5.1.2 Estimation du modèle SARl M A(12, 1, 12)
x (1, 1, 1)
Líestimation des coecents cients du modéle SARl M
A(12, 1, 12) x (1, 1, 1) est donnée par la table ci-dessous
0 & / * , & (! " , ! , ! " ) x (! , ! , ! )
Remarque
1-Le modéle SARl M A(12, 1, 12) x (1, 1, 1) est le
modéle qui presente les meilleurs critéres
de pouvoir predictif (a savoir R2 , R2 ,
statistique de Fisher : maximum ; et SSR, Al O , SO :
minimum.
2- La statistique de Durbin-Watson=2.08 presage un bon
ajustement.
5.1.3 Validation du modèle
Tests sur le modèle
Les racines des deux polynômes autoregressif et moyenne
mobile sont superieures en module
a 1, car leurs inverses calculees par EVIEWS sont tous inferieurs
a 1, ainsi les conditions
de stationnarite et díinversibilite sont verifees. Les
composantes AR et M A de líARM A níont pas de racines communes
(leurs inverses sont distinctes), il en resulte donc que notre representation
SARl M A(12, 1, 12) x (1, 1, 1) est minimale par le principe de parcimonie.
Tests sur les estimations
Les coecents cients des paramétres du modéle SARl M
A(12, 1, 12) x (1, 1, 1) sont signifcative-
ment di§erents de zero ( 0 .69, 0 .16, ) 0 .3 9, 0 .41, 0
.70 ), díailleurs le test de Student le confrme puisque les t-statistic
associes aux paramétres du modéle ( 6.03 , 2.80 , 8 .70 , 3 .10
,
6.28 ) en valeurs absolues, sont superieurs aux valeurs
theoriques (1.64) au seuil 5 % et (1.95 )
au seuil 10 % .
Representation graphique des series : residuelle (6 t), actuelle
et estimee
FIG.l .7. G. des SÈries estimÈ, rÈelle et
rÈsiduelle
En analysant la représentation graphique (FIG.l .7) , nous
constatons que le graphe de la série estimée est presque
semblable a celui de la série réelle, a quelque pics prés.
Mais globalement
le modéle SARl M A(12, 1, 12) x (1, 1, 1) explique bien
le processus 3 D(LDP SAt)4 t
FIG.I .8 OorrÈlogramme des rÈsidus
Test de Ljung-Box
Líanalyse du corrélogramme des résidus,
associé a la fgure l .8 montre que tous les termes sont a
líintérieur de líintervalle de confance (illustré
par des pointillés sur le logiciel Eviews),
ce qui est confrmé par la Q s tat pour tous les retards en
particulier Q s tat 6 24.3 4 (au
O ,O5
retard > 6 27) 0 x 2
(22) 6 33 .92, donc les residus se comportent comme un bruit
blanc.
Donc le modèle est valide et il síecrit comme suit
:
D(LDP SAt) 6 D(LDP SAt 1) ) 0 .3 1D(LDP SAt 12 ) 0 .3
1D(LDP SAt 13 )
) 0 .69D(LDP SAt 24 ) 0 .69D(LDP SAt 25 ) ) 6 t ) 0 .76 t
1
) 0 .416 t 2 0 , 3 96 t 7 ) 0
.166 t 12
Test de stabilite
Pour faire ce test nous sommes amenes a reestimer le
modèle choisi sur les 79 premières observations de la serie
D(LDP SAt), donc de Decembre 1997 a Juin 20 0 4.
EVIEWS nous donne líestimation suivante :
On constate que :
Tous les coecents cients du modèle estime sont
signifcativement di§erents de zero au seuil
5 % .
Les conditions díinversibilite et de stationnarite sont
verifees.
On calcule maintenant les previsions de la consommation publique
sur la periode de Avril
20 03 a Decembre 20 0 4 que nous comparons avec les observations
reelles sur la même periode.
Representation graphique
Fig.I .8 .Graphe des previsions D(LDP SAF t) (0 4/ 20 03 12/ 20
0 4)
On remarque que les previsions de la consommation
publique sur la periode 0 4/ 20 03 au
12/ 20 0 4 (en couleur bleu) donnees par le modèle SARl M
A(12, 1, 12)x (1, 1, 1) appartiennent
a líintervalle de confance (en pointilles rouges, voir
Fig.l .8 ), ce qui acents rme la stabilite du modèle precite et donc il
peut être generateur de la serie D(LDP SAt).
Test de normalite
Les tests sont e§ectues a partir des valeurs empiriques des
coecents cients de Skewness, Kurtossis
et la statistique de Jarque-Berra donnees par le logiciel EVIEWS.
En utilisant le logiciel on a líhistogramme suivant :
% (Sk )1+ 2 %
Test de Skewness : (SK )1+ 2 6 0 .03 4 ' 7 1
6
% %
A 6
,4
6 0 .1272 0 1.96
Test de Kurtossis : ku 6 4.495 1 ' 7 2 6
ku 3
A 24
,4
6 2.7970 > 1.96
Donc, díaprès le resultat du test, nous rejetons
líhypothèse de normalite en ce qui concerne
líaplatissement de la distribution, ce qui est confrme par
la statistique de Jarque-Berra :
J B 6
8 4
6 SK )
8 4
0 ,05
(ku 3 )2 6 6.62 > x 2
24
(2) 6 5 .911
Conclusion : Les residus ne forment pas un bruit blanc
gaussien.
5.1.4 Prevision
Après avoir choisi le meilleur modèle, on passe aux
previsions pour un horizon h.
Le modèle est represente par líequation suivante
:
D(LDP SAt) 6 D(LDP SAt 1) ) 0 .3 1D(LDP SAt 12 ) 0 .3
1D(LDP SAt 13 )
) 0 .69D(LDP SAt 24 ) 0 .69D(LDP SAt 25 ) ) 6 t ) 0 .76 t
1
) 0 .416 t 2 0 , 3 96 t 7 ) 0 .166 t 12
Pour faire les previsions, nous avons quía remplacer dans
líequation du modèle
SARl M A(12, 1, 12) x (1, 1, 1), t par t ) h
Nous aurons donc : Pour h 6 1
D(L\DP SAt)(1) 6 D(LDP SAt) ) 0 .3 1D(LDP SAt 11)
0 .3 1D(LDP SAt 12 )
) 0 .69D(LDP SAt 23 ) 0 .69D(LDP SAt 24 ) ) 0 .76 t ) 0
.416 t 1
X X
0 , 3 96 t 6 ) 0 .166 t 11
X X
Pour h 6 2
D(L\DP SAt)(2) 6
D(LD\P SAt)(1) ) 0 .3 1D(LDP SAt 10 ) 0 .3 1D(LDP
SAt 11)
) 0 .69D(LDP SAt 22 ) 0 .69D(LDP SAt 23 ) ) 0 .416 t 0 , 3
96 t 5
Pour h 6 12
X X
X
) 0 .166 t 10
D(D\P SAt)(12) 6
D(LD\P SAt)(11) ) 0 .3 1D(LDP SAt) 0 .3 1D(LDP SAt
1)
X
) 0 .69D(LDP SAt 12 ) 0 .69D(LDP SAt 13 ) ) 0 .166 t
Pour h > 12
D(D\P SAt)(h) 6
D(LDP\SAt)(h 1) ) 0 .3 1D(LDP SAt+ h 12 ) 0 .3
1D(LDP SAt+ h 13 )
) 0 .69D(LDP SAt+ h 24 ) 0 .69D(LDP
SAt+ h 25 )
FIG.I .9 -Graphe des previsions de la consommation publique
Les previsions de la consommation publique pour líexercice
20 0 4/ 20 05 sont donnees dans le tableau ci-dessous
Mois
|
Previsions (m 3 )
|
Jan
|
55 622773 25 .05 6
|
Fev
|
460 2773 25 .113
|
Mar
|
3 983 77783 .88 6
|
Avr
|
30 5 95 2699.0 2
|
Mai
|
25 0 946120 .7
|
Jui
|
13 3 77920 9.425
|
Juil
|
123 297767.964
|
Aou
|
1114200 3 6.05 8
|
Sep
|
12298 95 95 .977
|
Oct
|
15 143 48 0 4.0 74
|
Nov
|
42765 28 5 1.78 3
|
Dec
|
58 670 4969.141
|
Nous pouvons dire que les previsions obtenues sont en harmonie
avec líallure generale de la serie, puisque le phenomène de
periodicite est reproduit mais avec une certaine augmentation, ceci est
explique du faite que le nombre díabonnes dans la classe des
consommateurs publics accroÓt avec un taux annuel de 27% .
|