2 Conclusion
partielle
Ce premier chapitre de notre travail a
porté essentiellement sur les considérations d'ordre
théorique. Il a apporté un éclaircissement sur le contenu
que nous donnons aux concepts utilisés dans ce travail tout en insistant
sur le sens sociologique. Il s'agit des concepts de pratique religieuse, de
pentecôtisme et du développement intégral sans pour autant
perdre de vue d'autres concepts qui leur sont liés.
La nature du phénomène étudié nous
a obligé de recourir au structuro-fonctionnalisme comme théorie
explicative de nos données empiriques. Cependant, le modèle
présenté par H. JANNE nous a paru le meilleur pour des raisons
que nous avons évoquées ci-haut.
3 CHAPITRE II. LE PENTECOTISME A
LUBUMBASHI
Ce deuxième chapitre de notre travail aborde
l'étude de quatre sections essentielles dont la première
présente la ville de Lubumbashi, dans ses limites actuelles, en tant que
notre cadre d'investigation. La deuxième section essaie d'expliquer le
contexte socio-historique de l'émergence du pentecôtisme au monde,
en République Démocratique du Congo et au Katanga,
précisément à Lubumbashi. La troisième section
donne les résultats de l'enquête qui a consisté à
identifier, dans la ville de Lubumbashi, toutes les communautés
pentecôtistes. En fin, la quatrième section présente
l'organisation générale des communautés
pentecôtistes de Lubumbashi.
2.1 La présentation du milieu d'étude
Nous rappelons que notre étude a pour champ
d'investigation la ville de Lubumbashi dans ses limites actuelles. Cette
présentation porte sur ses aspects historique, géographique,
administratif, démographique et religieux.
2.1.1 Aspect historique
La ville de Lubumbashi, jadis Elisabethville, prit naissance
en 1910 lors qu'on choisit le plateau et la bourgade qui dominent la
rivière Lubumbashi au même moment de l'entrée du rail
venant du Sud.
La naissance d'une ville n'est pas un fait du hasard.
Plusieurs raisons ont concouru à sa création dont celles d'ordres
économique et politique. L'exploitation minière a
été à la base de la création et du
développement de cette ville.
En 1911, le plan de la première cité
indigène est dressé et sa réalisation
préparée. Le 18/08/1932, l'Ordonnance n°76/AIMO du
Gouverneur du Katanga crée le centre extra coutumier d'Elisabethville.
Il est divisé en quatre quartiers : le quartier du commerce, celui
de la cité ouvrière comprenant les camps des travailleurs, le
quartier central et le quartier d'extension situé à l'emplacement
de l'actuelle commune de la Kenya.
Par l'Ordonnance n°298/AIMO du 25 juin 1941,
Elisabethville obtint le statut d'une ville limitée au sud par l'avenue
limite Sud (actuelle avenue Likasi) et au nord, par l'avenue Drogmans (avenue
Kimbangu), à l'Est, par le rail du chemin de fer et à l'Ouest,
par l'avenue Kamanyola jusqu'aux usines de l'Union Minière du
Haut-Katanga ( Gécamines).
Depuis lors, et surtout dès les années 1970, la
ville connut une extension rapide mais de plus en plus
désordonnée.
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