2. Relation entre le Taux de change parallèle
et l'indice des prix à la consommation
Ici, c'est le taux de change parallèle qui cause au
sens de GRANGER l'inflation (indice des prix à la consommation) compte
tenu de la probabilité de 0,04079 qui est inférieure à
0,05 et aussi l'indice des prix à la consommation cause au sens de
GRANGER la variation du taux de change parallèle (0,00317
inférieur aussi à 0.05).
C'est une relation bidirectionnelle entre les 2 variables mais
avec une prépondérance de l'effet du mouvement de l'indice des
prix à la consommation par rapport à la variation du taux de
change parallèle (0,00317 < 0,04079).
3. Relation entre la masse monétaire et
l'indice des prix à la consommation
Les résultats révèlent qu'il existe une
relation unidirectionnelle entre les 2 variables, c'est l'évolution de
la masse monétaire qui cause au sens de GRANGER l'inflation (0,00417
< 0,05) mais l'inverse n'est pas vrai (0,09593 > 0,05).
4. Relation entre le Taux de change parallèle
et le taux de change officiel
Il n'existe pas de relation de causalité entre les 2
taux de change dans le sens de GRANGER car leurs valeurs de probabilité
d'accepter l'hypothèse nulle sont largement supérieures à
0,05 (0,26572 et 0,57475).
5. Relation entre la masse monétaire et le
taux de change officiel
Il existe une relation dans un seul sens, c'est la masse
monétaire qui cause au sens de GRANGER la variation du taux de change
officiel, mais le taux de change officiel ne cause pas au sens de GRANGER
l'émission de la masse monétaire par la banque centrale du Congo
(0,42673 > 0,05).
6. Relation entre la masse monétaire et le
taux change parallèle
Cette dernière relation révèle que c'est
toujours la masse monétaire qui cause au sens de GRANGER la variation du
taux de change parallèle (0,00539 < 0,05) et non l'inverse (0,98989
> 0,05).
En clair, le facteur majeur de la fluctuation de
l'environnement économico-financier de la RDC reste la masse
monétaire en circulation qui engendre un excès de
liquidité dans le système bancaire.
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