UNIVERSITE CATHOLIQUE D'AFRIQUE CENTRALE FACULTE
DE SCIENCES SOCIALES ET DE GESTION Master Administration Des
Entreprises
THEME
L'EXTERNALISATION : UN MYTHE OU UNE
STRATEGIE POUR LES ENTREPRISES DU CAMEROUN
-L'EXEMPLE DES BANQUES COMMERCIALES-
Mémoire présenté en vue de l'obtention
d'un Master Administration des Entreprises - option Management et
Contrôle de Gestion
Rédigé par :
Géraldine Marlène FOUALEM
MAKAMNE
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Sous la direction de : Dr. Vincent
TACHOUOLA
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Années académiques 2009-2010 / 2010-2011
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DEDICACE
M. FOUALEM ; un papa unique
MENTION PARTICULIERE ii
L'Université Catholique d'Afrique Centrale n'entend
donner aucune
approbation ou imp robation aux opinions contenues dans ce
mémoire.
Celles ci doivent être considérées comme
étant propres à leur auteur.
Dédicace i
mention particuliere ii
Sommaire iii
Remerciements iv
Liste des sigles, acronymes et abréviations v
Liste des encadres, tableaux et figures vi
Introduction générale 1
Partie I.L'EXTERNALISATION : CE QUE L'ON PEUT EN DIRE
D'EMBLEE
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12
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Chapitre I. L'EXTERNALISATION : DE L'IDEE AU
CONCEPT
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13
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Section I. LES ORIGINES L`IDEE D'OUTSOURCER
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14
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Section II. LE CONCEPT D'EXTERNALISATION
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25
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TERNALISATION RE
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31
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Section I. LA DEMARCHE D'EXTERNALISATION REUSSIE: LE MODELE DE
FIMBEL
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32
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Section II. LE CONCEPT DE SUCCES EN OUTSOURCING
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42
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Partie II. L'EXTERNALISATION VUE DU « SECTEUR
BANCAIRE » CAMEROUNAIS
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48
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Chapitre III.LES OUTILS D'ANALYSE DE LA
RECHERCHE
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49
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Section I. LA BANQUE : SES ACTIVITES ET SES DOMAINES
EXTERNALISABLES
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50
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Section II. L'APPROCHE METHODOLOGIQUE D'ENSEMBLE
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55
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C'OUTSOURCING, UNE BEST PRACTICE AU SEIN DES BANQUES
COMMERCIALES DU CAMEROUN
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65
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Section I.A L'ORIGINE DE L'OUTSOURCING
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66
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Section II. DU FONCTIONNEMENT ET DES PERSPERCTIVES DE
L'OUTSOURCING
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73
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Conclusion générale
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82
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Bibliographie
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87
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Annexes
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I
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Table des matières
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XIII
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iv
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui par leurs
observations et orientations pertinentes ont contribués à la
finalisation de ce mémoire. Nous pensons spécialement :
v' A notre directeur de mémoire le Dr. Vincent TACHOUOLA
;
v' Au Dr .Zozo NKOULOU ;
v' A M. Pierre Sam DOUMBE ;
v' A de nombreux cadres et dirigeants de banques exerçant
au Cameroun ;
v' A nos camarades de classes.
v
LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS
AIMS : Association Internationale de Management
Stratégique.
BEAC : Banque des Etats de l'Afrique
Centrale.
BSTP : Bourse de Sous-Traitance et de
Partenariat.
COBAC : Commission Bancaire pour l'Afrique
Centrale.
DSCE : Document de Stratégie pour la
Croissance et l'Emploi.
GE : Grandes Entreprises.
INS : Institut National de la Statistique.
l'ONUDI : Organisation des Nations Unies pour le
Développement Industriel.
MINEFI : Ministère de l'Economie et des
Finances.
MINPMESSA : Ministère des Petites et
Moyennes Entreprises de l'Economie Sociale et de
l'Artisanat.
PME : Petites et Moyennes Entreprises.
RGE : Recensement Général des
Entreprises
RU : Royaume Uni
vi
LISTE DES ENCADRES, TABLEAUX ET
FIGURES
Encadré N° 1 : SYNTHÈSE DES APPORTS DE LA
THÉORIE DES COÛTS DE TRANSACTION ET
DE LA THÉORIE DE LA RESSOURCE 24
Encadré N° 2 : ETAPE DE LA PHASE PREDECISIONNELLE
D'UN OUTSOURCING 32
Encadré N°3 : ETAPE DE LA PHASE DE MISE EN OEUVRE
D'UN OUTSOURCING 37
Encadre N° 4 : ETAPES DE LA PHASE D'EXPLOITATION D'UN
OUTSOURCING 39
Graphique 1 : TAUX D'EXTERNALISATION PAR PAYS DANS L'EUROPE
DE L'OUEST 45
Graphique 2 : NOMBRE DE FONCTIONS TOUCHEES PAR L'OUTSOURCING
46
Graphique 3 : LES PRINCIPAUX AVANTAGES DE L'OUTSOURCING
47
Exhibit I : THE VALUE CHAIN 51
Tableau 1 : TAUX DE RETOUR 63
Tableau 2 : TABLEAU DE REPONSES DE LA VARIABLE `MOTIVATIONS
DE
L'EXTERNALISATION'' 66
Tableau 3: TABLEAU DE REPONSES DE LA VARIABLE `ENJEUX D'UN
OUTSOURCING'' 68
Graphique 4: ACTIVITES EXTERNALISEES PAR LES BANQUES
COMMERCIALES DU
CAMEROUN 72
Graphique 5 : LES OUTILS DE PILOTAGE 75
Graphique 6: LES INCONVÉNIENTS DE L'EXTERNALISATION
76
Graphique 7:SATISFACTION APRES L'EXPÉRIENCE 78
Tableau 4 : TABLEAU DES RÉPONSES `PRÉVISIONS/
PROJETS D'OUTSOURCING'' 79
Graphique 8: LES OUTSOURCING EN COURS 79
« J'imagine une société plus efficace,
totalement centrée sur son coeur de
métier»1
I. LE CONTEXTE DE L'ETUDE
Un constat inhabituel sur dix (10) années
S'il est une chose indiscutable en Europe depuis une
décennie, c'est bien qu'on assiste à un processus rapide de
restructuration des business models. Il faut dire que dans un contexte
caractérisé par un rythme d'évolution vertigineux et une
pression concurrentielle toujours plus accrue, les entreprises se voient dans
l'obligation d'adopter des solutions originales qui concilient
compétence, performance et sécurité. Un impératif
d'expertise qui ne concerne désormais plus que leurs coeurs de
métier mais aussi les fonctions- support qui contribuent à leurs
croissances globales (MULLER, 2008).
Il y a quelques temps encore, seule l'organisation interne
était jugée à même d'assurer toutes les fonctions
clés de l'organisation (MULLER, 2000). Aujourd'hui, il apparait assez
clair que c'est un démembrement complet des chaînes de valeur
traditionnelle qui assure une présence ferme des entreprises sur leur
marché (MULLER, 2008).
Certes, les réflexions quant à ce
démembrement de la chaine de production remontent au moins au
XIXème siècle. Les unités qui ne pouvaient
alors assurer l'ensemble des processus en interne se développaient en se
focalisant sur leurs compétences principales et utilisaient un
réseau de prestataires externes pour les autres activités et
fonctions. Une évaluation «faire ou acheter» permettait
d'éclairer la prise de décision (Théories de la firme). La
nuance en ce siècle tient à ce qu'alors que les acteurs de la
chaîne de valeur étaient intégrés dans une structure
hiérarchique verticale, dorénavant on a recours à des
spécialistes qui pénètrent chaque niveau de la
chaîne de valeur en anéantissant la structure hiérarchique
traditionnelle. En effet, les organisations se voient dotées de
structures où le rôle de la direction consiste désormais
moins à superviser une seule organisation hautement
intégrée qu'à piloter un réseau connecté de
spécialistes contribuant à la chaîne de valeur
indépendamment de la stricte perception du top management (MULLER,
2008). Dans une telle structuration, chaque fonction devient rentable pour elle
(BARTHELEMY, 2002).
Le phénomène est d'une telle importance en
Europe que depuis 1999, le gouvernement français, en collaboration avec
les cabinets Andersen puis Ernst & Young, analyse et
diffuse, chaque année un outil appelé « Baromètre
de l'Outsourcing ». Lequel outil présente les résultats
d'une
1Directeur financier d'une société
italienne de services de manutention pour l'aéronautique (cité
par le Baromètre de l'outsourcing d'ENRST & YOUNG, 2008)
2
étude annuelle (ou biennale tout au plus) des pratiques et
tendances du marché de l'externalisation en France, en Europe et en
Afrique du nord.
En 2008, ledit baromètre rapportait que le choix de
l'externalisation est déjà celui d'une moyenne de 70% des
entreprises européennes. Avec une moyenne de quatre (04) fonctions
touchées par l'outsourcing au sein de chaque entreprise et des
prévisions à la hausse pour les deux (02) prochaines
années. Constat qui légitime la stupéfaction du
responsable du département outsourcing
d'ERNST&YOUNG (2008) qui en arrivait à se demander si
on « allait vers une adoption généralisée de
l'externalisation devant la nécessité d'évoluer pour
survivre ».
Une autre remarque importante tient au fait que les
résultats d'études menées à la fois du point de vue
de l'entreprise externalisatrice et du prestataire révèlent que
la stratégie ne profite pas qu'a l'entreprise externalisatrice. FIMBEL
(2002) par exemple souligne qu'un des facteurs clés de succès
(FCS) d'une externalisation consiste en ce qu'elle aboutit à
l'enrichissement des deux (02) agents économiques. Par ailleurs, il
constate que dans la majorité des opérations d'externalisation,
les entreprises externalisatrices sont les grandes entreprises (GE) et celles
prestataires les petites et moyennes entreprises (PME). Ce qui nous laisse voir
en cette stratégie à la fois une voie de
rationalisation2 pour les GE et une voie d'émergence pour les
PME.
Pour notre part, le questionnement de MULLER3 et
les statistiques publiées par ANDERSEN/ ERNST&YOUNG depuis
1999 laissent entrevoir la conviction grandissante que les dirigeants
européens mettent dans le recours à l'externalisation. Bien plus,
ils suscitent en nous la question de savoir quels avis émettraient les
dirigeants des entreprises implantées au Cameroun quant à ce mode
de fragmentation. Interrogation qui cependant suscite la
nécessité de répondre à que question
préliminaire : celle de savoir dans quel contexte socio-
économique dans évoluent nos entreprises
d'intérêt.
Un contexte global marqué d'importants changements
structurels
Globalement, les entreprises du Cameroun évoluent
depuis 2005 dans un contexte plus que jamais tourné vers
l'émergence. En effet, l'engagement gouvernemental a depuis le
début de la seconde décennie des années 2000 fait preuve
d'un dynamisme assez marquant.
Particulièrement en 2010, le pays est entré dans
une phase de réalisation de multiples projets présentés
par le gouvernement dans son document stratégique pour la croissance et
l'emploi (DSCE)4. Projets touchant pratiquement à tous les
secteurs et sous- secteurs de l'économie : l'énergie
électrique, les ressources pétrolières, les
énergies renouvelables et biomasse, le bitumage,
2La rationalisation renvoyant pour sa part à la
définition d'une somme d'actions a initier en vue de rendre
l'activité de l'organisation plus efficace; à la réflexion
et la mise en application de méthodes et techniques spécifiques
et adéquates.
3 Responsable du département Outsourcing d'ERNST et
YOUNG, 1999 - 2008.
4 Initialement Document de Stratégie pour la
Réduction de la Pauvreté (DSRP)
la réhabilitation et l'entretien du réseau
routier, la construction d'infrastructures portuaires, l'accroissement des
télé-densités fixes, mobiles et des TIC en
général, l'eau et l'assainissement, le 3 développement des
productions agricole, animale, halieutique et forestière, la gestion
durable des ressources rurales, l'exploitation minière, l'industrie
métallurgique, l'artisanat, etc.
Le rôle essentiel de l'intermédiation
financière n'est plus à démontrer dans un tel contexte.
Aussi, la préoccupation qu'il y a lieu d'avoir serait plutôt celle
de savoir comment des institutions financières et notamment des banques
commerciales qui jusque-là évoluaient dans un environnement
marqué par des transactions routinières (entre acheteurs et
vendeurs de pétrole brut, bois, cacao, café, coton, banane,
aluminium, télécom5), s'organisent dans un contexte
dorénavant grouillant d'opportunités (entre financeurs, maitres
d'ouvrage, maitres d'oeuvres, sous- traitants...). D'autant plus qu'on a
assisté à des faits assez marquants dans ce sous- secteur ces dix
(10) dernières années.
D'abord un niveau de développement peu commun. En
effet, entre 2001 et 2008 on a vu arriver six (06) agents sur ce marché.
Puis les remarques de la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC,
2008) quant à l'indice de concentration Herfindahl-Hirschman
(HHI) du Cameroun semblent n'avoir pas tardé à se faire entendre
; en 2009 on a vu deux (02) banques commerciales intégrer la branche et
à la fin 2011 il était annoncé6
l'arrivée d'un quinzième (15ème) offreur. Une
telle hate d'investisseurs confirme qu'effectivement on est en présence
d'un marché non encore saturé. Mais aussi laisse anticiper de
fortes exigences de performance, de compétitivité, de
création de valeur etc. à moyen terme.
Pour l'heure, les banques commerciales7 se sont
livrées à de remarquables extensions de leurs réseaux ou
encore à l'intégration de « la banque au détail
» dans leurs porte- feuilles de métier. On devine que cela a
été en vue de la conquête de l'important marché
potentiel8 (au moyen d'une politique de proximité) et en
prélude aux grands chantiers actuels.
Ces actions commerciales sont des réponses du
management aux besoins latents ou subits des consommateurs. Mais la question de
l'organisation interne qui les accompagne demeure. D'autant plus que «
l'extension d'un réseau bancaire »pose le vétilleux
impératif de croissance contrôlée, tandis que «
l'activité de banque au détail » pose l'impératif de
disposer des compétences en suivi de petites et moyennes entreprises.
Grosso modo, les deux (02) politiques pose la nécessité de
définir une stratégie qui combine « consolidation de
l'organisation interne » et « bon positionnement marché
».
5 Rapport annuel SGBC 2009
6 Annonce officieuse quant a l'évolution d'une
microfinance vers le statut de banque
7 Rapports annuels AFB, BAC, BGFIBank, BICEC, Ecobank, NFC, UBC,
SCB, SGBC, UBA (2008 à 2010)
8 Rapport COBAC 2008
4
L'externalisation comme levier de structuration de
l'activité, de performance, de compétitivité est un fait
confirmé dans plus d'un pays, mieux, dans plus d'une région du
monde (Baromètre de
l'outsourcing d'ERNST&YOUNG, 2002 à 2008).
Cependant il s'est agi jusqu'ici de régions dont le Cameroun n'en
faisait pas partie. Et devant la question des tendances et pratiques de
l'externalisation, au Cameroun nous n'arrivons pas, a priori, à formuler
une réponse qui puisse satisfaire les attentes.
L'actualité managériale camerounaise, la
bibliographie, les espaces de dialogue managériaux9, etc.
sont restés plutôt silencieux sur le sujet jusque-là. Seule
semble effectivement en étude le cas de la sous- traitance. Car à
la suite du projet pipeline, des Petites et Moyennes Entreprises (PME)
se sont mobilisées pour la création d'une organisation dont la
mission consisterait à défendre les intérêts des
entreprises de sous-traitance camerounaises (ABANDA KPAMA10, 2011).
Aujourd'hui, avec le soutien de l'Organisation des Nations Unies pour le
Développement Industriel (ONUDI) une Bourse de Sous-Traitance et de
Partenariat (BSTP) a vu le jour. Seulement elle en est encore à un stade
où elle est concentrée sur les problématiques de la sous-
traitance dans le secteur des bâtiments et travaux publics. Aussi la
problématique plus globale du partenariat reste peu
explorée11 (Source BSTP, 2011).
Nonobstant, le fait d'avoir suivi un cours dispensé par
un dirigeant de banque12 qui a consacré tout un chapitre et
des TP13 au thème de l'externalisation nous laisse penser que
le marché de l'externalisation n'est pas aussi morose qu'il paraît
a priori, et qu'en réalité on pourrait juste être
(dans le cas du Cameroun) en présence d'un mutisme médiatique et
scientifique sur une stratégie qui a fait ses preuves.
En somme, quoique les retours d'expériences des
entreprises externalisatrices du nord soient impressionnants et que la
stratégie apparait être une réponse à la situation
de l'entreprise du Cameroun, le phénomène y est de prime abord
à explorer.
Le champ de l'étude : l'ensemble des banques
commerciales du Cameroun.
Si nous considérons la région d'origine des
propriétaires comme critère essentiel, le secteur
d'activité oü il est certain de rencontrer un maximum de filiales
étrangères nordiques est le secteur bancaire et plus
précisément le sous- secteur de la banque commerciale. Car sur
les treize (13) institutions qui opèrent sur ce marché, sept (07)
sont détenues de manière exclusive ou proportionnelle par des
groupes européens ou nord africains. De plus, une petite analyse de
la
9 Journée de management, Journées des PME, Salon de
l'entreprise...
10Directeur Général de CETIA Sarl,
Président de la Filière Génie-Mécanique
d'ADESCAM.
11 Déjà que pour que le partenariat
renvoie a l'externalisation il faudrait s'accorder avec ces experts qui citent
l'esprit de partenariat comme facteur de succès de l'outsourcing (SEBTI,
2007 ; DEMOS, 2010).
12 Secrétaire général de lafiliale
camerounaise de la banque africaine de l'année des « African
bank eraward 2010 » 13«Travaux pratiques»
5
géographie du capital de celles- ci
révèle que, qu'elles soient d'origine camerounaises,
ouestafricaines ou nordiques, ces banques sont au moins à 10%
détenues par des particuliers ou personnes morales européennes
(COBAC, 2008).
Le second critère que nous utilisons dans la
délimitation de notre champ d'étude -et qui confirme
l'orientation donné par le premier- repose sur deux remarques
bibliométriques.
Nous avons en effet noté que plusieurs auteurs
s'accordent sur le point de vue selon lequel ceteris
paribus, les grandes entreprises externalisent plus
que les petites (CHANSON, 2003 ; Baromètre ERNST et YOUNG, 2005
; BARTHELEMY, 2001). De même le Baromètre ERNST et YOUNG
(2008) et FIMBEL (2002) notent que le secteur des banques et assurances sont
les plus matures dans le recours à l'externalisation14.De
fait, dans un raisonnement analogique, il serait astucieux de se tourner vers
les grandes entreprises du secteur bancaire. D'autant plus que le sous- secteur
de la banque commerciale présente une fois de plus l'avantage de ne
recensé que des entreprises de taille importante.
Par ailleurs il s'agit fort probablement de l'un des secteurs
les plus organisés et structurés du pays. L'INS range toutes les
unités de ce secteur dans la catégorie des entreprises
formalisées du pays (RGE, 2009) et le secteur est sous l'observation
d'une commission.
C'est également le lieu de noter que, comme
définition de la notion de grandes entreprises (GE) nous avons retenu
celle de la Loi N°2010/001 du 13 Avril 2010 du MINPMESSA15.
Ainsi, par grandes entreprises (GE), il faudra entendre les entreprises
réalisant plus d'un (01) milliard de francs FCA (1.524.390,25 euro) de
chiffre d'affaires hors taxes annuel et employant plus de cent (100)
personnes.
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