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Instaurer une dynamique de changement


par Océane RAFFNER
Université de Nice Cote d'Azur - Master 2 Ingéniérie de la santé 2023
  

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III. Le concept

de dynamique

du changement

en entreprise

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Dans la société du XIXème siècle, les progrès technologiques s'accélèrent et modifient les comportements humains. Ces innovations demandent à l'homme de s'adapter aux changements de manière rapide. Il existe, au sein des entreprises, différents domaines de changement (organisationnel, technologique, humain), engendrant de nombreuses dynamiques de changement.

De manière général, la notion de changement renvoit à la définition commune suivante « état de ce qui évolue, se modifie, ne reste pas identique » Le petit ROBERT.

Une autre définition est donnée en application au changement dans une entreprise, « le changement est un phénomène interactif entre des acteurs, un système et un environnement. Ce phénomène est déclenché par un stimulus provoquant un écart, un décalage, une rupture ou un déséquilibre ».S.raynal. En d'autres termes, une action de changement est une situation répondant à un besoin qui engendre des modifications.

Dans le domaine du service à la personne, le concept de dynamique du changement est de plus en plus utilisé, pour répondre aux attentes des populations séniors. Depuis quelques années, il est observé une augmentation de l'âge des entrées en établissement médicosociaux et une augmentation des demandes d'hospitalisation à domicile. En 2019, on comptait 128 milliers de séjours HAD icontre 154 milliers en 2020 hors cas COVID .Cette conjoncture prend source, dans les progrès de la science pour la santé, permettant de vivre plus longtemps dans de meilleures conditions physiologiques.

Il y a une augmentation de la population seniors autonome. Les besoins évoluent, on passe d'un besoin de prise en charge médicale lourde en institution à des besoins de services annexes à la santé (ménage, restauration, activité, sécurité à domicile, services divers). Les résidences services seniors, gérées par des structures privées commerciales, essayent de répondre à ces nouveaux besoins de services démocratisés depuis les années 2000. La législation réglemente cette activité de service à la personne depuis la loi du 28 décembre 2015, relative à l'adaptation de la société au vieillissement aussi appelée la loi AVS.

Cette loi a deux objectifs principaux dans le domaine du service à la personne :

Le premier objectif est la distinction des services non individualisables (loyer et charges) des services individualisables (les services souscrit). Cela permet de réglementer l'activité et de différencier la part service à la personne qui donne entres autres un avantage en crédit d'impôts aux seniors.

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Le deuxième objectif est la création d'un conseil des résidents permettant aux résidents de participer aux décisions prises sur la gestion des services fourni.

Les différents changements dans la législation et la société obligent les résidences services seniors (RSS) à s'ancrer dans une dynamique de changement pour rester compétitive sur le marché et répondre aux attentes des résidents. Cela demande aux entreprises du secteur un ancrage dans une démarche d'amélioration des compétences des collaborateurs qui sont les principaux acteurs du service à la personne.

III.A Les concepts clés du changement

« Pour s'améliorer il faut changer. Donc pour être parfait il faut changer souvent » Winston Churchill.

La littérature offre de nombreux concepts liés aux changements, qui permettent de comprendre les évolutions entrepris au sein des entreprises. Dans cette partie, nous mettrons l'accent sur deux modèles différents et complémentaires. Le modèle de changement par la persuasion de LEWIN, traitant de la résistance au changement, et la courbe de l'engagement de Kübler-Ross, traitant de l'acceptation du changement.

Le modèle de changement par la persuasion « le bloc de glace »

Le modèle de Lewin (1951) dans la conduite du changement est construit dans l'objectif de lever les résistances potentielles aux changements. Le moyen pour y arriver est l'accompagnement des collaborateurs en trois phases d'instincts.

La première phase nommée « le dégel » cherche à répondre aux besoins d'explication du groupe. Elle sert à démontrer l'utilité du changement et trouver les arguments adéquates pour faire adhérer les parties prenantes aux changements. La gouvernance joue un rôle de démonstrateur et de communication important dans cette phase d'explication des changements. Le fait d'adhérer à un changement commence pour LEWIN par l'explication du changement et la démonstration de son utilité pour le groupe.

La deuxième phase, nommée « le mouvement » inclut le groupe comme acteur du changement. Un changement est réussi s'il est mis en action par les salariés. Il y a un besoin d'être acteur du changement pour le réaliser. Cette mise en mouvement permet à chacun d'apprendre son rôle, ses nouvelles habitudes de travail ou les nouveaux comportements à adopter. La gouvernance à un

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rôle d'assistance lors de cette phase, pour accompagner au mieux les salariés dans leurs nouvelles prises de fonction, leur nouveau lieu d'exercice ou l'utilisation de nouveaux logiciels métier.

La troisième et dernière phase nommée « le regel » permet de consolider le changement pour en faire une nouvelle norme. Il faut évaluer les bénéfices des changements et ajuster les modifications. Le rôle de la gouvernance est ici d'assouvir le besoin de reconnaissance des salariés en renforçant les engagements pris.

Le modèle de changement par la persuasion est positif au sein d'un groupe, les acteurs de l'organisation deviennent la force motrice du changement.

Illustration 4: Le modèle de persuasion de LEWIN

La courbe d'engagement de Kübler-ROSS

Elisabeth Kübler-Ross publie en 1959, ses travaux sur l'acceptation du changement par les individus. Elle fait un comparatif avec les étapes réalisées par les individus lors du deuil. Il existe quatre phases d'assimilation du changement : le choc, la remise en question, la remobilisation et l'engagement.

La première est l'étape du choc, engendrant des réactions diverses chez les individus. Il existe trois réactions majoritaires matérialisées sous la forme du déni, de la colère et de la peur. Cette première étape doit laisser libre les individus de s'exprimer sur ce qu'ils ressentent par rapport au changement futur.

La deuxième étape, est celle de la remise en question. Cette phase permet à l'individu de conscientiser le changement à venir et les actions mises en place pour réussir ce changement. Durant cette phase, les individus ont une tendance au relâchement. Ils ne cherchent pas à s'impliquer dans le changement mais ils vont regarder le changement se faire. On associe souvent cette phase à un état dépressif de l'individu.

La troisième étape de ce « deuil » est la remobilisation. Le changement est accepté dans cette phase et l'individu commence à s'intéresser de manière positive au changement pour en devenir acteur.

La quatrième et dernière étape de la courbe de l'engagement est comme son nom l'indique, l'engagement. Le changement est accepté et intégré par l'individu comme une nouvelle norme ou habitude.

La manière dont Kübler-Ross démontre les étapes pour s'engager dans le changement, ne fait pas apparaitre de temporalité des étapes. Chaque individu étant différent, tout comme chaque changement. Il est impossible de prévoir la durée d'une étape en amont. Il est avant tout indispensable de construire un argumentaire au changement qui fasse sens pour les individus. Cela rejoint le concept de motivation des individus développé par certains psychologues.

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Illustration 5: La courbe d'engagement de Kübler-Ross

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III.B La motivation des individus

Le terme motivation prend racine dans le mot latin « movere » signifiant être en mouvement. La motivation fait référence à la source poussant une personne à agir, selon ses raisons, ses intérêts, ses besoins. La motivation d'un individu peut être positive, négative ou neutre. Dans cette partie, nous détaillerons deux concepts différents des causes de motivation.

La théorie des relations humaines

En 1932, le philosophe et chercheur en management, Elton MAYO, publie ses recherches sur la théorie des relations humaines. Il part d'une entreprise utilisant une organisation scientifique du travail pour comprendre les relations entre les ouvriers et la productivité en entreprise. Il fait le constat suivant : les employés ne sont pas motivés par la rémunération ou les facteurs environnant mais par des facteurs relationnels. En d'autres termes, les salariés ont besoin d'autonomie dans l'exécution des tâches pour se sentir impliqués dans l'entreprise. La notion de leadership se met en place, avec la capacité des dirigeants à communiquer le sens de la mission aux ouvriers.

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La pyramide des besoins

En 1970, le psychologue Abraham MASLOW publie dans son livre « Motivation and personality », sa théorie de la motivation applicable à tous les domaines. Il explique la théorie suivante :

Si les besoins fondamentaux sont assouvis à un niveau satisfaisant pour l'homme, alors il est motivé pour combler d'autres besoins. Cette théorie est représentée par la pyramide de MASLOW. Cette pyramide est divisée en quatre strate de besoins à satisfaire.

La première strate qui compose la base de la pyramide représente les besoins physiologiques de l'homme, indispensable à sa survie. On prend par exemple l'alimentation et le sommeil.

La deuxième strate est représentée par les besoins de sécurité de l'homme. Ce besoin de sécurité va motiver l'individu à exercer une activité donnant lieu à une rémunération pour satisfaire les besoins matériels tel que le logement.

La troisième strate est plus complexe. Elle est apparente chez l'homme quand les deux premières strates sont satisfaites. C'est le besoin d'appartenance, que l'on retrouve dans le modèle de Lewin. L'appartenance à un groupe et le besoin de lien social est très présent.

La quatrième strate est celle du besoin d'estime. L'homme a besoin de se sentir estimé dans les tâches accomplies pour garder une motivation intacte dans la réalisation de ses projets.

La cinquième est dernière strate est difficilement atteinte par l'homme, c'est le besoin d'auto-actualisation. Il est retrouvé dans des postes en entreprise ou dans une vie créative avec une acceptation des faits.

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Illustration 6 : Pyramide de MASLOW

Les recherches de E. MAYO et A. MASLOW donnent une vision différente de l'organisation du travail, dans laquelle le personnel n'est plus un exécutant mais une ressource. Les collaborateurs ont des besoins sociaux important pour s'épanouir au travail, si les besoins des collaborateurs et leur motivation ne sont pas considéré des situations de résistance peuvent se mettre en place.

III.C La résistance au changement

« Si vous pensez que c'est possible ou si vous pensez que ce n'est pas possible, dans les 2 cas vous avez raison » Henry Ford.

Nous venons de détailler les sources de motivation des individus indispensables à la bonne conduite du changement. Or, 70% des changements impulsés dans des entreprises au niveau organisationnel n'aboutissent pas (Capgemini Consulting 2009). La littérature propose que l'avortement des changements en entreprise soit en lien avec la résistance des individus au changement.

La résistance au changement se définit de manière générale comme « l'expression implicite ou explicite de réactions négatives ou défensives face au changement, ou de forces restrictives qui s'opposent à la réorganisation des façons de faire et à l'acquisition de nouvelles compétences 1».

1 Autissier D, Vandangeon-Derumez I, Vas A. Chapitre 19. Céline Bareil et André Savoie. In: Conduite du changement : concepts clés. Paris: Dunod; 2018. p. 187?95. (Stratégie d'entreprise; vol. 3e éd.).

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Il existe trois types de réaction à une situation de changement, en entreprise. Le premier type, concerne 10% des individues du projet. Ce sont les proactifs, ils sont favorables au changement et vont permettre de fédérer l'équipe. Le deuxième type, concerne 80% des individus. Ce sont les passifs. Ils n'ont pas d'avis sur la situation à venir. Les passifs sont dans l'attente de résultats pour se sentir sécurisées et intégrer le changement. Le troisième type concerne les individus résistant au changement, les opposants qui concernent 10% des individus. Ils sont opposés au changement pour diverses raisons que nous allons détailler.

Les causes de résistance au changement

· Les causes individuelles

Les travaux de Céline Bareil publiés en 2002, définissent 4 points clés de la résistance d'un individu au changement.

En premier l'individu peut créer une résistance au changement si son intérêt personnel est menacé plutôt que celui du groupe, cela est inhérent à l'homme et la société. En deuxième, le stress est un facteur engendrant un manque de confiance en soi pour les hommes, qui causera une résistance dans l'amélioration des compétences ou l'apprentissage de nouvelles compétences. En troisième, la peur de l'inconnu causée par une perte de repère, peut être source de résistance au changement, l'individu va actionner un mécanisme de défense contre la peur : la résistance. En quatrième et dernière cause individuelle de résistance au changement, La perte de contrôle du système actuel vers un nouveau système. L'individu a besoin de garder un certain contrôle pour garde une impression de contrôle sur les changements à venir.

Les causes individuelles de résistances au changement sont nombreuses dans la société. On essaye de déterminer un changement collectif pour que l'individu s'ancre dans le changement. Il est donc nécessaire de déterminer les causes collectives potentielles de résistance au changement.

· Les causes collectives

Elles ont été définies dans le modèle de changement par la persuasion de Lewin (1951). Chaque système fonctionne suivant un ensemble de normes, de valeurs, de rites communs. Un système, ou groupe d'individus, trouve que le changement est un risque de déstabilisation du système établie. Cela crée alors une résistance au changement de la part du groupe.

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La dimension de collectif est non négligeable dans la mise en place d'un changement. Cette dimension collective de résistance au changement sera approfondie au sein de la résidence Terra Souleou.

La littérature nous montre d'autres causes de la résistance au changement plus abstrait.

· Les causes propres au changement

Alain Rondeau (2002) présente les facteurs de résistance en lien avec la mise en place d'un changement. Le changement se doit d'être en lien avec les problématiques actuelles de l'entreprise pour être compris et mis en place à la fois par la gouvernance et par les collaborateurs. Un collaborateur, ne s'intègre pas à un projet s'il ne fait pas sens pour lui. Le manque d'information peut devenir une source de résistance au changement.

Pour éviter, la création de résistance au changement, il est primordial de définir un projet de changement tel une feuille de route.

III.D Les étapes clés du changement

Les étapes clés du changement, se modélisent comme les étapes d'un projet. Il nous faut créer une feuille de retour suivant la méthode PDCA utilisée lors de la mise en place d'une amélioration continue. Il y a quatre phases de mise en place du changement.

La première phase est appelée « définition du changement ». Cette phase permet de définir les raisons amenant à un changement. Il faut pouvoir expliciter la situation présente et la situation idéale voulue. Dans cette étape, il faut définir l'intensité du changement souhaité. Nous modifions des moyens, techniques, structures ou une stratégie globale voir les valeurs de l'entreprise. La définition de l'intensité va permettre de cibler l'objet du changement. C'est-à-dire des outils de travail, des méthodes de travail, une organisation du travail ou des objectifs d'entreprise. Une fois l'intensité et l'objet du changement définit, il est important de définir dans quelle dimension ce changement aura lieu (organisationnel, hiérarchique, transversal). Il faut garder en objectif premier la recherche de définition du changement dans cette première étape. Il faut alors une justification précise de ce changement auprès des équipes de terrains.

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Cette première étape, va servir à situer l'action dans le temps et à afficher les valeurs du changement en montrant que la direction est porteuse de ce changement. Cette étape est clé dans l'évitement de la résistance au changement car elle permet de rassurer les acteurs.

La deuxième étape est celle de « la mise en application ». Il faut donner à apprendre au collaborateur en l'associant au processus de changement. On place le collaborateur dans une position d'appropriation du changement. Pour cela il faut mettre à disposition durant cette phase tous les outils indispensables à la réussite du changement. Dans cette phase, il faut également former les acteurs sur leurs savoirs, savoir-faire et savoir être actuels et futurs. Souvent cette phase du changement est en lien avec les plans de formation des entreprises. La formation permet de véhiculer efficacement les valeurs fondamentales d'une nouvelle culture organisationnelle. Cette mise en place doit ensuite faire l'objet de retours d'expériences des collaborateurs pour ajuster le changement aux contraintes des postes.

La Troisième étape est celle de « l'évaluation de l'impact du changement ». Dans cette étape, on prend en considération les points de vue des acteurs du changement. Identifier les forces en faveur du changement et celles s'y opposant. Il faut négocier avec les individus pour trouver un équilibre entre le changement attendu et le changement réalisé. Dans cette étape, il faut identifier les leaders, les décideurs et les relais d'opinion du groupe. Cela crée une stratégie des alliés pour que le groupe adhère au changement par l'intermédiaire d'un individu.

La quatrième est dernière étape du projet de changement est « l'amélioration ». En effet une fois le projet défini et impliquant les collaborateurs, cette étape permet de mettre en place des actions correctives. Pour illustrer, la mise en place d'une nouvelle procédure ne réussit jamais à la première version, car des éléments complémentaires sont apportés par les collaborateurs de terrain lors des mises en pratique pour l'améliorer.

Nous avons vu la mise en place du projet du changement et surtout l'impact de l'implication de la gouvernance. Elle se doit d'être leader dans la dynamique du changement, mais le leadership est une compétence pouvant se révéler en chaque collaborateur et cette compétence permet de grand changement quand elle est mise en place par un individu plutôt qu'une direction.

III.E Le leadership

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Les travaux de KOTTER (1996) ont mis en avant l'importance du management dans la conduite du changement et celle des leaders. La conduite du changement permet de former les managers à devenir les relais des explications et du déploiement du changement sur le terrain. Le leader est souvent associé au manager, or les deux ont des missions différentes et complémentaire lors d'une mise en place du changement.

Manager c'est, se former à la conduite du changement de manière individuel et déployer un changement collectif dans son équipe.

Être leader c'est définir une stratégie du changement et construire le programme du projet. Le leader doit incarner le changement pour y faire adhérer.

Le leader lors de la création d'une dynamique de changement, fait des hypothèses tout au long du projet, sur les porteurs potentiels du changement, les attentiste et les freins au changement. Il existe deux types de leaders, les leaders porteurs qui accélèrent le changement et les leadeurs freins qui peuvent bloquer un changement. La stratégie lors d'une dynamique de changement et de s'appuyer sur un leader porteur qui pourra rallier les attentistes au projet en les rassurants sur les avantages et les bénéfices du changement.

Le modèle V.I.E

Le modèle V.I.E de Victor Vroom explique qu'il faut promouvoir, lors d'un changement, l'utilité, les valeurs et l'envie de la même manière. Si les trois facteurs sont réunis alors le leader va pouvoir motiver les collaborateurs en agissant sur les trois facteurs. Ce modèle est souvent utilisé pour la motivation individuelle.

La résidence services séniors Terra Souleou est éloignée du modèle V.I.E avec un leadership non déployé auprès des services mais gardé par la gouvernance de la résidence. Ce management vertical, ne permet pas de mettre en place des projets concret qui aboutissent. Les collaborateurs ne pouvant pas se sentir impliqué dans la mise en place des projets. Cela nous amène à définir l'organisation managérial actuel de la résidence TERRA SOULEOU.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire