbuki ne trouvent pas leur compte dans l'exercice de
leurs métiers.
Le tableau suivant présente les principales
activités anthropiques tout en présentant les impacts, ainsi que
les mesures d'atténuation.
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3.20. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Tableau 2. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DES ACTIVITES
EFFECTUEES AU QUARTIER MBUKI
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
ACTIVITES
POSITIFS
· Augmentation du pH du sol (BALIMBAKI, 2006).
· Apport substantiel en éléments
minéraux dans le sol ; entrainant une bonne croissance des cultures
(manioc, maïs, niébé, courge...) (BALIMBAKI, 2006).
· Attrait d'un bon nombre d'animaux sauvages sur le site
après carbonisation (antilope,...)
· Source des revenus pour les paysans par la vente de la
braise.
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NEGATIFS
· Destruction de la faune du sol, non
bénéfique pour les plantes (BALIMBAKI, 2006).
· Raréfaction des espèces et réduction
de la biodiversité suite à la destruction de leurs habitats.
· Les fumées peuvent provoquer des affections
humaines, contribuent à la destruction de la couche d'ozone (DIAZUNGU,
1991).
· Utilisation du système des «
coopérants)> comme main d'oeuvre. Ce système accentue la
déforestation.
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MESURES CORRECTIVES OU D'ATTENUATION
· Utilisation des fours
modernes du type canadien (conduite simple et construction
facile) car le sol reste non brulé.
· Etablissement d'un site approprié pour la
carbonisation.
· Utilisation d'une méthode qui ne laisse pas
échapper les fumées : la distillation du bois ou encore la
pyrogénation (FAO, 1984).
· Abolition du système de « coopérants
)> et instauration d'un rythme d'abattage précis.
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2. AGRICULTURE ITINERANTE SUR BRULIS
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· Sécurisation de la population sur le plan
alimentaire (BALIMBAKI, 2006).
· Source des revenus par la vente des produits
agricoles.
· Sédentarisation de la population (BALIMBAKI,
2006).
· Le brulis stimule la levée de la dormance de
certaines espèces ligneuses.
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· Risque de destruction des grandes étendues de
forêt par le feu (BALIMBAKI, 2006).
· Destruction du couvert végétal et de la
faune utile à la décomposition et à la fertilisation du
sol.
· Epuisement du sol par exportation de la matière
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· Contrôle du feu.
· Sédentarisation des pratiques agricoles en couloir
avec les essences fixatrices d'azote (Cajanus cajan, Leucaena
melanocephala, Tephrosia vogelii,...)
· Amélioration du sol par la pratique de
l'agroforesterie utilisant les plantes
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Tableau 2 (Suite) 34
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Les cendres contribuent à la fertilité du sol
(BALIMBAKI, 2006).
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organique.
Les conditions de travail sont difficiles.
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améliorantes susmentionnées. Mécanisation
des travaux.
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3. REBOISEMENT
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Production de l'oxygène
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Le milieu devient dangereux
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Sensibiliser les habitants du
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Séquestration du gaz carbonique.
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à cause de la présence de certaines espèces
animales
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site sur le danger des insectes et autres animaux
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Création d'un microclimat qui se remarque par
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sauvages serpents,...) (BALIMBAKI, 2006).
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immigrés et initier des projets apicoles au
bénéfice
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l'augmentation de la
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Migration des espèces
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des paysans.
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pluviosité dans la contrée.
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animales de la savane.
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Pratiquer la lutte biologique
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Attrait de la biodiversité animale (oiseaux, rongeurs,
serpents...).
Ameublement du sol (BALIMBAKI, 2006). Protection mécanique
du sol contre le ruissèlement des eaux.
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Prolifération des insectes ravageurs des plantes
(punaises, grillons, criquets,) et nuisibles (guêpes, fourmis, mouches,
abeilles,...).
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classique.
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Réduction de la vitesse du vent (BALIMBAKI, 2006).
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Le tableau ci-dessus présente les principales
activités destructrices de la forêt. Les impacts tant positifs que
négatifs sont présentés, ainsi que quelques mesures
correctives ou d'atténuation.
Les pressions que subit ce peuplement engendrent une
dégradation de plus en plus inquiétante qui à long terme
peut conduire à sa régression totale, et même à
sa
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