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évaluation de l’effet de l’optimisation du profil force-vitesse vertical sur la biomécanique de course chez le coureur expert de longue distance


par Léo Gagnepain
Université d'Aix-Marseille  - Master Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive 2023
  

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III.2. Tâches et matériel

Le protocole expérimental était divisé en 2 phases principales :

1. Une phase de tests sur la production de puissance en saut et la biomécanique de course

2. Une phase d'optimisation du profil force-vitesse par du renforcement musculaire spécifique

III.2.1. Phase de tests

Evaluation du profil force-vitesse vertical

Matériel. Un smartphone (iPhone SE 2020 - IOS 16.3, Apple Inc., USA) équipé de l'application My Jump 2 (Cf. Figure 2) a été utilisé pour acquérir le profil force-vitesse vertical en CMJ. Pour réaliser ce profil, il a fallu préalablement renseigner la longueur du membre inférieur (cm), la hauteur du bassin par rapport au sol en position squat à 90° (hs, cm) (Cf. Annexe 3) et la masse corporelle (kg) des sujets à l'aide d'un mètre-ruban et d'un pèse-personne. My Jump 2, vérifiée scientifiquement par Balsalobre-Fernández et al. (2015), permet de fournir, à partir des différents sauts lestés par une barre de squat (Cf. Figure 3), le déséquilibre du profil force-vitesse vertical (%), la vitesse au décollage (V0, m/s), la force relative au décollage (F0, N/kg) et la puissance maximale relative (Pmax, W/kg). Les données numériques de sauts, extraites des vidéos par l'application, ont été exportées sur un ordinateur portable (HP EliteBook), au format .csv.

Figure 2 : Application My Jump 2 Figure 3 : Barre de squat avec poids et rack

Procédure. Après un échauffement articulaire et musculo-tendineux composé de divers sauts et squats lestés, l'athlète a été positionné sur une surface plane pour réaliser les sauts. Pour terminer l'échauffement, l'athlète réalisait un CMJ quasi-maximal, non lesté, pour mettre en activation les chemins neuromusculaires qui allaient être empruntés lors des sauts suivants. A l'aide de l'iPhone, l'athlète a été filmé de face à une fréquence d'image de 240 ips, en sélectionnant un profil basé sur des CMJ car nous sommes en présence d'une population de coureurs, aux composantes musculaires élastiques fortement impliquées dans leur pratique (Cf. Figure 4 & 5). Les sujets ont eu pour consigne

de réaliser 4 CMJ maximaux avec quatre charges additionnelles +0 %, +20 %, +40 % et +60 % de leur masse corporelle (kg), entrecoupés d'une récupération de 3 min entre chaque charge, pour garantir une récupération énergétique complète (100 % du stock en ATP et 86 % du stock en phosphocréatine). On s'est intéressé au déséquilibre du profil force-vitesse vertical (%) en vérifiant pour chaque profil que les coefficients de corrélation étaient strictement supérieurs à 0,90 afin d'assurer la validité des tests (R2 moyen = 0,97) (Cf. Figure 6).

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Figure 4 : CMJ sans charge (+0 % BM) Figure 5 : CMJ avec charge (+40% BM)

Figure 6 : Exemple de profil force-vitesse vertical et de R2 présentés par l'application My Jump 2

Un temps de récupération, selon le ressenti du sujet, a été respecté entre la mesure de profil force-vitesse vertical et le test sur tapis de course, variant entre 3 et 10 min.

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Analyse biomécanique de la foulée en course à pied

Matériel. Un smartphone (iPhone SE 2020 - IOS 16.3, Apple Inc., USA) équipé de l'application Runmatic (Cf. Figure 7) a été utilisé pour acquérir les indicateurs biomécaniques de la course à pied. Pour réaliser ces mesures sur un tapis de course motorisé (Cf. Figure 8), il a fallu renseigner la longueur du membre inférieur (cm) (Cf. Annexe 3) et la masse corporelle (kg) des sujets à l'aide d'un mètre-ruban et d'un pèse-personne. Runmatic, vérifiée scientifiquement par Balsalobre-Fernández et al. (2017), permet de fournir, pour chaque jambe, les temps de contact au sol (TC, s), les temps de vol (TV, s), la fréquence (f, Hz), l'oscillation verticale (Äy, m), la force maximale relative (FmaxR, BW) et la raideur de jambe (Kleg, kN/m). Les données numériques de course, extraites des vidéos par l'application, ont été exportées sur un ordinateur portable (HP EliteBook), au format .csv.

Figure 7 : Application Runmatic Figure 8 : Tapis de course motorisé

Procédure. Compte tenu du test de sauts lestés effectué quelques minutes avant, l'échauffement n'a été que cardio-vasculaire, avec 9 min de course à allure libre sur tapis (50-55 % VMA). Ensuite, la vitesse a augmenté progressivement durant 1 min jusqu'à atteindre l'allure cible établie préalablement autour de l'allure sur 10 km de l'athlète (85 % VMA) à maintenir 5 min. La vitesse (km/h) maintenue a été renseignée dans l'application. Les sujets ont eu pour consigne de maintenir une technique de course naturelle, sans focalisation particulière sur leur biomécanique. A l'aide de l'iPhone, l'athlète a été filmé de derrière à une fréquence d'image de 240 ips, durant les 5 min à vitesse constante (Cf. Figure 9). Grâce aux 4 vidéos réalisées tout au long des 5 min de course à 1'10, 2'20, 3'30 et 4'40, 32 foulées par sujet ont pu être capturées afin de multiplier le nombre de données recueillies (32 foulées vs 8 foulées). Après traitement des vidéos, on s'intéresse au temps de contact au sol (TC, ms), au temps de vol (TV, ms), à la cadence (C, ppm), à l'oscillation verticale (Äy, cm), à la force maximale relative (FmaxR, BW) et à la raideur de jambe (Kleg, kN/m).

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Figure 9 : Phase de contact et décollage sur l'application Runmatic et données recueillies

Lors de la seconde batterie de tests, identique en tout point à celle réalisée plusieurs jours en amont, le sujet a eu pour consigne de reproduire la même intensité maximale de saut et la même technique de course naturelle. Si le groupe Contrôle s'en est tenu à seulement ces deux batteries de tests, le groupe Expérimental, quant à lui, a bénéficié d'une phase de renforcement musculaire spécifique à leur déficit de production de puissance en saut vertical, au cours des jours séparant les deux tests (Cf. Tableau 1). A noter : les sujets n'ont pas été mis au courant de leurs résultats du test pré-entraînement pour ne pas influencer leur technique de course naturelle et ainsi mesurer avec précision l'évolution naturelle des paramètres de leur biomécanique de course entre les tests pré- et post-entraînement, sans focalisation sur la technique de course.

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