Contribution d'une institution financière a l'efficacité du marché des capitaux au Rwanda( Télécharger le fichier original )par Jacques BUHEMBE INILAK - Bachelor's Degree of Business Administration 2008 |
2.3.4.5 Intégrité et transparence du marchéLes transformations du marché financier et le développement de la capacité multiple des intermédiaires y opérant, rendaient indispensable une adaptation des règles de déontologie professionnelle ainsi qu'une rénovation de la définition des délits financiers. Toujours dans la déontologie des activités financières (ici la déontologie étant un ensemble de règles de conduite individuelles ou collectives qui visent a garantir le respect de certains principes dans le comportement quotidien des entreprises et de leurs collaborateurs), l'activité des intermédiaires financiers trouve son fondement dans la confiance. Mais la multiplication des instruments financiers, leur sophistication croissante, le développement des nouvelles méthodes de négociation, les volumes traités sur les marchés, la capacité multiple des institutions accentuent les risques. 2.3.5 Critères d'efficacité d'un marché financierA part quelques spécificités qu'il présente, pour être efficace, un marché financier devrait remplir les caractéristiques ou critères de marché parfait. Parmi ces critères d'efficacités nous pouvons dire : ü l'atomicité : ce caractère dit que un marché doit être une place où se rencontrent de nombreux acheteurs et vendeurs, qui négocient des produits existant en quantité suffisantes, dans le respect des principes de la loi du marché de libre échange et de concurrence parfaite. Si l'appel public à l'épargne ne trouve réponse que chez une petite population d'émetteurs, en revanche, l'offre des capitaux est diversifiée, le nombre d'actions et d'obligations étant important. Sur le marché il faut qu'il ait un nombre important d'intervenant pour garder les caractéristiques d'un marché concurrentiel, fondés sur l'équilibre des rapports de force. ü l'homogénéité : si la monnaie est un bien fongible par excellence, il n'en est pas de même pour les titres. A la diversité d'émetteurs s'ajoute la multiplicité des modalités des titres; surtout sur le marché des obligations. Mais ce manque d'homogénéité est un facteur d'attrait pour l'épargne. ü La fluidité : tous les marchés des capitaux sont fluides dans ce sens que leur matière première (l'argent) est abondante et facile à obtenir ; pour autant qu'on soit capable d'en payer le prix et qu'on soit solvable. Le marché financier proprement dit est assez fluide, il faut toutefois en accepter les contraintes réglementaires. Sur ce marché, l'entrée est aisée mais la sortie est plus difficile, car les opérations financières sont de durée longue. ü La transparence : le marché financier, en particulier le marché secondaire est l'exemple type d'un marché transparent. Néanmoins, cette qualité intrinsèque semble davantage théorique que réelle. En effet, l'interdépendance des économies et l'ouverture à l'internationale des entreprises font de l'information nécessaire à l'intervention en bourse incomplète. En outre, la seule cotation d'un titre ne suffit pas, car des renseignements aussi importants que les résultats de l'entreprise, ou d'autres informations privilégiées, sont de nature à permettre à des initiés de réaliser des opérations rentables.40(*) * 40 SITE WEB: www.skyminds.net consulté le 28/06/2009 à18h |
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