2-1-2-2- Les moyens de télécommunication
L'importance des télécommunications dans tout
processus de développement est connue. Elle prend une connotation
particulière dans un pays comme le Bénin dont le réseau
routier est peu développé et le transport aérien interne
irrégulier.
Le moins que l'on puisse dire est que malgré les
difficultés et les contraintes liées à son
développement, l'Office des Postes et Télécommunications
(OPT) du Bénin s'est adapté aux exigences des
réalités de son environnement. De ce fait, le secteur
connaît aujourd'hui une amélioration de plus en plus croissante.
Le téléphone, le télex, le télécopieur et
Internet ne sont plus réservés à une élite.
En effet, ces deux dernières années, on observe
une prolifération des téléphones mobiles sur le
marché et Internet n'est plus un « mystère »
pour les clients de l'OPT. Toutefois des efforts restent à fournir
à ce service pour pouvoir arriver à étendre son
réseau sur toute l'étendue du territoire national. C'est
d'ailleurs l'une des raisons majeures ayant motivé l'apparition des
opérateurs privés tels que Libercom, Télécel,
Bénincel qui concurrencent l'OPT dans le domaine de la
téléphonie mobile.
Par ailleurs, dans le domaine de la communication, le pays
dispose d'une chaîne de télévision et de radio nationale
ainsi que d'une chaîne télévision privée LC2 qui
émet 24 heures sur 24 et présente sur satellite et aussi d'une
multitude de radios privées à caractère commercial. Tout
cela explique le respect de la liberté de presse. Ce caractère
est davantage prouvé à travers l'autorisation accordée par
la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC)
à quatre chaînes de télévision et une vingtaine de
radios privées.
2-1-3 La superstructure touristique
Les équipements spécifiquement touristiques
englobent l'ensemble des infrastructures d'hébergement et de
restauration ainsi que les organisations touristiques et les organismes
officiels du tourisme.
2-1-3-1 Les équipements d'hébergement et de
restauration.
L'hébergement et la restauration constituent les
principales infrastructures d'accueil mises à la disposition du
touriste. Exiguïté, concentration à Cotonou et une gestion
confiée dans une large mesure à des opérateurs
privés sont les principales caractéristiques du parc
hôtelier béninois.
Notre pays dispose selon le recensement de la Direction de
Tourisme et de l'Hôtellerie en 1998, de 225 établissements
hôteliers autorisés et très inégalement
répartis sur toute l'étendue du territoire national. A notre
connaissance, la capacité hôtelière du pays
s'élèverait à environ 2803 chambres. Cependant, il
convient de mentionner qu'il y a eu des changements quelque peu significatifs
avec la construction du Novotel Hôtel qui n'était apparemment pas
recensé et la privatisation de Bénin Sheraton devenu Marina
hôtel.
Le tableau suivant illustre la répartition de ces
établissements par département.
Départements
|
Nombre d'établissements
Hôtelier
|
Part en pourcentage
|
Atacora & Donga
|
15
|
6,7
|
Atlantique & Littoral
|
134
|
59,6
|
Borgou & Alibori
|
19
|
8,4
|
Mono & Couffo
|
16
|
7,1
|
Ouémé & plateau
|
24
|
10,7
|
Zou & Collines
|
17
|
7,5
|
Total
|
225
|
100
|
Source : Hôtellerie au Bénin-DTH, 1998
De ce tableau, il ressort la nette concentration des
établissements hôteliers dans les de l'Atlantique et du Littoral
(59,6%).
Malheureusement, il faut ajouter à ces
établissements hôteliers, ceux non autorisés qui
concurrencent de manière déloyale les premiers. Ces derniers ne
sont autres que des habitations aménagées en réceptifs qui
ne répondent à aucune norme professionnelle. Quant aux
établissements de restauration ils sont plutôt populaires,
aménagés sous forme de maquis, cafétéria et aussi
par endroits des restaurants classiques offrant une cuisine nationale et
internationale. Dans les années 90, environ 200 restaurants ont
été recensés avec un nombre important pour le Littoral.
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