Une institution culturelle dans le champ de la professionnalisation d'acteurs culturels : le Palais de Tokyo et son projet de Licence en apprentissage médiateur jeune public( Télécharger le fichier original )par Vincent Gicquel Université Paris XII, Faculté des Sciences de l'éducation et des sciences sociales - Master professionnel Sciences de la sociéte, mention Travail, Education, Formation, spécialité Conduite de projets et management 2006 |
1.4.2.2 L'apprentissage, un outil d'insertion professionnel performant ?Selon le Ministère du Travail, « les performances de l'apprentissage attestent de son efficacité : 4 apprentis sur 5 [trouveraient] un emploi à l'issue de leur contrat ». Ainsi, « le taux d'insertion professionnelle des diplômés dépasseraient 80% » et « la probabilité d'être employé à plein temps plutôt qu'à temps partiel » augmenterait également. Pour le Ministère de l'Emploi, de la Cohésion Sociale et du Logement, l'apprentissage constitue une action phare du plan de cohésion sociale en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes (objectif 500 000 apprentis sur la durée du plan). En juin 2005, dans le cadre de ce plan, Jean-Louis Borloo, Ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, confiait à Henri Lachmann, Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric, une mission de valorisation de l'apprentissage29(*). Fin 2006, 1300 entreprises avaient signé la Charte de l'apprentissage et le nombre d'apprentis aujourd'hui en formation au sein d'une entreprise (grandes entreprises, PME/PMI, TPE) a visiblement sensiblement encore augmenté. 12 rencontres régionales de l'apprentissage ont été organisées par Henri Lachmann pour mobiliser les entreprises via l'ensemble des acteurs de la formation en alternance. Différents colloques, réunions d'échanges ont été également été menés avec les responsables ressources humaines des entreprises, les centres de formation, les branches professionnelles. Grâce à la dynamique créée, un premier bilan détaillé a été dressé fin 2006 avec les 34 entreprises du CAC 40 et les 3 entreprises publiques, premières entreprises signataires en 2005. Le nombre d'apprentis s'est accru en moyenne de 36% pour les entreprises du CAC 40 et de 31% pour les entreprises publiques entre 2005 et 2006, ce qui représente une augmentation de quelque 10000 apprentis. En signant la Charte de l'apprentissage, les entreprises se sont également engagées à augmenter de 20 %, en deux ans, le nombre de leurs apprentis, à valoriser l'investissement des tuteurs et à sensibiliser leurs collaborateurs et les partenaires sociaux aux enjeux de l'apprentissage. L'Etat aussi continue de croire en cette formule. Après les campagnes de valorisation et de promotion de l'apprentissage en 2005 et 2006, la campagne de 2007, souhaite accroître le développement de l'apprentissage, notamment par la simplification des procédures administratives. 1.4.2.3 L'apprentissage dans le tertiaireJadis cantonné aux formations courtes conduisant à des métiers réputés pénibles, « l'apprentissage occupe maintenant, une place importante dans la formation aux métiers du tertiaire : plus d'un nouveau contrat d'apprentissage sur deux préparerait en effet aux métiers des services. L'apprentissage post-bac représente six nouveaux contrats sur dix dans les services aux entreprises et l'immobilier, et près d'un tiers des nouveaux contrats du tertiaire. Ce serait en effet « le secteur tertiaire et des services qui [recruterait] le maximum d'apprentis ». Leur nombre représenterait 380 000 apprentis en formation dans les CFA et l'objectif de l'Etat pour 2009 est d'atteindre 500 000 apprentis dans ce secteur30(*). * 29 Idem * 30 Repères et références statistiques, Les apprentis, édition 2006. |
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