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Evaluation de la séroprévalence et impact des maladies abortives sur la réussite de l'insémination artificielle bovine au Sénégal. Cas de la région de Thiès

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par Sylvain HABIMANA
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Doctorat vétérinaire 2008
  

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PREMIERE PARTIE :

Synthèse bibliographique sur les affections abortives des bovins

CHAPITRE I:

L'ELEVAGE BOVIN SENEGALAIS ET SES FACTEURS LIMITANTS

CHAPITRE II :

ETUDE GENERALE DES AFFECTIONS ABORTIVES DES BOVINS

CHAPITRE III :

ETUDE SPECIALE SUR LA BRUCELLOSE, L'IBR ET LA BVD

CHAPITRE I : L'ELEVAGE BOVIN SENEGALAIS ET SES FACTEURS LIMITANTS

I.1. Cheptel bovin au Sénégal

I.1.1. Effectif

Le Sénégal, pays sahélien par excellence, a une vocation essentiellement agropastorale. Le cheptel bovin y est très important et varié. Les statistiques de la direction de l'élevage font état de 3,039 millions de têtes de bovins sans compter les autres espèces animales (DIREL 2004).

I.1.2.Importance

Le secteur primaire occupe 65% de la population active du Sénégal et représente actuellement environ 18% du PIB national. Le sous-secteur de l'élevage occupe environ 350.000 familles, soit 3 millions d'individus. Il joue un rôle important pour la sécurité alimentaire des ménages et constitue une épargne pour beaucoup d'exploitants. En milieu pastoral il représente 55% à 75% des revenus de la famille contre 40% en milieu agropastoral. L'élevage bovin à lui seul contribue à la hauteur de 3,7% au PIB national [M.A, 1997].

Cependant la production locale ne couvre pas les besoins des populations en produits d'origine animale. C'est le cas notamment du lait, des produits laitiers et des viandes qui, du fait de l'accroissement démographique et de la forte urbanisation, sont produits en quantité insuffisante.

Pour pallier ce déficit, la demande locale est satisfaite par les importations de produits laitiers, de viandes et de races bovines exotiques pour effectuer des croisements dans le but d'accroitre la production locale. Cette situation est à l'origine d'une importante sortie des devises qui représentent une valeur monétaire moyenne de 53 milliards de FCFA chaque année (QUOTIDIEN LE SOLEIL, 2008).

La réduction des importations de lait, des produits laitiers et des viandes par l'amélioration de la production locale constitue l'un des objectifs majeurs assignés au sous secteur élevage par la politique agricole actuelle.

I.1.3. Races bovines exploitées

Le cheptel bovin sénégalais est caractérisé par la diversité des races exploitées. On note essentiellement des races locales (les taurins Ndama, les zébus peuls ou zébus Gobra) et des métisses issues des croisements soit entre races locales, soit entre race locale (la race Djakoré) et races exotiques (Jersiaise, Montbéliarde, Brune des Alpes, Holstein et Guzérat) (NDOUR, 2003) puis MOUDI(2004).

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