Effet de la relation de causalité entre le taux de change et l'inflation sur le budget de trésorerie d'une entreprise. Cas de la sucrière de Kwilu-Nngongo en RDC. Approche par une modélisation VAR( Télécharger le fichier original )par Kally KALALA KAKESE Université de Kinshasa - Licence 2010 |
I.2.2.5.Déterminants du taux de changeL'étude de la détermination du taux de change a fait l'objet d'une littérature abondante et d'interprétations diverses. Tous ces modèles sont fondés sur l'approche financière du taux de change, selon laquelle le cours d'une devise (comme de n'importe quelles marchandises) est déterminé par la loi de l'offre et de la demande, même si leurs conclusions divergent. Des travaux relativement récents (DORNBUSH 1982, KRUGMAN 1992), distinguent les déterminants à court et long terme. A. Long termeLe taux de change d'équilibre est guidé par l'évolution des prix des biens échangeables (parité du pouvoir d'achat). B. Court termeLes perturbations réelles et monétaires ne se répercutent pas immédiatement sur les prix des biens, l'ajustement se fait par les marchés financiers à l'aide d'une variation correspondante du taux d'intérêt (théorie de la parité des taux d'intérêts). Hormis la parité du pouvoir d'achat et la théorie de la parité des taux d'intérêts, il y a aussi les phénomènes de surréaction et la spéculation des agents économiques. C. Les phénomènes de surréactionL'analyse moderne de la détermination du taux de change d'équilibre passe par la théorie du portefeuille qui permet de mettre en évidence des phénomènes de surréaction ou de surajustement (over shooting). Ce phénomène permet d'expliquer pourquoi les variations de taux de change ont une amplitude supérieure à celle qu'exigeraient les seuls facteurs économiques déjà évoqués. D'où 2 explications à ce phénomène : - Le jeu des anticipations ; - La sensibilité des marchés financiers. D. La spéculationLa prise en compte des phénomènes spéculatifs constitue une méthode intéressante pour tenter de comprendre les variations récentes de taux de change. On appelle spéculation toute opération à terme qui n'est pas couverte par une opération au comptant(26(*)). * 26 _ Albert ONDO OSSA, op cit., P. 46. |
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