Le recrutement, la formation et la rémunération du personnel dans une entreprise publique. Cas de l'Office National des Transports(ONATRA )en RDC( Télécharger le fichier original )par Aimé ILANGA LOKOFO Université protestante au Congo - Licence en gestion des entreprises 2009 |
Conclusion partielleDans ce premier chapitre, nous avons abordé la notion de la gestion des ressources. Nous sommes partis de la définition de la GRH, en passant par son rôle et son évolution pour aboutir aux différents domaines de la GRH. En ce qui concerne les domaines de la GRH, nous nous sommes attelés à ne parler en détail que du recrutement, de la formation et de la rémunération. Étant donné que la GRH se déroule au sein de l'entreprise, nous allons, dans le chapitre suivant, présenter cette dernière notion. CHAPITRE II. LA NOTION D'ENTREPRISEDans ce chapitre nous allons traiter de la définition, des formes d'entreprise. Une attention particulière sera apportée à l'entreprise publique et nous présenterons quelques éléments de spécificité de l'entreprise publique au Congo. II.1. Définition d'entrepriseIl est très indispensable de souligner qu'en sciences humaines, il est souvent difficile qu'un concept ait une définition précise, exhaustive et univoque. C'est ainsi que différents auteurs donnent chacun une définition selon son domaine scientifique. Notre souci à cette étape est de chercher à nous mettre d'accord sur la définition de l'entreprise. Il existe plusieurs définitions dans la littérature pour définir le concept « entreprise ». Nous nous intéressons à sept d'entre elles. D'après le dictionnaire économique et financier, l'entreprise est une unité économique autonome, organisée pour la mise en oeuvre d'un ensemble de facteurs de production, en vue de produire des biens ou services sur le marché. (31(*)) Le professeur VERLHUST définit l'entreprise comme une cellule active de l'économie dont le but est de satisfaire les besoins de la collectivité nationale et mondiale. La satisfaction des besoins implique bien entendu la production des biens et services. (32(*)) Selon PAQUET, on entend par entreprise, au sens large du terme, tout ensemble d'activités destinées à produire des biens ou à rendre des services. (33(*)) MULLER et SILBERER définissent l'entreprise comme une forme de production par laquelle au sein d'un même patrimoine, on combine les prix des divers facteurs de production apportés par les agents distincts, des propriétaires en vue de vendre sur le marché un bien ou des services pour obtenir un revenu monétaire qui résulte de différence entre deux séries des prix. (34(*)) Quant à HOLLIN LECHRIEL et LEJAC, l'entreprise est une communauté économique qui est tolérée par la société tant qu'elle contribue au bien-être humain. (35(*)) C'est ainsi que l'entreprise représente une activité économique, une puissance de production, une organisation de vente, mais elle constitue aussi un groupe humain au mieux encore un ensemble des groupes à l'intérieur desquels il s'agit d'organiser les relations. (36(*)) Tous les auteurs cités mettent l'accent sur l'aspect purement fonctionnel de l'entreprise. Il nous paraît incomplet dans le sens qu'ils ne se bornent qu'à la fonction exclusivement économique de l'entreprise et ne pas ressortir les autres dimensions de celle-ci. Ainsi, l'entreprise, d'après le professeur MANENG ma KONG, constituant un tissu social collectif, est un lieu privilégié d'apprentissage collectif ou se manifeste un ensemble à la production des biens et/ou services pour la satisfaction des besoins humains...que l'entreprise soit associative, administrative, ou simplement capitaliste c'est là où l'homme découvre le principe de la réalité sociale, des préoccupations de développement et de la changement dans ses rapports à autrui. C'est au sein de l'entreprise que l'être humain s'extériorise et se valorise mieux. (37(*)) Parmi les différentes définitions citées du concept « entreprise », celle du professeur MANENG ma KONG nous paraît plus structurelle et plus complète. Il nous fait même voir qu'il peut y avoir plusieurs formes d'entreprises. * 31 BERNARD, Y. et COLLI J.C, dictionnaire vocabulaire économique et financier, paris, éd Du Seuil, p.196 * 32 VERLHUST, A., Cours d'économie d'entreprise ; Kinshasa, éd Saint Paul, 1981, p.4 * 33 PAQUET, « La politique de formation en entreprise au Québec », in revue Interaction communautaire, n°19, 1993, p.52 * 34 MULLER et SILBERER, L'homme en situation industrielle, Paris, éd. PAYOT, 1968, p.12 * 35 LECHRIEL et LEJAC, les politiques des entreprises, paris, éd. BALLOZ, 1971, p.3 * 36 MAURY et MOLL, Economie et organisation de l'entreprise, tome 1, paris, éd. Faucher, 1971, p.55 * 37 MANENG ma KONG, Cours de gestion du personnel, cours inédit, ISC-Kinshasa, 2002-2003, p.129. |
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