40%
des ménages ont des Moustiquaires et 35% des enfants de moins de 5 ans
ont dormi sous une MII la nuit précédent
l'enquête ;
Les
médicaments (56%), les examens de laboratoire (20%) et le transport
(49%) sont des facteurs déterminants de la cherté du coût
total des soins (5151 Fc =11,4$ Usa/malade/épisode paludisme) au CS St
joseph ;
Les
médicaments (59%), les examens de laboratoire (17%), les frais de
consultation (13%) et les casses croûtes (78%) sont des facteurs
déterminant de la cherté du coût total des soins (3021
Fc=6,7$ Usa/malade/épisode paludisme) au CS Esengo ;
Les
médicaments (42%), les soins jour 1+2 (19%), les frais de consultation
(19%), les examens de laboratoire (18%), le transport (73) et les casses
croûtes (20%) sont de même pour le CS Déborah
(9405Fc=21/malade/épisode paludisme) ;
Le
coût total des soins du CS Déborah (8.564 Fc) est deux fois plus
que celui des CS Esengo (3.744 Fc) et CS St Joseph (3.974 Fc) :
les
frais de consultation du CS Déborah est le triple des autres
CS
les
examens de laboratoire est le double des autres CS
les
médicaments du CS Déborah sont supérieurs des autres CS
le
transport est le double des autres.
Le coût des soins
supporté par les malades est de 4.080,7 Fc pour le secteur
privé non lucratif
et de 9.406,8 Fc pour le secteur privé lucratif. Il vari entre 1.862
Fc et 11.812 Fc pour le secteur
privé non lucratif et entre 5.6042 Fc et 33.322 Fc
pour le secteur privé
lucratif :
Au seuil de signification de
(valeur de p) 0.05, on rejette l'hypothèse nulle Ho et
accepte l'hypothèse
alternative Ha qui dit le coût moyen du secteur
privé lucratif est
supérieur à celui du secteur privé non lucratif.
Les comparaisons multiples avec les tests de Turkey, Scheffe
et Bonferroni montrent que les coûts moyens de ces trois centres sont
différents
Au
regard de ces résultats, nous pouvons formuler les recommandations
suivantes :
Au Programme National de Lutte contre le Paludisme de
:
· Accentuer la distribution des MII et d'alléger
les frais d'importation des celles-ci afin de réduire la
morbidité et la mortalité due au paludisme ;
· Arriver à appliquer la politique des soins de
santé primaires tant dans le secteur privé lucratif que dans le
secteur privé non lucratif ;
· Intensifier les mesures de lutte
péri-domiciliaire ;
· Renforcer la capacité de prise en charge des
cas, tant à domicile que dans les formations sanitaires des secteurs
privé lucratif et privé non lucratif ;
· Appliquer et de faire respecter la politique de
fixation des prix des soins et la politique de traitement du paludisme tant
dans le secteur privé lucratif que dans le secteur privé non
lucratif ;
· Appuyer les structures des soins en médicaments
et en intrants de laboratoire.
Aux partenaires de la santé de:
· Appuyer les structures sanitaires du secteur
privé non lucratif et public afin de concurrencer le secteur
privé lucratif par le coût des soins de qualité
administrée ;
· Rendre disponible les ressources financières
pour la formation du personnel soignant, surtout des A3
· Appuyer les structures des soins en médicaments
et en intrants de laboratoire.
A la communauté de :
· Eviter l'automédication abusive à
domicile ;
· Se procurer les MII ainsi donner la chance aux enfants
de moins de 5 ans de passer la nuit sous celles-ci ;
· Participer massivement aux séances de PCIME-C
que les BCZS organisent dans les aires de santé.
· Fréquenter les structures sanitaires du secteur
public et privé non lucratif.
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