Etude de la communication-marketing des produits agricoles. Cas du trafic de cacao en territoire de Benipar Delphin MBUSA MUPANDA Université officielle de Semuliki (UOS) - Licence 2021 |
QUATRIEME CHAPITRE : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATSDans ce chapitre nous présentons les données recueillis sur terrain, les analyser et dégager les paramètres statistiques. 4.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATSA. ENQUETE AU PRES DES CULTIVATEURS D CACAO TABLEAU N° 1 : REPARTITION DES ENQUETES PAR GENRE
Commentaire 1: Il est clairement démontré dans ce premier tableau que les hommes ont plus répondu à nos questions d'enquête avec 57% par rapport aux femmes qui étaient de 43%. TABLEAU N°2 : REPARTITION DES ENQUETES PAR AGE
Commentaire 2: Le tableau ici démontre que 51% de nos enquêtésétaient d'une tranche d'âge comprise entre 26 et 50 ans suivis de ceux de 51 à 75 ans(26%) et de 18 à 25 ans(23%). TABLEAU N°3 : REPARTITION DES ENQUETES PAR ETAT MATRIMONIAL
Commentaire 3: Le deuxième tableau montre que la majorité de nos enquêtés sont des mariés avec un taux élevé de 78% suivis des hommes célibataires (18%) et des veuves et veufs a un certain nombre (4%). TABLEAU N°4 : REPARTITION DES ENQUETES PAR NIVEAU D'ETUDE
Commentaire 4: Ce tableau démontre que la plus de nos enquêtesn'ont pas normalement étudié. Seuls 41% d'entre eux ont étudié jusqu'à l'école primaire, 29% ont réussià trouver les diplômes d'études secondaire et 11 ont réussià franchir les études supérieurs et universitaires. Mais 29% n'ont pas étudié. TABLEAU N°5 : REPARTITION DES PRODUCTEURS DE CACAO
Commentaire 5: Il est démontrer dans ce tableau que 66% de nos enquêtés sont eux-mêmes producteurs de cacao et 34 autres ne produisent pas mais oeuvrent ou ont déjà oeuvré dans ce domaine. TABLEAU 5 : MOYEN DE VENTE DE CACAO
Commentaire 5: 43% des producteurs de cacao dans la chefferie de Watalinga vendent par kilogramme. 20% d'autres vendent par sacs et d'autres par mesurettes. D'autres encore vendent par d'autres moyens, comme par exemple ceux qui vendent les fèvesà partir de la tige. TABLEAU 6 : LIEUX (PLACE) DE VENTE DE CACAO
Commentaire 6 : Le tableau ci-après montre que 31% de cacao est vendu dans des points de vente, 29% dans des coopératives, 21% est vendu dans des champs mêmes ou aux domiciles des cultivateurs. En effet, les acheteurs eux-mêmes se déplacent vers le produit pour acheter. Mais 19% de ce produit est vendu en Ouganda. Aussi faut-il dire que la majorité de ce cacao vendu que ça soit dans des coopératives ou aux points de vente, c'est pour exportation, d'où la grande quantité est au conte des Ougandais. TABLEAU 7 : PRIX DE VENTE DE CACAO
Commentaire 7 : Il est clairement démontrer dans ce tableau que le Cacao est beaucoup vendu en 2 dollars américains en 39%, 18% en 1.9 dollars, 14% en 1.8 et 1.5 dollars américains et 15% en 2.5 dollars américains.Il sied aussi de signaler que ce produit est acheter en monnaie Ougandaise, le Shillings, dont la conversion dépends aussi du taux de change à jour. TABLEAU 8 : EVOLUTION DU PRIX DE CACAO
Commentaire 8: Il se révèle que le prix du cacao estinstable (31%) sur le marché. Tantôt il régresse (25%), tantôt il s'accroit (23%), tantôt encore il se stabilise (21%). Et cela dépend, non seulement des lieux de vente mais aussi de la demande de l'acheteur et de la saison de récolte. TABLEAU 9 : BENEFICIAIRE DU CACAO
Commentaire 9 : Ce tableau consistait à constater vraiment les bénéficiaires du produit cacao dans notre zone d'étude. Il se révèle que les exportateurs, les acheteurs et les étrangers, à savoir l'Ouganda, se retrouvent beaucoup dans le circuit de cacao par rapport aux cultivateurs, eux qui produisent ce produit. Dans ce cas, au lieu que la culture de cacao soit une source de richesse a ces derniers le développement est stagnant. TABLEAU 10 : COMMUNICATION DES ACHETEURS DU CACAO
Commentaire 10: Dans le présent tableau, il est démontré que les acheteurs se sont déjà développé des stratégiesde communication avec les cultivateurs sur le marché de cacao pour trouver de produit. Nombreux (39%) s'attirent des clients à travers le prix, d'où ils augmentent quelques choses pour vite trouver le produit. A la recherche d'une valeur ajoutée, les cultivateurs préfèrent de ventre au mieux offrant. D'autres (26%) manipulent la balance pour montrer lors de l'achat pour faire croire aux cultivateurs que la pèse est nette.D'autres encore (18%), se présentent devant les cultivateurs comme des bonnes gens soucieuses de favoriser l'essor économique du cultivateur de cacao. Mais aussi, il y a ceux (17%) qui montrent aux cultivateurs que c'est leur organisation (dépôt d'achat, coopératives,...) qui sont leaders dans l'achat de cacao et qui maitrisent son circuit. Mais les cultivateurs jugent de mensonger et rusé, le message de certains acheteurs de cacao, constatant l'absence de la preuve de la promesse dans leur message de communication-marketing. Bien que trop peu seulement d'entre eux donnent des messages vrais et attrayants. TABLEAU 11 : OPINION SUR LES ACTIVITES AU TOUR DU CACAO
Commentaire 11 : Le tableau ci-après explique l'opinion des cultivateurs sur les activités au tour du produit cacao. En effet, nombreux (40%) reconnaissent que cette culture est profitable à une catégoriede personne et malheureusement ces activités se font dans une fraude à outrance regrettent les autres (33%). D'autres encore (27%) estiment que les activités au tour du cacao sont dangereuses, car le profitgagné au tour de la fraude qui échappe à l'Etat favorise la contrebande dans le circuit de cacao en chefferie de Watalinga. TABLEAU 12: FIXATION DU PRIX DE CACAO
Commentaire 12 : Ce dernier tableau nous montre clairement que même-si le cultivateur produit du cacao, son prix est fixé par d'autres acteurs à savoir : les exportateurs, les commerçants ou même les coopératives (33%), selon leurs intérêts. Parfois c'est l'Ouganda (26%) et les acheteurs locaux (25%) qui fixent le prix d'achat du cacao auprès des producteurs. Rarement (16%) c'est le cultivateur lui-même qui fixe le prix du cacao qu'il a produit. B. ENQUETE AUPRES DES ACHETEURS ET TRAFIQUANTS DU CACAO 1°) UNITE DE MESURE D'ACHAT DE CACAO La majorité de produit cacao cultivé dans la chefferie de watalinga est achetée par kilogramme, quand bien même les exportateurs les vendent en tonnes. 2°) LIEU DE VENTE DE CACAO Le cacao est beaucoup vendu dans des points de vente du produit, implantés dans plusieurs villages de la chefferie de Watalinga. Il s'agit des dépôts des différentessociétés et entreprises d'achat de cacao. C'est pourquoi, au lieu que le producteur marche des longs trajets en recherche de l'endroit ou vendre son produit. D'une autre part les acheteurs sillonnent les champs de cacao pour acheter les produits et au près des cultivateurs. Ils les achètent pour aller les revendre au près des grands acheteurs, des commerçants, coopératives et exportateurs qui ont des grands capitaux. 3°) LIEU DE REVENTE Le cacao acheté dans la zone de Watalinga est vendu sur le marché mondial. Il est exporté par des grandes sociétés congolaises. Mais ces dernières ont vu le marchépollué ou envahis par des Ougandais qui fournissent des gros capitaux entre les congolais enfin que le cacao, même provenu du sol congolais soit inscrit comme cacao ougandais. 4°) MARQUE DE CACAO VENDU A WATALINGA La plus part des sociétés ouvrant dans le secteur de cacao en chefferie de Watalingaachètent le cacao Biologique. C'est a l'occurrence la sociétéEsco Kivu qui d'ailleurs aamener le produit e RDC. L'objectif ultime était de vendre sur le marché mondial le cacao déjà certifié par des grandes organisations internationales de certification. Cette marque de cacao est celle qui respectent les normes comme : la non utilisation des pesticides et d'autres produits chimiques, le respect de la fermentation durant 7 jours pour permettre au produit de garder sa couleur chocolatée et sa saveur. C'est pourquoi, cette société a mis en place une équipe de plusieurs centaines d'agronomes pour l'encadrement des cultivateurs de ce produit. Ce processus prends du temps mais, cette manière était comme une notoriété de l'Etat congolais par rapport a d'autres pays reconnus comme producteurs de cacao. D'autres sociétésachètent le cacao conventionnel qui ne réunis pas toutes les conditions de la fermentation et sans y avoir mis beaucoup de temps. Ce cacao est le plus vendu par les cultivateurs, au point que les sociétésspécialisées dans la vente du cacao certifié sont obligés de vendre aussi ce type de produit pour vite trouver le produit. C'est à l'occurrence des acheteurs locaux qui parviennentmêmeà acheter les fèves humides pour aller sécher et gagner plus. Car le cacao acheter avec humiditéest d'un moindre prix par rapport à ceux vendus en respectant les normes cacaoyères. 5°) PRIX DE REVENTE ET INFLUENCE DE LA CLIENTELLE DU CACAO Le prix étant la confrontation de l'offre et la demande, celui des produits agricoles présente des caractéristiques qui lui son propre. Les prix des produits agricoles, dont le cacao, sont plus instables que la plupart des produits non agricoles : ici, nous faisons implicitement allusion au prix du café, cacao, caoutchouc, thé, quinquina, coton,... la nature biologique de la production agricole est la principale cause de cette instabilité. La production varie d'une saison à une autre en fonction des conditions du sol, du climat et de la présence ou de l'absence des maladies75(*). Il se révèle que le prix du cacao ne pas stable. Chacun le fixe selon ses intérêts. Chaque coopérative fixe son prix même en violation de la mercuriale pour s'attirer des clients.Cette variation saisonnière de la production, contribue à l'instabilité des prix des produits agricoles sans aucune distinction. Le cacao est un produits politiques : les prix sont très sensibles par conséquent, nécessitent et appellent l'intervention de l'Etat et son arbitrage entre les producteurs, fournisseurs et les consommateurs.Le prix du cacao varie selon la qualité du produit, les saisons de récolte, les milieux et les acteurs intervenants dans le circuit de son trafic. En plus chaque coopérative ou société a déjà mis en place des stratégies de communication pour attirer la sympathie des producteurs. Arrivé en Ouganda, le prix du cacao est généralement fixé par la coopérative et il est élevé par rapport à celui donné par les entreprises et négociants Congolais76(*). En ville de Beni par exemple, la société Esco-Kivu achète le Cacao biologique (certifié) en un prix de 1,7$ et le Cacao Conventionnel en 1,55$77(*). Ce prix est différent de la chefferie des Watalinga où la même société achète le Cacao biologique en 2$ et le Cacao Conventionnel entre 1,8 et 1,9$, ce qui fait une différence de prix de 0.3$ pour le biologique et de 0,25$ et 0,35$ pour le cacao conventionnel78(*). Pour certains établissements d'achat de cacao comme Wikongo Business, Etablissement Lukumbuka, établissement Kakave, PKM, etc. le prix de cacao en ville de Beni est de 1.82$, 1.85$ ou 1.8$ pour le cacao sec et de 1.6$ et 1.7$ pour le cacao humide79(*). Ils ne tiennent pas compte de la qualité biologique comme c'est le cas pour la société Esco-Kivu qui estime que cette qualité véhicule la bonne image de marque pour la RDC sur le marché mondial. Mais pour les acheteurs qui fournissent des cacaos aux établissements et sociétés, le prix est négociable selon l'arrangement sur terrain entre l'acheteur et l'agriculteur. C'est pourquoi le kilogramme peut s'acheter en 1.6$ ou 1.7$ pour le vendre aux établissements à un prix de 1,8$ ou plus80(*).Il peut s'agir par exemple d'un établissement qui a un contrat de fournir 100 tonnes dans un mois mais lorsque le délai approche sans que l'établissement atteigne la quantité convenu, il est obligé d'acheter dans un prix élevé que les autres pour honorer la convention. C'est pour cette raison même qu'on voit certains établissements (Ougandais) acheter le cacao même en 3 $ pour vite atteindre la quantité, car rassuré même de la transverse frauduleuse à la frontière de NOBILI où ils ne vont pas payer toutes les taxes exigées pour l'exportation.Cette fraude est facilitée par certains services de l'État congolais qui y gagnent aussi leur vie. Et comme c'est devenu un système, certains cultivateurs acceptent de vendre aux ougandais qui semblent être les mieux offrants.Comme nous l'avons précédemment expliqué dans le premier chapitre de ce travail, si le cacao est vendu officiellement par les Congolais, il est aussi plus vendu sur le marché noir. Et là, le prix dépend des acheteurs et non des agriculteurs. Le prix du cacao évolue comme les autres produits sur le marché congolais. Officiellement c'est la mercuriale qui fixe le produit de ce produit agricole sur le marché.C'est de cette manière mêmeque nombreuses sociétés ou coopératives s'attirent des clients, en leur donnant une valeur ajoutée sur le prix utilisé par les autres.Mais aussi certaines sociétésaniment des émissionsradiodiffusées pour sensibiliser les producteurs sur le choix à porter sur eux. 6°) APPRECIATION DES MEILLEURS PRODUITS Comme l'évoquer dans les lignes précédentes, le cacao Biologique et le cacao conventionnel sont les qualitéscommercialisées dans la chefferie des Watalinga. La premièrequalité est constituée de cacao qui répond aux normes de la certification. Mais ces normes dépendent de l'organisation de certification a une autre. Pour le cas de la sociétéEsco-Kivu par exemple, la certification la permet d'améliorer la qualité et la productivité de ses produits. a. Les normes Biologiques On peut citer: - Respect de la fermentation pendant 7 jours ; - Non utilisation des produits chimiques (pesticides); - Au dépôt, stocker les sacs de cacao sur les palettes ; - Ne pas sécher le cacao sur le sol mais sur les bâches. b. Les normes UTZ - Ne pas utiliser les enfants mineurs ou les femmes enceintes dans le processus de production decacao; c. Les normes FFL - Investissementdansl'éducation ; - Ne pas cultiver dans le parc ; - Partage équitable des intérêts sur le cacao ; - Ne pas détruire d'écosystème. De toutes ces normes, il y a le point commun, à savoir «la traçabilité ». Le cacao conventionnel c'est tout cacao vendu sans tenir compte des conditions de la certification. Mais il faut souligner que tout le cacao cultivé sur le sol congolais est presque biologique par le faite que d'aucun n'est produit sur base des produits chimique suite à la richesse du sol. Ça implique aussi le cacao non trié sans tenir même compte des allergènes dans le produit. Il revient cependant à l'exportateur de les trier avant expédition, contrairement au cacao Biologique qui provient du champ déjà prêt à l'exportation. 7°) BENEFICIAIRE DU CACAO Les acteurs intervenant dans le circuit de cacao sont nombreux et chacun a sa part de bénéfice, mais les coopératives pensent que les cultivateurs et les exportateurs bénéficient beaucoup du produit cacao. 4.2. INTERPRETATION DES RESULTATS Cette partie présentebrièvement les résultats que nous avons obtenus des analyses faites sur les données issues de nos enquêtes, conformément aux hypothèsesévoquées au débutde ce travail. D'après nos enquêtes menées sur terrain, en chefferie de Watalingale cacao est non seulement vendu dans des points de vente, des coopératives, des champs et mêmes aux domiciles des cultivateurs mais aussi à l'étranger, surtout en Ouganda. Certains acheteurs qu'ils soient des coopératives ou des sociétés, se déplacent eux-mêmes vers le produit. Aussi faut-il signaler que tout le cacao est produit pour exportation des fèves. Disons ici que le prix est perçu comme un facteur important de la communication-marketing, qui a toujours présidé dans la décision des vendeurs du cacao, se trouvant le long de la frontière entre la RDC et l'Ouganda en chefferie de Watalinga. Car il l'instabilité du prix du cacao et l'absence d'autres facteurs de marketing, influence les vendeurs congolais, essentiellement des agriculteurs et petits vendeurs vers le marché florissant du cacao de l'Ouganda. Ceci permet aux exportateurs, les acheteurs et les étrangers, à savoir l'Ouganda, de beaucoup gagner du cacao par rapport aux cultivateurs, eux qui produisent ce produit. C'est pourquoi, l'instabilité et la non-conformité de prix convenable avec les lieux de vente, renforce parfois de la contrebande dans le domaine de cacao.Certains cultivateurs ou même des trafiquants bien qu'ils reconnaissent cette culture comme profitable à une catégorie de personne, elle se déroule malheureusement dans une fraude à outrance qui renforce de la contrebande rendant dangereuses les activités au tour du cacao.Les différents partenaires dans le circuit de cacaoà savoir les cultivateurs, les acheteurs, les commerçants et les exportateurs combinent plusieurs éléments du mix marketing. La communication produit qui correspond à l'ensemble des actions de communication mis en place pour valoriser un le produit aux clients. Dans le cas échéant, lacommunication porte sur le cacao. Il été démontré qu'en chefferie de Watalinga est vendu le cacao biologique soit conventionnel. Le premier requérant beaucoup des beaucoup de conditions pour être vendu, le second n'a pas de rigueur mais dont le rapport de qualité/prix ne pas différent. Cette instabilité du prix, élément de communication sur la qualité des produits,ayant un rôle fondamental sur le comportement du consommateur, sa non-conformité avec le produit, la convenance des points de vente, la promotion de vente et la communication media nous pousse à confirmer notre hypothèse selon laquelle, pour bien communiquer et favoriser sa production et le commerce cacaoyers en territoire de Beni, les différents les agriculteurs, les acheteurs et les exportateurs combineraient les éléments du mix marketing, à savoir la conformité du prix et du produit, la convenance des points de vente et la promotion de vente. Ceci permettrait d'assainir le climat des affaires autour dudit produit et éviterait des phénomènes de contrebande et fraude dans sa production et son trafic économique ; Les enquêtes montrent que les acteurs dans le circuit de cacao cités ci-hautont déjà mise en place une politique coopérative et d'encadrement des agriculteurs congolais mais qui ne sont toujours pas efficace pour favoriser un marketing efficace pour la commercialisation de cacao, ce qui confirme aussi notre deuxième hypothèse. Cependant, les acteurs intervenant dans le circuit de cacao sont nombreux et chacun a sa part de bénéfice, mais les coopératives pensent que les cultivateurs et les exportateurs bénéficient beaucoup du produit cacao. Ce chapitre consiste dans la présentation, l'analyse des données ainsi que l'interprétation des résultats.
Après avoir identifié certains problèmes qui se renferment au tour de la production et commercialisation du cacao, il nous a été important de suggérer ce qui suit : - La stabilisation de la situation sécuritaire en ville et territoire de Beni, pour permettre aux cultivateurs de bien mener les activités champêtres autour de ce produit en toute quiétude ; - L'amélioration du climat des affaires pour les opérateurs économiques congolais qui auraient des difficultés d'oeuvrer dans ce commerce suite à des tracasseries fiscales ; - Renforcer la surveillance a toutes les pistes à la frontière entre la RDC et l'Ouganda pour éviter l'évasion fiscale en faveurs des pays voisin à savoir l'Ouganda, qui occupe une place considérable au détriment de la RDC alors que le produit qu'il présente sur le marché mondial proviendrait illicitement du sol congolais. - Mettre en place les mécanismes d'encadrement des cultivateurs congolais pour que ces derniers produisent à leur compte propre et de leur pays. * 75KAMBALE LANDA, C, Economie Rurale générale cours Inédit, cité par NOLA MAHAMBA Christelle in étude de la production et la commercialisation du café à Beni, FSEG, UOS/Béni, 2020-2021 * 76 Entretient avec le Responsable de la COPROCAB, le 23 Octobre 2022 * 77 Entretien avec KAMBALE KAMATHE Josué, chef de dépôt Esco-Kivu a Ndindi, ville de Béni, lundi le 11 septembre 2022 * 78 Entretien avec Joël, agent Esco-Kivu à NONILI, Territoire de Beni, Mardi le 12 septembre 2022 * 79 Entretien avec FLORENT MAMBURA, agent de la société WIKONGO Business, ville de Beni lundi le 11 septembre 2022 * 80 Entretien avec ELYSE MUKENGE, acheteur de cacao en territoire de Beni |
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