2-1-2-1- Les infrastructures d'accès.
Elles constituent un « instrument »
clé pour le développement du tourisme. Les transports
s'articulent autour des modes suivants :
- le réseau routier :
Tel que présenté dans le premier chapitre de
notre travail, est très peu développé. Avec seulement 1/5
de routes bitumées sur un les 8600km de routes nationales, le
Bénin dispose d'une infrastructure d'accès peu performant. Les
principaux axes sont : Cotonou-Malanville ;
Comè-Aplahoué, Porto Novo-Kétou, Kraké-Hillakondji,
Parakou-Djougou,
Quant aux routes inter-Etats, elles ont une longueur
d'environ 3600km avec seulement la moitié bitumée. Notons que le
niveau de service offert par ce secteur reste relativement faible en raison de
la vétusté du parc, de la dégradation constante des
infrastructures et de l'insuffisance des moyens financiers. Cependant, la
situation géographique du pays et le contexte économique actuel
dans lequel il évolue constituent des atouts indéniables pour la
rehausse de l'image du secteur.
- Le réseau ferroviaire :
De plus en plus concurrencée, l'Organisation Commune
Bénin-Niger des chemins de fer et de transports, n'a cessé
d'enregistrer des résultats négatifs depuis bientôt cinq
ans. La mise à jour du projet d'extension du réseau vers Niamey
pourrait stabiliser la situation. Mais la concrétisation de ce projet
tarde à venir.
- Les réseaux aérien, maritime et
fluvial
Vecteur de tourisme international, le transport aérien
joue un rôle important dans le développement du tourisme. Or le
Bénin ne dispose que d'un seul aéroport international de classe
A1 accessible à tous les types d'appareils et fréquenté
par de nombreuses compagnies desservant toutes les destinations du monde. A
cela s'ajoutent des pistes de l'intérieur qui ne sont pas
équipées pour des vols de nuit.
A l'analyse, il apparaît que le développement du
transport aérien est freiné par le coût élevé
du transport à destination du Bénin. Pour lever ces obstacles, il
est envisagé des stratégies dont les objectifs visent entre autre
à :
- Offrir de meilleures conditions de transport aérien
international et national et
sous-régional.
- Saisir les opportunités du trafic favorable au
développement des activités
aériennes.
- Réhabiliter les aérogares, fret et passagers
de Cotonou.
Les transports maritime et fluvial quant à eux sont
vitaux pour l'économie du pays et n'interviennent pratiquement pas dans
le tourisme. Généralement utilisé à des fins
commerciales, le réseau maritime reste soumis aux changements
réglementaires au Nigeria et au Togo qui font chuter les
activités, tandis que le réseau laguno-fluvial de son
côté manque de moyens et reste à la merci des aléas
climatique.
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