Le rôle de l'infirmière dans l'éducation thérapeutique auprès du patient atteint d'un infarctus du myocarde dans la prévention de la récidive de la pathologiepar Etienna Aline Carien Institut de Formation en Soins Infirmiers de Beauvais - Diplome d'état d'infirmière 2021 |
3.2.2 Les facteurs de risques cardiovasculairesOn distingue deux catégories de facteurs responsables d'un infarctus. D'une part, on retrouve les facteurs intrinsèques c'est-à-dire ceux qui sont physiologiques et, qui par conséquent ne peuvent être modifiés. Dans cette catégorie, on note que le sexe est un facteur important, en effet, les hommes sont plus touchés par l'infarctus que les femmes. Ensuite, on observe que les personnes âgées de plus de 50 ans sont plus concernées que les plus jeunes. Enfin l'hérédité c'est-à-dire les antécédents familiaux sont comme le sexe et l'âge des facteurs non modifiables. D'autre part, on retrouve lesfacteurs de risque extrinsèquesc'est-à-direqui ne sont pas propres à l'homme mais qui sont acquis par des mauvaises habitudes de vie. Les plus fréquents sont le tabac, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, le diabète, la sédentarité, l'obésité, le stress. Tous ces facteurs favorisent l'agrégation des plaquettes. 3.2.3. La symptomatologieIl est important pour le patient de connaitre les signes de l'infarctus et de les différencier des autres douleurs, car la méconnaissance des symptômes retarde la prise en charge et peut être fatale pour le patient. Chaque patient décrit son problème cardiaque avec ses propres mots et sa propre expérience, certains parlent d'une barre au niveau de la poitrine, d'autres ressentent un écrasement dans le torse ou un blocage de la respiration. 3.2.3.1 Les symptômes typiques8(*)L'infarctus se manifeste le plus régulièrement par une douleur rétro sternale qui irradie dans le bras gauche, le dos et la mâchoire. Cette douleur peut entrainer un malaise, ou une perte de connaissance mais le risque majeur de l'infarctus est l'arrêt cardiaque. 3.2.3.2 Les symptômes atypiquesCertains symptômes peuvent être trompeurs, car ils ne sont pas typiques à l'infarctus, c'est-à-dire qu'ils apparaissent sans douleur thoracique et peuvent être banalisés par le patient. L'infarctus peut se manifester par une fatigue intense, des sueurs, des sensations de chaleur, d'une pâleur, mais aussi d'un essoufflement à type de dyspnée, d'agitation, de palpitations (tachycardie), de douleurs, d'irradiations, d'une douleur localisée et isolée aux bras, épaules, poignets, mâchoire, dos, de troubles digestifs tels que des nausées, et/ou de vomissements. 3.2.3.3 La forme asymptomatiqueSouvent chez les diabétiques, les personnes âgées ou chez les femmes enceintes, l'infarctus peut se manifester de manière inaperçue c'est-à-dire que le patient ne ressentira aucune douleur, ni aucun symptôme c'est ce que l'on appelle la forme asymptomatique ou la forme silencieuse de l'infarctus. Cette forme est dangereuse du fait de l'absence de signe d'alerte, le patient n'est pas inquiété car il ne présente aucun signe évocateur de la maladie, et par conséquent, il n'y a pas de diagnostic ni de prise en charge médicale. Le coeur sera toutefois endommagé et cela sera visible à la lecture d'un électrocardiogramme ou lors d'un examen médical de routine. * 8https://www.fiches-ide.fr |
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