I.2 Revue de la littérature empirique.
En fait quelques travaux empiriques furent consacrés
dans la détermination de ces phénomènes.
Partant de cette étude, sur les Déterminants du
commerce extérieur cas du Sénégal, publié par
l'Institut Africain de Développement Economique et de planification en
2005, Doudou NDIAYE avait montré comment les échanges
extérieurs au Sénégal ont toujours été un
domaine non négligeable dans les stratégies de croissance de son
économie. En effet, le commerce extérieur fait partie des
principaux leviers sur lesquels le Sénégal compte s'appuyer pour
un développement économique et social durable. C'est ce qui
explique les importants efforts consentis, depuis longtemps par le pays
notamment à travers les ajustements structurels (Ndiaye 2005).
Cependant, ces efforts n'ont pas tous été
couronnés de succès, faute d'une cohérence d'ensemble des
actions initiées dans le secteur.
D'où l'importance d'étudier un modèle du commerce
extérieur pouvant concourir à la maîtrise des
déterminants et permettant d'identifier les leviers susceptibles
d'être actionnés pour réussir une ouverture commerciale du
Sénégal.
Plusieurs modèles empiriques ont été examinés,
allant des modèles simples (formulation et/ou utilisation d'une seule
fonction) aux modèles complexes. D'une manière
générale, la fonction mathématique utilisée est la
fonction logarithme avec des variables plus ou moins significatives et l'outil
des estimations a été le modèle à correction
d'erreur (mce) (Ndiaye 2000).
Le modèle s'appuie sur une fonction «
importations » et une fonction « exportations ». Il
décompose les exportations en fonction de la demande mondiale et de la
compétitivité extérieure et les importations en fonction
du produit intérieur brut et de la compétitivité
intérieure. C'est un modèle réduit qui permet
d'étudier à la fois les importations et les exportations. Sur
les quatre variables du modèle, les résultats obtenus ont
montré que seules deux sont statistiquement significatives, donc
influencent les fluctuations des importations et des exportations. Il s'agit de
la demande mondiale pour la fonction « exportation » et du produit
intérieur brut pour la fonction « importation ». Les variables
de compétitivité (compétitivité intérieure
et compétitivité extérieure) n'influencent pas les
mouvements des importations et des exportations. (Ndiaye 2005).
Dans cette étude basée sur l'Analyse
économétrique des déterminants de la demande d'importation
de lait et de produits laitiers au Sénégal en 2003. TOURE
Alioune signale que l'élevage contribue pour près de 7% au
Produit Intérieur Brut du Sénégal. Des importations
massives de ces produits sont effectuées chaque année pour
couvrir les besoins des populations. Elles ont ainsi une incidence non
négligeable sur la balance des paiements du Sénégal. En
effet, la valeur annuelle des importations de lait et de produits laitiers est
estimée à 30 milliards de francs CFA (UPE, 1999).
Cependant, les facteurs explicatifs de ces importations
méritent d'être mieux connus pour appréhender les
importations et le rôle véritable qu'elles sont à
même de jouer dans la politique de sécurité alimentaire du
Sénégal. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et
d'analyser les principaux facteurs explicatifs de ces importations.
Selon CHAKROUN Mohamed dans son étude
sur les déterminants de la compétitivité internationale du
secteur manufacturier tunisien. Le rôle de la technologie tient une place
importante, dès lors que cette dernière façonne l'avantage
compétitif des économies et les modalités de leur
insertion dans l'économie mondiale. Ainsi, la
compétitivité technologique semble déterminante dans
l'explication du différentiel des parts de marché à
l'exportation entre les pays industrialisés et les pays émergents
(CHAKROUN, 2002).
L'appréhension des mécanismes via lesquels les
technologiques interviennent dans la détermination des performances
commerciales diffère selon le secteur d'activité
étudié (selon que ce dernier soit à haute ou à
faible intensité technologique), mais aussi et surtout selon les
systèmes socio politico-économiques qui les hébergent,
façonnent et diffusent.
Il se dégage ainsi des spécificités
sectorielles et nationales dont il faudrait tenir compte lors de l'analyse des
déterminants de la compétitivité internationale.
En tant que concept, cette dernière s'apparente
à une réalité complexe qui dépend de facteurs
multiples et difficilement mesurables. En tant que source de croissance et
moyen de desserrement de la contrainte extérieure, elle
représente un défi que devraient lancer les pays les moins
avancés, s'ils voulaient assurer leur processus d'intégration
mondiale (CHAKROUN, 2002).
Ces derniers, toujours en quête des dispositifs et
politiques en mesure de remédier à leurs
déséquilibres macro-économiques structurels et de placer
leurs économies vulnérables sur les sentiers d'une croissance
durable, n'ont guère de choix aujourd'hui. Surtout après leur
crise d'endettement dans les années quatre-vingt, que d'ouvrir leurs
frontières devant les firmes multinationales et de leur offrir diverses
incitations et privilèges, afin de s'approprier de nouvelles
technologies, indispensables pour assurer la compétitivité de
leurs secteurs exportateurs, et de combler leur déficit courant
structurel.
La présente contribution s'attache à mettre en
exergue, à l'aide d'un modèle macro économétrique
à correction d'erreur appliqué au cas tunisien, le rôle
significatif des facteurs hors coûts dans la compétitivité
des exportations manufacturières tunisiennes. Deux variables
s'avèrent significatives : notamment l'accumulation du capital physique
et l'investissement en capital humain (CHAKROUN, 2002).
.
Selon Olivier Floc dans son étude portant sur le
commerce extérieur de l'Allemagne : force et faiblesse. L'auteur
montre que les exportations représentaient en 21,7% de la production
intérieure brute en 1995. L'Allemagne connaîtra un retard par
rapport à certains pays d'Asie dans plusieurs domaines, notamment la
biotechnologie ou la microélectronique, par rapport à ses
concurrents. Par conséquent ceci a conduit à une hausse des
importations.
La plus part des institutions Allemandes de provision
économique estime en effet que le volume des exportations pourrait
croître de 6% à 8%. Dans le même temps les importations
devraient connaître un rythme de croissance plus modéré
(entre 4 et 5%).
L'auteur insiste en montrant que l'Allemagne n'est plus
uniquement attaquée sur le niveau de ses coûts, elle souffre d'un
regain de concurrence aussi bien sur le terrain de la technologie que sur celui
de la qualité. Pour dire que la hausse du niveau des investissements
étaient négligeables pour accroître les exportations.
D'où il fallait hausser le niveau des investissements.
Selon Staotliche B. dans son étude sur l'investissement
et l'emploi public : une comparaison internationale des politiques,
où le but de son étude est seulement d'analyser la contribution
quantitative de l'état lui-même dans le commerce extérieur.
En fait parmi les pays de l'échantillon, citons le japon et les USA
favorisés par des taux d'intérêt à bas niveau. Ceci
a fait monter progressivement l'investissement d'une manière
impressionnante.
Dans chaque pays, c'est toujours un ensemble de
déterminants qui détermine la longévité et la
vitesse de la croissance économique. Dans ce cas l'Etat fournit une
contribution importante. La tendance dans presque tous les pays analysés
est que les dépenses d'investissement ont moins augmenté que le
PIB nominale. En définitif il faut noter que dans certains pays comme
le pays bas la force motrice a été l'accélération
de la croissance tirée par les exportations liée à la
dévaluation réelle importante, ce qui peut être une
stratégie à long terme pour des petits pays.
Selon M. schuller (1995) dans son étude
titré : l'ouverture du marché des biens de consommation en
chine, la croissance de l économie chinoise offre aux entreprises
étrangères des nombreuses opportunité commerciales, ce
n'est pas seulement en raison du besoin en technologies et équipements
exigés par la modernisation des installations nationales, mais aussi la
demande en biens de consommation de qualité s'est accrue par la hausse
du niveau de la population (schuller, 1995).
L'auteur veut permettre au lecteur de se faire
l'idée la plus juste du marché chinois de biens de consommation
et des débouchés qu'il offre aux entreprises
étrangères sur les créneaux correspondants. En fait,
partant d'un revenu par tête de 1000 dollars, le cabinet de consultants
Mckinsey et Co, a établi que des consommateurs solvables
s'élevaient à environ 60 millions de personnes et qu'il devrait
atteindre 200 millions d'ici l'an 2000. Partant du principe que ce nombre
augmente chaque année de 25%, cette proportion devrait atteindre 20%
d'ici dix ans. En fait le marché de biens de consommation qui comptait
184 millions des consommateurs solvables a accru, avec leur forte
préférence pour les produits de luxes en provenance de
l'extérieur. En fait les investissements en capital permettraient
d'améliorer le commerce extérieur en chine.
Selon la direction des relations économiques
extérieur française, titré : Le commerce
extérieur français, le retour à l'excédent. Qui a
été publié en 1993. Le record de l'excèdent qu'a
connu la balance commerciale français en 1993 constitue un
événement. Redevenu excédentaire dans le prolongement de
l'amélioration engagée en 1991. La balance commerciale retrouve
ainsi sa situation d'avant le premier choc pétrolier, le taux de
couverture des échanges revenant à un niveau qu'il n'avait pas
atteint depuis 1990, joint à l'effet réunification Allemande en
1990 et 1991.
La nécessité d'un diagnostique sur les
facteurs explicatifs de l'amélioration récente du commerce
extérieur en France, qui touche tous les secteurs d'activité et
toutes les grandes zones géographiques. D'où la faiblesse de la
demande intérieure française a permis de limiter la croissance
des importations, les gains de part des marchés à l'exportation
ont également à ce résultat, ainsi que la baisse du prix
de l'énergie importée. En effet le retour à
l'excédant n'est pas un accident certes, il s'inscrit dans un contexte
de ralentissement conjoncturel caractérisé par une baisse
prolongée régulièrement en valeur dans le courant de 1992.
Alors que les exportations ont continué à accroître
jusqu'au milieu d'année, avant de se replier également par la
suite en liaison avec le recul des marchés européens.
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