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Evaluation de la connaissance des radiologues tchadiens sur la radiologie interventionnelle


par Boukar MBAIAOURE BARAK
Aix-Marseille-Université  - Diplôme de Formation Médicale Spécialisée Approfondie 2024
  

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2.2 Connaissance de la radiologie interventionnelle

Les moyens d'imagerie utilisés quotidiennement par les radiologues sont consignées dans le tableau II.

Tableau II: Répartition des radiologues selon les moyens d'imagerie utilisés

 

Effectif (n)

Pourcentage

(%)

Radiographie

12

50

Echographie

11

45,8

Scanner

13

54,2

IRM

01

4,2

Seuls 2 radiologues (8,3%) avaient fait un stage de RI.

Près de la moitié des radiologues (58,3%) ne réalisait aucun geste RI (tableau III).

Mémoire de DFMSA en radiologie Aix-Marseille-Université CHU-Timone BARAK 13

Tableau III : Répartitions des radiologues selon les gestes RI réalisés

 

Effectif (n)

Pourcentage

(%)

Gestes de RI Percutanée

8

33,3

Gestes de RI vasculaire

2

08,3

Aucun des deux gestes RI

14

58,3

La plupart des radiologues avaient une connaissance moyenne sur la RI (tableau IV)

Tableau IV : Répartition des radiologues selon leur niveau de connaissance sur les gestes de RI

Bonnes réponses

(%)

Classification

RI vasculaire diagnostique 75 Moyenne

RI vasculaire thérapeutique 75 Moyenne

RI percutanée diagnostique 73 Moyenne

RI percutanée thérapeutique 65 Faible

Mémoire de DFMSA en radiologie Aix-Marseille-Université CHU-Timone BARAK 14

3. COMMENTAIRES

3.1 Méthodologie : Limites et biais

Au cours de notre étude, nous avons rencontré plusieurs difficultés, notamment l'absence d'outils scientifiques standardisés permettant d'évaluer de manière précise le niveau de connaissance des participants. Ce manque de référentiels a limité la précision de l'évaluation.

Cependant, malgré ces insuffisances méthodologiques, les résultats obtenus offrent un aperçu global et représentatif du niveau de connaissance des radiologues et résidents tchadiens en matière de radiologie interventionnelle. Ces données constituent une base pertinente pour mieux comprendre les besoins en formation et les lacunes à combler dans ce domaine.

3.2 Taux de participation et caractéristiques socio démographiques de la population

Le taux de participation élevé (85,7 %) observé dans notre étude s'explique par la large accessibilité de la plateforme WhatsApp de la Société Tchadienne de Radiologie et d'Imagerie Médicale (SOTRIM), sur laquelle la plupart des enquêtés étaient actifs, et par leur compréhension du bien-fondé de l'étude.

Les résidents représentaient la majorité des participants (66,6 %). Ce constat reflète la volonté du gouvernement tchadien d'augmenter le nombre de médecins spécialistes en facilitant l'accès à la spécialisation, notamment dans des domaines comme la radiologie.

La forte présence masculine dans l'échantillon, conforme à un ratio homme/femme élevé dans de nombreux secteurs primaires du Tchad, se retrouve également dans le

Mémoire de DFMSA en radiologie Aix-Marseille-Université CHU-Timone BARAK 15

domaine de la santé, et plus particulièrement en radiologie. Cela témoigne des inégalités de genre qui persistent dans l'accès aux formations médicales spécialisées.

Bien que tous les participants aient été informés de l'existence de la radiologie interventionnelle (RI), seuls 16,8 % d'entre eux avaient reçu une formation initiale dans ce domaine. Ce faible taux s'explique en partie par la faible pénétration de la RI en Afrique subsaharienne et par l'absence de modules spécifiques en RI dans les programmes de formation des radiologues. Le Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES), qui régit les curriculums de formation en radiologie et imagerie médicale dans cette région, ne prévoit pas encore de formation formelle en RI. Par conséquent, la majorité des centres de formation en Afrique francophone subsaharienne ne disposent pas des infrastructures techniques nécessaires à l'enseignement de la RI, ce qui explique pourquoi peu de radiologues possèdent un diplôme dans cette spécialité.

Aucun radiologue enquêté n'a été formé au Tchad. Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment le jeune âge des facultés de médecine tchadiennes, qui viennent seulement d'introduire des cycles de spécialisation, et le manque d'enseignants de rang A en imagerie médicale, indispensables pour assurer une formation de qualité.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon