3.3 LES DONNEES ET LEURS
SOURCES
Deux types de données ont été
collectées lors de cette étude, les données secondaires et
les données primaires.
3.3.1 Les données
secondaires
Les données secondaires sont les publications des auteurs
reconnus par la communauté scientifique. Ce sont les citations, les
phrases et même les paragraphes relatifs à notre sujet et pouvant
aider d'une manière ou d'une autre à la rédaction de notre
document.
Ces données secondaires proviennent
de plusieurs sources :
o la Bibliothèque Centrale de l'Université de
Dschang ;
o la Bibliothèque du CARBAP ;
o la Bibliothèque du REPARAC ;
o les Bibliothèques personnelles des encadreurs et des
enseignants ;
o INTERNET.
Elles ont aidé :
Ø à une meilleure compréhension du
thème (notamment les définitions des termes et concepts utiles
pour la conduite de l'étude) ;
Ø à situer notre travail par rapport aux
études précédentes.
Nous les avons référencées dans la
section bibliographie de ce mémoire.
3.3.2 Les données
primaires
Trois types de questionnaires ont été
élaborés. L'un pour les producteurs, l'autre pour les
transporteurs et le dernier pour les commerçants. Certaines
données sont obtenues au moyen des entretiens et par des observations
directes. La langue d'administration des questionnaires était le
français. Le questionnaire soumis aux producteurs a été
testé pendant la période du 31 mai au 1er Juin 2007.
Celui administré aux commerçants et aux transporteurs l'a
été du 02 au 07 juillet 2007. Cette période de test a
été déterminante dans la mesure où elle a permis un
repérage des marchés approvisionnés par les
localités choisies. Elle a permis également d'établir un
climat de familiarité et de confiance avec les acteurs. Les
enquêtes proprement dites se sont déroulées à Ntui
du 10 au 22 juillet 2007, à Awaé du 30 juillet au 10 août
2007 et à Yaoundé du 13 au 28 Août 2007. Les marchés
de Ntui et Awaé se tiennent chaque samedi, celui de Mbangassina tous les
dimanches. Les revendeurs accompagnés des transporteurs
propriétaires et transporteurs simples se ravitaillent une fois par
semaine dans les zones de collecte au bord champ. Les enquêtes ont donc
été programmées en fonction de ces disponibilités
relevées lors du premier passage. A Yaoundé, les marchés
se tiennent tous les jours. Les entretiens durent environ 45 minutes par
personne pour les producteurs, 40 minutes par personne pour les
commerçants et 15 minutes pour les transporteurs.
Plusieurs autres instruments ont été
utilisés pendant les enquêtes. Il s'agit :
q D'un peson pour mesurer le poids des régimes et le tas
de plantain vendus et/ou achetés ;
q des fiches de collecte de données pour l'enregistrement
du poids des régimes, des
prix et des charges de commercialisation.
Des hypothèses ont été émises
lors de la collecte des données et éventuellement en fonction de
certaines difficultés rencontrées sur le terrain. Ce sont :
Ø Chaque producteur organise sa production de banane
plantain sur un hectare.
L'étude ne prend en compte que les parcelles qui
comportent le plus grand nombre de pieds de bananiers, les régimes
destinés à l'auto consommation pouvant être
prélevés dans les autres parcelles du producteur. Les producteurs
travaillent généralement sur des superficies variées. Les
écartements qu'ils pratiquent sont fonction des nombres de plants
disponibles et des associations culturales qu'ils pratiquent. Pour rester dans
leur logique, une moyenne des plants par hectare a été
calculée par bananeraie et ensuite par producteur (1321 plants).
Ø Toutes les variétés de banane plantain
dans la filière ont été confondues.
Que ce soit au niveau des marchés de production ou de
consommation, on a rencontré une grande diversité
variétale de banane plantain, à savoir les variétés
french, vrai cornes, faux cornes et bâtard. Face à la
complexité du travail qui aurait consisté à suivre
séparément chaque variété ou ne suivre qu'une seule
tout le long de la filière, la présente étude, compte tenu
du temps disponible, a écarté le critère variétal.
Tous les types de plantain présentés sur les marchés ont
de ce fait été observés indifféremment.
Ø On a observé trois catégories de banane
plantain sur tous les marchés.
Sur les marchés des zones de production, tous ces types
de plantain se vendent en lots de régimes, en régimes ou en tas
de doigts. En considérant que tous les plantains sont de même
type, une difficulté demeure, celle du poids et du prix. Pour une
meilleure évaluation et une comparaison des charges, des prix et des
marges, toutes les formes de vente ont été converties en trois
unités de mesure : les petits régimes (4-9 kg), les moyens
régimes (10-20 kg) et les grands régimes >20kg. Pour avoir le
prix par kilogramme, le poids moyen d'un régime est
considéré comme étant de 15 kg. Ceci s'explique par le
fait que le plantain qui vient des zones de production ciblées ne sont
certes pas de grande taille, mais appartiennent beaucoup plus aux
variétés cornes et faux cornes. Non seulement les doigts ont un
poids considérable, mais la hampe aussi.
Ø Tous les plantains trouvés dans les
différents lieux de vente ont été considérés
de bonne qualité. En considérant que tous les plantains sont de
même type, et catégorisé en trois, un problème est
resté : Celui de la qualité. Aussi, dans la présente
étude, nous avons supposé que tous les régimes
étaient de bonne qualité et avons fait abstraction de la couleur
lors de la vente.
Ø Les régimes embarqués par semaine dans
les différents marchés de production et dans
les zones de collecte sont commercialisés la même
semaine. De même, sur les marchés de Yaoundé, on a
supposé que les commerçants achètent et vendent leurs
produits la même semaine.
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