4. Limites de cette étude:
Les résultats que nous avons pu observer lors de cette
étude présentent quelques limites non-négligeables.
Premièrement, le groupe de travail initial ne comporte
que très peu de sujets qui est fixé à quatre. Cela peut
s'expliquer par le fait que les lycéens ont un emploi du temps
très chargé avec des horaires de cours variables. De ce fait, les
individus m'ayant dit clairement qu'ils comptaient participer activement aux
séances que je proposais ont été dans l'obligation de
refuser mon offre qui est vite devenue trop contraignante pour eux. Le nombre
total d'individus concernés au début était de 11
personnes.
Deuxièmement, le groupe de joueurs présents au
centre de perfectionnement devaient être également les sujets de
mon intervention en terme de travail sur le développement de la force
explosive des membres inférieurs. Or, d'un point de vue
méthodologique cela n'a pas pu être réalisable. En effet,
l'entraineur de ces mêmes joueurs proposait un contenu de
préparation physique le même jour sur les membres
inférieurs.
Troisièmement, il aurait été
préférable que je commence mon intervention auprès des
sujets du lycée dès le début de l'année scolaire.
En effet, cela m'aurait permis d'avoir une durée d'intervention beaucoup
plus importante et peut-être aurais-je pu voir apparaître des
résultats notables sur les tests que je proposais dont le seuil
fixé par cette étude ne nous a pas permis de valider.
Ensuite, un groupe contrôle aurait pu être
instauré si le nombre total de sujets disponibles n'avait pas
été si faible. Celui-ci aurait certainement lever le doute sur
l'hypothèse que l'augmentation de la performance des sujets sur les
différents tests proposés est peut-être due à une
habituation des individus aux exercices.
Enfin, le groupe qui a suivi le protocole était un
groupe débutant la musculation avec charges additionnelles. Cela
à pu biaiser quelque peu les résultats.
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