Dépénalisation des délits de presse en République Démocratique du Congo : analyse de l'action de journaliste en danger (JED). Approche sociologique du droit de l'information.( Télécharger le fichier original )par Innocent OLENGA LUMBAHEE IFASIC - Licence 2010 |
SECTION II : LOCALISATION ET CHAMP D'ACTIONJED a ses bureaux au numéro 374 de l'avenue Colonel Mondjiba, à la Galerie Saint Pierre, dans le Complexe Utexafrica, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa. Avant, l'association logeait dans l'immeuble ATC, au croisement des avenues Tombalbaye et Equateur dans la commune de la Gombe. Mais bien avant encore, à sa création donc, JED avait ses bureaux au n° 73 de l'avenue Maringa, dans la commune de Kasa-Vubu. JED a un site Internet : www.jed-afrique.org Sa boite postale est 633 Kinshasa I et ses numéros de téléphone sont : + 243999929323, +243999996353. JED exerce son activité sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo. Depuis mai 2003, elle a élargi son champ d'action dans huit autres pays de l'Afrique centrale couverts par l'Organisation des Médias d'Afrique Centrale (OMAC) dont le siège est à Bujumbura (Burundi). Ces huit autres pays sur lesquels s'étend le mandat de JED sont : Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République centrafricaine, Rwanda et Tchad. SECTION III : MOYENS D'ACTIONLe principal moyen d'action de JED est la sensibilisation et la conscientisation de l'opinion publique pour qu'elle fasse pression sur les auteurs des violations de la liberté de la presse. Il le fait généralement à travers les communiqués de presse et les alertes sur Internet. JED suscite aussi une concertation avec les autorités publiques pour que cessent les abus contre les médias. L'association fait comprendre à la collectivité qu'elle a le devoir de contribuer, à son propre profit, à l'émergence d'une presse libre et prospère. Pour mieux agir en ce sens, JED s'est impliqué dans le réseau mondial des organisations de défense et de promotion de la liberté de la presse, de la démocratie et du développement notamment RSF, IFEX, Article 19 et CPJ. Très souvent, avec le concours de ses partenaires à travers le monde, JED parvient à faire éviter le pire aux chevaliers de la plume. D'une part, il plaide et obtient justice pour les médias et les journalistes victimes de la répression ou d'actes de méchanceté. D'autre part, il ramène au bon sens les journalistes en déphasage avec la déontologie et l'éthique à travers des séminaires et conférences. Le 10 décembre de chaque année, date commémorative de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, JED publie un rapport annuel sur « l'état de la liberté de la presse en Afrique centrale ». Dans ce rapport, cette ONG reprend tous les cas de violation de la liberté de la presse commis pendant l'année en RDC et dans huit pays autres pays couverts par l'OMAC. En marge de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai, JED a souvent considéré cette journée comme celle de solidarité avec les journalistes arrêtés ; aussi marque-t-elle cette journée par des témoignages de journalistes victimes des tortures et autres actes inhumains commis contre eux. Par ailleurs, JED apporte directement ou indirectement une petite bourse d'assistance aux familles des journalistes tués ou emprisonnés en raison de l'exercice de leur profession. Il effectue des visites régulières sur les lieux de détention ou d'emprisonnement des journalistes ; apporte une assistance judiciaire aux journalistes ou médias poursuivis devant cours et tribunaux pour leur travail, par la mise à leur disposition des avocats ; observe les procès intentés contre les médias ou les journalistes. Autant JED fait de la dépénalisation des délits de presse son cheval de bataille, autant il se démène pour la mise en place, par la profession elle-même d'une vraie structure d'autorégulation pour veiller au respect par les journalistes de leur code d'éthique et de déontologie. |
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