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Les traités et accords internationaux face aux lois nationales cas de la charte régionale des etats membres de l'autorité du lac Tanganyika portant sur les mesures de gestions durables de la pêche au lac Tanganyika


par Fulbert NSENSELE KIBIKIBI
Université de Kalemie - Licence en Droit Public 2023
  

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A. Les Chartes et Constitution

Lorsque l'on définit une organisation internationale, l'on parle de « traité» c'est-à-dire un accord entre les parties concernées et qui a donné naissance à l'organisation33. L'effet important de ce traité est que l'organisation est chargée d'accomplir certaines tâches bien déterminées. En d'autres termes, l'organisation n'est autorisée, en principe, à ne s'occuper que des tâches qui lui ont été assignées par les membres signataires du traité, tâches souvent contenus dans un document appelé « Charte » ou constitution, convention.

Il y a plusieurs sortes des chartes ou constitution, en rapport avec différentes sortes d'organisations. Ces chartes ou constitutions diffèrent selon la procédure de l'adhésion des membres, les pouvoirs de l'organisation, les conditions de révision34. Mais ce que l'on peut noter, pour toutes les organisations est que leurs compétences ou pouvoirs sont souvent fonctionnels, c'est - à - dire que ces organisations. N'ont pas des pouvoirs au-dessus des Etats membres qui ne se plient souvent qu'aux seuls pouvoirs reconnus à ces organisations par la charte constitutive.

Cependant lorsque l'organisation agit dans le cadre de ses objectifs, ses compétences s'étendent à tous les actes indispensables à l'exercice de ses fonctions. Dans ce cas les Etats membres sont en principe, tenu à appliquer ou à exécuter les décisions prises par l'organisation, suivant les pouvoirs des organes de celle - ci. Nous disons « en principe » par ce que les Etats membres n'exécutent pas toujours les décisions prises par l'organisation s'ils estiment que ces dernières sont contraires à leurs intérêts vitaux, les exemples abondent dans la pratique international ou la plupart des décisions prises par les organisations internationales sont restées lettre morte.

Nous devons cependant ajouter concernant les pouvoirs des organisations internationales, que la constitution ou la charte ne constituent que le minimum autorisé par les Etats membres. En effets, dans la pratique internationale actuelle l'organisation possède ce que nous pouvons qualifier « des pouvoirs implicites » résultant d'une certaine jurisprudence. Ceci veut dire que l'organisation peut, par elle-même édicter certaine règle qui ne sont pas contenues dans la charte si le but poursuivi est conformé à l'esprit ou à la lettre des objectifs assignées à l'organisation.

33 BASTIS S., Op. cit., p. 52.

34 AMSELK P, extrait de l'interprétation et droit bruyant, Bruxelles, 1995, p.9.

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C'est le cas notamment de la création par l'organisation, des organes subsidiaires, des commissions etc... chargés d'aider l'organisation à remplir ses obligations. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'amande la charte, mais une certaine procédure suffit c'est par exemple le cas de la commission de conciliation de l'OUA pour l'ANGOLA. On estime que cette commission entre dans le cadre des objectifs de l'organisation relatifs à la décolonisation.

Ces pouvoirs implicites des organisations internationales prennent de plus en plus de l'importance dans la vie internationale, étant donné que les situations nouvelles qui n'étaient pas prévues au moment de la création de l'organisation, mais et surtout, à cause de la rigidité de la procédure de la révision des heurter à la sensibilité des Etats membres. L'exemple frappant ici est le cas de l'organisation des Nations - Unies qui, après plus d'années d'existence, continue résister à la révision de sa charte.

? Les Formes des Compétences des Organisations Internationales

Nous venons de discuter très brièvement les fondements des pouvoirs des organisations internationales, ainsi que les limitations imposées à ces pouvoirs. Voyons à présent les formes que, peuvent revêtir ces pouvoirs ou compétences.

? Sur les personnes

En principe, les organisations internationales n'ont de pouvoirs que sur les Etats membres, signataires du traité constitutif. C'est pourquoi en générale, tous les Etats signataires sont égaux en droit et en obligations vis - à - vis de l'organisation, sauf dans certains cas spéciaux où les Etats sont juges sur de critères tels que leur puissant militaire, leur force économique, leur appui financier etc... C'est le cas notamment du conseil de sécurité des Nations - Unies au quelques Etats ont le droit de veto (35).

Mais les organisations internationales peuvent aussi avoir certains pouvoirs sur les Etats non - membres plus particulièrement en ce qui concerne les dommages et intérêts ; résultat des actes des Etats en effet, les organisations internationales, en tant que personne publique ; peuvent ester en justice contre les Etats non membre ; comme aussi elles peuvent réclamer des dommages et intérêts, résultant des actes des Etats non membres, ou tout simplement des individus.

35 PIERRE MARIE SUPUGI, Droit International public, éd. Dalloz, paris, 1980, p. 15.

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En plus, les organisations internationales peuvent conclure des accords avec les Etats non-membres ; comme elles peuvent assister aux conférences convoquées par ces derniers ; mais le plus important en ce qui concerne les rapports entre les Etats non-membres et les organisations internationales est que dans la pratique internationale actuelle il est difficile de voir les Etats non-membres s'opposer ouvertement aux décisions prises par une organisation internationale comme les Nations-Unies36. En effet, plusieurs des décisions de cette dernière entrent maintenant dans le cadre des principes généraux du droit international public et les Etats ; voulant se conduire le plus souvent dans les normes posées par le droit international public ; essaient, dans le mesure du possible, de se conformer aux décisions des Nations - Unies, ne fut - ce que passivement.

Comme nous l'avons mentionné plus haut, les organisations internationales ont également certaines compétences envers les individus. A part le cas des fonctionnaires internationaux ; des dommages et intérêts où de responsabilités civiles, les organisations internationales entrent en contact avec les personnes physiques ou morale. Par exemple les fournisseurs ; les contracteurs, les cas le plus important de ces contacts est l'opération des Nations - Unies auprès des réfugiés palestiniens.

Cette opération à caractère purement humanitaire à laquelle les Nations - Unies sont engagées depuis 1947 et où elles emploient près de 13.000 personnes est les résultats ; comme l'écrit le professeur Edward BUENRIG « du produit tragique de la Jux ta position incompatible des classes, Idéologie où nationaliste » dans cette opération ; l'Agence des Nations - Unies pour les Réfugiés palestiniens et le plus souvent en contact avec les personnes physiques ou morales, liées à l'Agence pour des contacts ayant forces légales (37).

§3. Les Actes des organisations internationales

Les actes des organisations internationales sont les moyens par lesquels des organisations essaient de remplir leurs obligations. Ces actes sont de plusieurs sortes en fonction de la compétence de l'organisation où de ses organes ; il y a des actes à caractère règlementaire (actés de nominations), des actes à caractère judiciaire (un création d'un organe subsidiaire) des actes à caractère judiciaire (un avis de la Cours) etc... En principe ces actes sont obligatoires pour les Etats membres ; tandis que d'autres ne les sont pas.

36 DUPUY (P-M), les grands textes du droit international, éd. Dalloz, Paris, 1998, p.235.

37 ALAVAREZ A., Op. cit., p. 174.

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Ce qu'il faut dire à l'égard des actes des organisations internationales est que leur application est souvent fonction du niveau de leur développement entendu dans le sens du niveau du consensus parvenu entre les Etats membres quant aux objectifs communs poursuivis par l'organisation plus ces objectifs sont à caractère générale. Moins le consensus est grand ; et plus le consensus est grand.

§4. Les structures des organisations internationales

Les structures des organisations internationales concernant deux aspects : le premier aspect se réfère aux membres des organisations c'est l'aspect politique des structures. Le deuxième aspect concerne les organisations internationales c'est l'aspect juridique des structures des organisations internationales.

A. Les Membres des Organisations Internationales.

Historiquement et dans la plupart des cas aujourd'hui encore, seuls les Etats souverains sont les membres principaux des organisations internationales, c'est par exemple le cas des organisations des Nations - Unies, ou de l'organisation de l'Unité Africaine.

B. Les représentants des Etats.

Les Etats ne sont pas représentés au sein de l'organisation internationale par eux-mêmes, ils le sont par intermédiaire de leurs représentations (représentants permanents, ambassadeurs etc... Il faut cependant noter l'influence que ces représentants peuvent avoir au sein de l'organisation indépendamment de leur qualité de représentant de leurs Etats. C'est le cas notamment dans les communautés-Européennes où les fonctionnaires qui travaillent dans la communautés Européenne forment un véritable groupe de pression auprès des organes des communautés (38).

C. Les individus

Il faut aussi noter une tendance actuelle qui donne aux individus de plus en plus d'influence dans les organisations internationales.

Il s'agit d'une des personnes indépendantes - expert internationaux - qui assistent les organisations internationales suite à leurs compétences intellectuelles exceptionnelle. Leur

38 PINTO M., Les institutions internationales, Dalloz, Paris, 2004, p. 125.

39 JEAN FRACOIS Levesque, interprétation des traités sur le droit de verre, université de Moréal, 2005, p.195.

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représentation est souvent de courte durée et se situé dans un domaine donné. D'autre part, les individus prennent de plus en plus de l'importance dans les organisations internationales où l'individu est l'objet principal des activités de l'organisation internationale c'est le cas notamment du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway