5. CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Cette
étude avait pour but de faire une analyse comparative de la prise en
charge et du coût des soins d'un épisode de paludisme simple chez
les enfants de moins de 5 ans dans les secteur privé lucratif (CS
Déborah) et privé non lucratif (CS Esengo et CS St Joseph) en vue
de déceler les raisons de cette cherté et proposer des
recommandations adéquates. Ce qui nous a amené à faire une
étude analytique transversale avec l'échantillonnage en grappe
à plusieurs degré.
On est parti de l'hypothèse que le coût des soins
d'un épisode de paludisme simple chez les enfants de moins de 5 ans
supporté par les patients (malades) est plus élevé dans
les centre de santé du secteur privé lucratif que dans les centre
de santé du secteur privé non lucratif (confessions religieuses).
En effet, le coût élevé des soins
supporté par les patients dans les centres de santé
privés purs serait du au nombre élevé des examens de
laboratoire demandé, à la prescription incontrôlée
des médicaments non essentiels et au prix des soins que les patients
bénéficient pendant sa maladie. Ces éléments
réunis ensemble contribueraient au coût très
élevé des tarifs dans le secteur privé lucratif.
Pour vérifier cette hypothèse, une enquête
a été menée auprès de 200 malades/gardes malades
des CS Déborah, Esengo et St Joseph. Ces 3 CS appartiennent au District
Sanitaire de N'djili et se situe dans la partie Est de la ville de Kinshasa.
Les
résultats saillants de cette étude indiquent que :
Dans
l'ensemble, 71,5% des gardes malades ont avancé la confiance dans le
traitement comme raison du choix des CS enquêtés ;
Aucune personne n'a apprécié le coût de traitement du CS
Déborah ;
12,9% des gardes malades n'étaient pas du tout satisfaits du traitement
reçu au CS St Joseph. Par contre, 79,3% étaient satisfaits dans
l'ensemble du traitement reçu au CS Déborah ;
7,3%
des gardes malades du CS St Joseph n'ont jamais été à
l'école ;
La
taille des ménages pour l'ensemble de l'étude est de
6,75 ;
72%
des gardes malades ont fait l'automédication à domicile dans
l'ensemble et 34,5% n'ont rien fait pour les gardes malades du CS St Joseph.
Dans 74,3%, les gardes malades ont donné des antipyrétiques aux
malades (paracétamol et/ou aspirine)
Dans
l'ensemble, 18,7% des gardes malades ont donné un médicament
à l'enfant malade après 2 jours et 62,1% l'ont fait pour le CS St
Joseph et 13,3% pour le CS Déborah ;
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