2. TECHNIQUES DE RECHERCHE
Les techniques documentaires telles l'étude des
journaux et revues de l'UNESCO, et les techniques vivantes telles que les
sondages et les questionnaires sur le terrain, nous servirons de techniques de
collecte des données. Aussi, les entretiens auprès des
différents acteurs (promoteurs et bénéficiaires) devraient
nous amener à déterminer les enjeux réels de cette
coopération. C'est dire en fait que ces enquêtes seront
menées pour l'essentiel auprès des responsables nationaux et
internationaux, concernés par les relations entre le Cameroun et
l'UNESCO, ainsi qu'auprès des populations riveraines concernées
par certains programmes de financement.
C. ANNONCE DU PLAN
Au total, l'appréhension sociohistorique des relations
Cameroun-UNESCO nous conduira à la mise en exergue de la relative
utilité de cette coopération, due aux difficultés
fonctionnelles observées dans la mise en oeuvre des programmes de
développement (Partie II). Ceci en dépit d'une
crédibilité proclamée au sein des différents cadres
symboliques en charge d'assurer l'exposition de la coopération (Partie
I). De manière précise il s'agira d'abord de présenter le
cadre juridique et politique sous-tendant cette coopération, ceci
à travers une logique institutionnelle et organisationnelle bien
déterminée (Chapitre I). Un tel cadre participe également
de la crédibilité de cette coopération, ainsi qu'on le
verra à travers la dynamique transactionnelle mise en exergue par le jeu
des différents acteurs (Chapitre II). Il s'agira ensuite de
démontrer, à travers le processus d'EPT au Cameroun (Chapitre
III), ainsi que par le financement de certains projets de développement
(Chapitre IV), que l'utilité des relations Cameroun-UNESCO reste quelque
peu sapée par des dysfonctionnements opérationnelles et
fonctionnelles considérables.
PARTIE I : LES RELATIONS CAMEROUN-UNESCO : UNE
CRÉDIBILITÉ PROCLAMEÉ
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