2) Analyse de la deuxième partie du
questionnaire : l'analyse en composantes principales :
Pour mener à bien cette analyse statistique, il est
nécessaire de mettre en forme nos données sous Excel. Il faut
donc créer un tableau rectangulaire de données comportant les
valeurs de nos 5 variables quantitatives pour 64 unités
(individus)80.
. Standardisation des variables
Dans un premier temps, nous standardisons les variables,
c'est-à-dire que nous les mettons sur un pied d'égalité.
Les variables sont centrées et réduites par le logiciel
XlStats.
Nous avons 5 variables à traiter, ce qui signifie que
l'inertie du nuage de points est de 5 (p=5).
Chaque variable pèse donc 1/5 = 20 % de l'inertie soit 20%
de l'information au début de l'analyse.
. Analyse de la matrice des corrélations
- Coefficients de corrélation= 5*(5-1)/2= 10 Il y a donc
10 coefficients de corrélation.
80 Voir l'annexe 4
- Force des corrélations :
En principe, on choisit les corrélations
supérieures à |0,7|. Comme cela est négociable à la
baisse, nous irons choisir des coefficients de corrélations>|0,5|.
Nous en avons 1>|0,5| soit 10%>|0,5|.
- Significativité :
5 des coefficients de corrélation sont significatifs. Nous
avons donc à analyser 50% des corrélations. Les
corrélations les plus significatives apparaissent en gras.
- Signe des corrélations :
v' Variables positivement corrélées :
Vu la matrice des corrélations, nous pouvons voir que :
- Plus le vendeur fait preuve de prudence, plus il fait preuve de
justice.
· Le nombre d'axes à retenir
- Critère mathématique :
D'après le critère de Kaiser, tout axe dont la
valeur propre est supérieure à 1 doit être retenu pour
l'analyse. Par conséquent, nous retenons pour l'analyse les axes 1,
2.
- Critère empirique : Le Scree Test
Le Scree Test analyse l'éboulis des valeurs propres. On
retient les axes en amont du point d'inflexion. Nous gardons donc les axes 1 et
2.
. Interprétation des axes
Nous avons retenu les axes 1 et 2 qui résument 65,352% de
l'information. Afin de déterminer le nom des axes, nous utilisons :
- Les corrélations entre variables
- Les facteurs principaux
Se lt
- La position des individus sur le mapping
- Pour le facteur 1 :
Nous conservons les variables > |0,5|.
6
On peut remarquer que les variables qui résument le mieux
sont la justice, la prudence et la tempérance.
- Pour le facteur 2 :
On procède de la même manière et on conserve
les variables > |0,7|.
0
Ainsi, la variable qui résume le mieux est le courage.
F1 F2 F3 F4 F5
·
- / 1EQJOHTQNIl1aI I TI NAMEMIERDE «
courage » est faible doQF l1aI HI E résume beaucoup
cette variable.
- / 1EQJOHTQXHI1aI H E ITIMEMIERDE «
tempérance aa est faible dRQF l1aI FD
résume beaucoup cette variable. De plus, on remarque que
les variables
« prudence » et « justice » sont fortement
corrélées entre elle. De même pour les variables «
prudence » et « tempérance ».
- Les variables « altruisme » et
« courage aa IIRQtARSSRVIATFar l1EQJlDE entre
les deux variables est grand.
Cercle des corrélations :
· Analyse des Cos2 et mapping des
individus :
L'analyse des Cos2 nous indique si un individu est
bien représenté sur une composante, c'est-à-dire si on a
le droit de l'interpréter.
Pour réaliser le mapping des individus sur les axes, il
faut retenir les individus dont la somme des Cos2 est
supérieure à 0,7 car ces derniers sont les mieux
représentés sur les axes.
Pierre-Yves HANTRAYE Page 49 Livrable 4
- Analyse des contributions :
Les contributions nous indiquent quels sont les individus qui
ont le plus pesé dans l'émergence des composantes. Tout individu
dont la contribution est supérieure à 1 a contribué
à l'émergence de la composante étudiée.
Ainsi, nous allons repérer les individus à forte
contribution (contribution>1).
49
- Mapping des individus après analyse des
cos2 et des contributions :
Courage et pas d'altruisme
Pas de justice, prudence et tempérance
Pas de courage et altruisme
Justice, prudence et tempérance
65,36 %)
ndivi 31dividu 483
Nous avons pu déterminer le nom de nos axes.
Désormais, nous devons tirer des
Citoën
Bc+1
conclusions par l'observation de nos variables qualitatives sur
le mapping.
Nous devons donc éclaircir ce dernier.2
· Conclusion de l'ACP de la 2ème
partie du questionnaire :
Les variables étant proches du centre du graphique ne nous
permettent pas de conclure. Par
conséquent, il n'y a pas de lien entre l'âge
et le comportement éthique du vendeur.
Les Bac+1 font preuve de plus de courage mais de moins
d'altruisme.
Les variables étant toutes proches du centre du
graphique ne nous permettent pas de conclure sur les variables
concernant le niveau d'étude.
Les variables étant proches du centre du graphique
ne nous permettent pas de tirer de conclusion pertinente. Il
semblerait juste que les vendeurs sans enfant ferait preuve de moins de courage
mais plus d'altruisme et les vendeurs avec enfants feraient preuve de plus de
courage mais moins d'altruisme.
Ceux qui sont dans leur concession depuis 10 à 25 ans font
preuve de plus de courage, mais moins d'altruisme.
Il semble que les vendeurs qui sont dans des entreprises de plus
de 50 salariés font preuve de plus d'altruisme mais de moins de
courage.
Pour les autres variables, nous ne pouvons pas conclure.
Remarque : Il est inutile de faire un mapping homme/femme
car seule une femme a répondu au questionnaire, par conséquent on
ne peut pas extrapoler de conclusion.
Il semble donc qu'il n'y a pas vraiment de lien entre le
comportement éthique du
rvations (axes 1 et 2 : 65,36 %)
vendeur et les variables qualitatives : entreprise, sexe,
âge, situation familiale, niveau
Obervaions (axes F et F2 : 65,36 %)
d'étude, ancienneté dans l'entreprise et nombre de
salariés.
Pour mieux comprendre cette conclusion, il est
nécessaire de regarder le tableau de moyenne des scores
éthiques81.
Ce tableau met en évidence le fait que les notes
moyennes sont toutes très proches a (sauf quelques exceptions) ; par
conséquent, il n'y a pas de lien entre ces variables qualitatives et le
comportement éthique.
I-1 A
Nous pouvons donc réfuter l'hypothèse 2 qui
affirmait que le comportement
F1 (38,7 %) F1 (3817 %
éthique du vendeur dépend du contexte personnel et
la sous-hypothèse qui prétendait que le comportement
éthique du vendeur dépend de la taille de l'entreprise.
81 Voir l'annexe 6
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