WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le rôle des IDE (Investissement Direct Etranger ) dans le secteur bancaire algérien

( Télécharger le fichier original )
par Makrane Hanane
Université Abderrahmane Mira de Béjaia Algérie - Technicien supérieur en commerce international 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre III : Les rôles de l'investissement direct étranger (IDE) dans le développement du secteur bancaire

Il est vrai que le cadre juridique est un élément clé d'attraction des IDE pour développer le secteur bancaire et financier en Algérie, reste que celui-ci doit tenir compte des bouleversements financiers mondiaux et des fonctions de l'IDE.

En effet, la prise en considération de ces deux éléments est capitale pour déterminer l'apport des IDE en tant que complément ou solution principale du développement bancaire et financier en Algérie.

Section 1 : Les évolutions mondiales du secteur bancaire et financier

1. Les nouvelles tendances :

Les institutions financières du monde entier se regroupent à un rythme effréné. Leur nombre décline, leur taille moyenne s'accroît, et il est rare qu'une semaine ne s'écoule sans l'annonce de nouvelles fusions ou acquisitions. De fait, c'est grâce à plusieurs fusions que les plus grands groupes bancaires mondiaux ont vu le jour ces deux dernières années.

Aux États-Unis, une vague de fusions a été provoquée par la levée, en 1994, des restrictions applicables aux activités bancaires inter-Etats; de même, l'unification de l'Europe a stimulé l'intégration dans cette région, laquelle a été renforcée par l'introduction de l'euro en janvier 199916(*).

Dans de nombreux pays émergents, tels que l'Argentine, le Brésil et la Corée, l'intégration est aussi déjà bien engagée, tandis que les banques cherchent à être plus efficaces et plus résistantes aux chocs.

Cette intégration n'est toutefois pas restée confinée aux frontières nationales. Profitant d'un dynamisme générateur de puissants «fleurons nationaux», dans bon nombre de pays industrialisés, les institutions financières ont transcendé les frontières sans attendre que les possibilités de croissance et de progression de la rentabilité soient épuisées sur le plan national.

Ce processus de mondialisation a été dominé par l'exploitation du potentiel de croissance des pays émergents par les groupes bancaires des pays industrialisés, comme en atteste l'expansion des banques espagnoles en Amérique latine, des banques allemandes en Europe orientale, des banques des États-Unis en Asie de l'Est et des banques françaises en Afrique.

Bien qu'à un rythme moindre, des regroupements transfrontières s'opèrent aussi entre banques de pays industrialisés, en premier lieu sous forme d'alliances stratégiques qui présentent certains avantages de la diversification sans les coûts inhérents à la fusion de cultures d'entreprise différentes.

Les avancées de la technologie, et en particulier l'essor impressionnant des services bancaires et de courtage sur Internet, ont permis à la mondialisation d'aller au-delà de la structure du capital des conglomérats financiers et d'atteindre les marchés de détail.

De fait, de nombreuses banques profitent de leurs opérations en ligne pour se faire une place sur les marchés étrangers, se soustrayant ainsi au processus coûteux de la construction «en dur» d'un réseau d'agences.

Par ailleurs, l'émergence d'alliances entre grandes banques et conglomérats du secteur des télécommunications laisse prévoir une concurrence féroce sur le marché de l'électronique.

De même, l'apparition de banques virtuelles et la création de la monnaie électronique pour le marché mondial d'Internet ont permis l'essor d'institutions non bancaires (dont la plupart ne sont peut-être soumises à aucune réglementation) auprès desquelles les particuliers empruntent et placent leur argent.

La rapidité accrue des communications appelle des réactions plus vives de la part des marchés et des décideurs politiques, mais rend également l'information rapidement obsolète.

Le dernier instrument au service de cette transformation du secteur financier est l'universalisation des activités bancaires, laquelle rend de plus en plus floue la frontière entre les services financiers bancaires et non bancaires.

Ce phénomène, déjà bien ancré dans certains pays européens, comme en atteste la distribution à grande échelle de produits d'assurance par l'intermédiaire des banques (dénommée bancassurance), annonce la formation de conglomérats qui fournissent tous types de services financiers.

Dans une certaine mesure, le caractère irréversible de cette tendance a été confirmé, aux États-Unis, par la fusion de Citicorp et du groupe Travelers, suivie en 1999 de l'abrogation de la loi Glass-Steagall (qui limitait le financement sur fonds propres des banques et établissait une distinction artificielle entre banques d'investissement et banques commerciales).

* 16 _ Prakash LOUNGANI et Assaf RAZIN, «L'IDE est-il bénéfique aux pays en développement«, dans Finances & Développement, Etats-Unis, Juin 2001, p6 et p9.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams