ANNEXES
Annexe 1: test de squat jump standard
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Ce test mesure la détente non pliométrique. Nous
cherchons donc à évaluer la force explosive des membres
inférieurs lors d'un saut vertical précédé d'une
phase isométrique avec un angle de genou de 9Ø°. Il s'agit
alors de réaliser un saut vertical avec une élévation
maximale du centre de gravité par le développement d'une
puissance la plus élevée possible.
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Annexe 2 : test de contre-mouvement jump standard
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Ce test permet de mesurer la détente suite à un
étirement musculaire. En effet, le CMJ se compose d'une phase
excentrique puis d'une phase
concentrique des muscles extenseurs de la jambe. La
composante élastique joue donc un rôle majeur dans la
réalisation du saut vertical. On peut évaluer la force explosive
de l'athlète par le calcul de la hauteur atteinte et des valeurs de
puissance obtenues par un Myotest® éventuellement.
7
Temps de passage (s]
6,5
6
5,5
5
Temps pré entrainement
temps post entrainement
7,5
7
Temps de passage (s]
6,5
6
5,5
5
Temps pré entrainement
Temps post entrainement
Joueuse 1 groupe GE
1 2 3 4 5 6
Sprints
Joueuse 2 groupe GE
1 2 3 4 5 6
Sprints
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Annexe 3: comparaisons pré entrainement et post
entrainement de manière individuelle pour les joueuses du groupe
GE.
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RESUME
L'objectif de cette étude était de montrer
l'impact d'une préparation physique basée sur de la
pliométrie sur le développement de la capacité à
répéter des sprints chez des handballeuses.
Nous avons pour cela comparé deux groupes de joueuses
utilisant pour le premier groupe (GE) les méthodes pliométriques
et pour le second groupe une méthode basée sur de la
contre-attaque (GT). L'étude s'est déroulée sur une
durée totale de 8 semaines avec une phase de tests avant entrainement et
une phase de tests après entrainement. Nous avons ainsi pu mesurer la
détente verticale en SJ et en CMJ, la vitesse maximale de course sur 15
mètres (Vmax) et la capacité à répéter des
sprints (Sdec) sur chaque groupe.
Les résultats obtenus nous montrent que les
performances se sont améliorées pour les deux groupes en
détente verticale et en répétitions de sprints (P <
0,05) et que le groupe GE a amélioré d'avantage ses performances
en CMJ (P < 0,001), en Vmax (P < 0,05) et endurance de sprints (P <
0,001). Aucune différence significative n'est présente pour le
test de SJ.
Nous pouvons donc conclure que la pliométrie
améliore efficacement la performance en sprints
répétés.
Mots clés : pliométrie, RSA, handball, femmes,
détente verticale.
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